Oklahoma City a pris une large revanche après avoir perdu le premier match de la finale NBA face aux Indiana Pacers à la dernière seconde. Le Thunder s'est imposé 123-107 à domicile dimanche.
Toujours escorté par son bouillant public, le Thunder a cette fois offert une fin heureuse à ses supporters, dans le sillage de son MVP Shai Gilgeous-Alexander, aux statistiques encore à la hauteur de son nouveau statut (34 points, 5 rebonds, 8 passes, 4 interceptions, 1 contre). Le MVP canadien a ainsi inscrit 72 points lors de ses deux premiers matchs de finale NBA, une réussite inédite.
"SGA" n'a connu aucun trou d'air, multipliant les tirs réussis à mi-distance et faisant planer une menace constante, tout en sachant distribuer aussi vers ses coéquipiers. Pour preuve, outre "SGA", quatre autres joueurs de son équipe ont inscrit 15 points ou plus (Alex Caruso, 20, Jalen Williams, 19, Aaron Wiggins, 18 et Chet Holmgren, 15), une première en finale NBA depuis Toronto en 2019.
A la différence du premier match, qui avait vu Haliburton inscrire le panier de la victoire dans la dernière seconde après une remontée de 15 points des Pacers, Indiana a un peu mené en début de rencontre, mais a vu le Thunder s'envoler lors du deuxième quart-temps.
Cette série au meilleur des sept rencontres se déplace désormais à Indianapolis, pour les matchs 3 et 4 mercredi et vendredi.
Six ans après son succès à Porto contre les Pays-Bas, le Portugal a enlevé la Ligue des Nations. A Munich, il a battu l'Espagne, tenante du titre, 5-3 aux tirs au but.
On en était resté à 2-2 après 120 minutes. Le capitaine de la Roja Alvaro Morata a été l'unique frappeur à ne pas marquer lors de cette séance. L'envoi du joueur du Galatasaray a été détourné par Diogo Costa. Ce gardien né en Suisse s'avance comme le héros de la soirée avec cette parade décisive. Il avait également été à son avantage lors des 120 minutes d'une rencontre malgré les deux bus encaissés.
L’Espagne a mené à deux reprises au score lors du temps réglementaire avec les réussites de Martin Zubimendi (21e) et de Mikel Ovarzabal (45e). Mais la Roja n’a pas été en mesure d’enfoncer le clou. Emmenés par un Nuno Mendes parfois irrésistible, les Portugais n’ont jamais abdiqué.
Le latéral du PSG signait le 1-1 sur un exploit personnel à la 26e avant d’offrir le 2-2 à Cristiano Ronaldo à la 61e. Buteur pour la 138e fois en sélection, CR7 n’a toutefois pas participé à la séance des tirs au but. Une gêne musculaire a conduit à son remplacement à la 88e.
A noter enfin la bonne performance de Sandro Schärer. Le meilleur arbitre suisse a su tenir son match malgré une nervosité palpable qui a saisi les joueurs au fil des minutes.
Indestructible Carlos Alcaraz ! L’Espagnol a cueilli très certainement l’un des titres du Grand Chelem les plus miraculeux de l’histoire du tennis.
Il a conservé sa couronne à Roland-Garros à l’issue d’une finale qui restera dans les annales. Carlos Alcaraz s’est imposé 4-6 6-7 (4/7) 6-4 7-6 (7/3) 7-6 (10/2) face au no 1 mondial Jannik Sinner après de 5h29’ de match pour la finale la plus longue du tournoi. Sa cinquième victoire lors de sa cinquième finale dans un tournoi du Grand Chelem n’a tenu qu’à un fil. Il a, en effet, écarté trois balles de match à 5-3 0-40 au quatrième set avant de réussir une bien improbable remontada.
Le joueur de Murcie a su exploiter pleinement le manque de relâchement de son adversaire au moment de conclure. Mais il aussi témoigné d’une force de caractère extraordinaire, avec ce refus de céder alors que tout semblait perdu face à ce Jannik Sinner, cet animal à sang froid que l’on pensait invincible.
