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Les adversaires de la Suisse ouvrent le bal ce soir. Nerveux, Petkovic?

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Les adversaires de la Suisse ouvrent le bal ce soir. Nerveux, Petkovic?

Le match d'ouverture de l'Euro 2020, ce vendredi soir (21h00 à Rome), intéressera tout particulièrement le sélectionneur suisse: Italie et Turquie sont les futurs adversaires de la Nati.
11.06.2021, 16:5011.06.2021, 17:38
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On y est! Le coup d'envoi de l'Euro 2020 sera donné ce vendredi soir à Rome. Au programme dans la Ville Eternelle, le match d'ouverture Turquie - Italie (21h00). Cette partie intéressera tout particulièrement la Suisse et son sélectionneur Vladimir Petkovic. La raison: elle oppose deux futurs adversaires des Helvètes dans le groupe A. Ils en découdront d'abord avec les Italiens à Rome, encore, le mercredi 16 juin. Puis, ils affronteront les Turcs à Bakou le dimanche 20 juin.

Aiguiser le regard

Stéphane Henchoz en est certain: même si «Petko» et son staff ont déjà analysé à la vidéo de fond en comble ces deux formations (et le Pays de Galles, que la Nati défiera samedi), ils seront encore devant leur télé ce vendredi soir pour aiguiser leur regard. «Dès le tirage au sort des groupes le 30 novembre 2019, Petkovic et ses adjoints ont observé leurs futurs adversaires à l'Euro sous toutes les coutures en envoyant même, sûrement, des observateurs au stade, explique l'ex-coach de Xamax et Sion. Mais en football, tout peut changer très vite: la forme du moment n'est pas la même que trois mois auparavant.»

Sans compter que le contexte du match de ce vendredi soir est très différent: la pression n'est pas du tout la même que lors des parties amicales. La qualité de l'adversaire non plus, les sélections choisissant régulièrement d'affronter de modestes formations en préparation pour engranger de la confiance. «Dans le match de ce vendredi soir, il y aura de vrais enseignements à tirer, confirme Stéphane Henchoz. Là, on verra la véritable valeur de ces équipes. Et ce sera surtout l'occasion de déceler les quelques individualités en forme à surveiller.» Un ultime coup d'œil donc, pour être prêt à contrer les éventuelles surprises de dernière minute.

Stéphane Henchoz sauve un but lors de l'Euro 1996.
Stéphane Henchoz (avec le maillot de l'équipe de Suisse) évitant un but lors de l'Euro 1996, dans un match contre les Pays-Bas. image: keystone

«Le foot de très haut niveau, comme celui à l'Euro, se joue sur des détails», tranche l'ancien défenseur fribourgeois, 72 sélections avec la Nati. Il appuie:

«Un entraîneur doit observer les très rares secteurs un peu plus faibles de l'équipe adverse. Par exemple, voir si le gardien a des limites dans le jeu au pied ou dans les sorties. Ou encore si un joueur est un cran en-dessous des autres. Il faut pouvoir profiter de la moindre faille»
Stéphane Henchoz, entraîneur et ancien défenseur de l'équipe de Suisse

Des joueurs pas forcément devant leur TV

Reste à savoir dans quelles conditions décortiquer au mieux ce match opposant deux futurs adversaires. A l'hôtel, tous dans la même salle avec les joueurs, en leur donnant des consignes en même temps? Le sélectionneur seul derrière sa TV dans sa chambre? «Petkovic le regardera au minimum avec son adjoint, voire avec tout son staff technique, imagine Stéphane Henchoz. Il ne devrait pas convoquer les joueurs pour le voir ensemble. Ceux-ci sont déjà focus sur leur premier duel contre les Gallois samedi. Et ils doivent pouvoir aussi s'aérer un peu la tête le jour avant un rendez-vous si important.»

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Pedro González López, dit Pedri, est un brillant élève de la Masia, le centre de formation du Barça. A 18 ans, il est déjà en équipe d'Espagne. Poste: milieu offensif.
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