Une fois revenu à deux manches partout, Carlos Alcaraz n’était toutefois pas au bout de ses peines même s’il devait signer le break d’entrée au cinquième set. Malgré ce physique qui le lâche trop souvent dès que les matches dépassent les 3h30’ de jeu, Jannik Sinner a eu l’immense mérite de se battre jusqu’à son dernier souffle. Mené 5-3, il revenait à 5-5 avant de se retrouver à nouveau à deux points de la victoire à 6-5 sur le service d’Alcaraz. Le dos au mur une seconde fois, Carlos Alcaraz sortait alors des coups presque magiques pour reprendre la main et conclure peut-être la plus belle finale de Roland-Garros sur un passing en coup droit.
Carlos Alcaraz conserve ainsi sa couronne à Roland-Garros. Victorieux des Masters 1000 de Monte-Carlo et de Rome, le protégé de Juan Carlos Ferrero n’aura concédé qu’une seule défaite cette année sur terre battue, face à Holger Rune en finale de l’ATP 500 de Barcelone. Il va sans doute prendre le temps de savourer cette incroyable victoire avant de tenter la passe de trois à Wimbledon.
La tournée de la Suisse donne l'occasion à Murat Yakin de trouver l'ossature de son équipe. Après la victoire contre le Mexique samedi (4-2), le Bâlois veut trouver une base plutôt qu'un onze type.
"J'aimerais avoir trouvé 6-7 joueurs qui formeront la base de l'équipe", a déclaré Murat Yakin, en faisant référence aux qualifications de la Coupe du monde 2026 qui débuteront en septembre. Le Bâlois estime que l'incertitude liée à la période des transferts et les préparations tronquées qui peuvent en résulter l'empêchent de plancher dès maintenant sur une équipe type qui affronterait le Kosovo à Bâle le 5 septembre.
"Il reste trois mois avant cette échéance et les états de formes de chacun peuvent changer", a justifié Yakin. "La fenêtre internationale de septembre a toujours été problématique. C'est pourquoi nous devons faire en sorte d'avoir un cadre élargi et compétitif."
Sierro en fait-il partie?
Gregor Kobel, Manuel Akanji, Ricardo Rodriguez, Granit Xhaka, Remo Freuler, Breel Embolo et Dan Ndoye seront vraisemblablement les noms cochés en priorité par le sélectionneur. Titularisé pour la troisième fois de suite en équipe de Suisse, Vincent Sierro semble également devenir petit à petit un homme fort de "Muri."
"A chaque fois qu'il a débuté ou qu'il est entré en jeu, il a toujours été constant et solide. Il sait où il doit se positionner, il est très intelligent et combine bien avec Granit et Remo", a jugé Yakin, visiblement convaincu par les performances du Valaisan, lequel a "de bonnes chances" d'intégrer cette fameuse "base".
En revanche, Ardon Jashari devra sans doute encore un peu attendre avant de devenir un cadre de l'équipe de Suisse. Pressenti pour débuter dans l'entrejeu en compagnie de Xhaka, le meilleur joueur du championnat belge a fait son apparition à la mi-temps en remplacement du Bâlois.
"J'ai parlé vendredi avec Ardon et je lui ai dit qu'il entrerait à son poste préférentiel, celui de numéro 6", a expliqué Yakin, qui semble donc plutôt voir le Zougois comme le remplaçant du capitaine de l'équipe de Suisse. "Ardon est très réaliste et raisonnable. Il sait qu'il doit encore travailler pour mériter sa place."
Rieder toujours apprécié
Malgré sa saison compliquée en club, Fabian Rieder continue d'avoir les faveurs du sélectionneur. Le Bernois a disputé l'intégralité de la rencontre face au Mexique. "Il est toujours à fond, j'aime sa volonté de courir, ses idées. Son but est venu récompenser sa performance", a apprécié Yakin.
Le forfait de Denis Zakaria a par contre changé les plans du Bâlois, qui avait clairement annoncé vouloir faire du Genevois un titulaire en défense centrale. Aligné avec Manuel Akanji, Aurèle Amenda a eu besoin d'un peu de temps pour entrer dans le match en raison de son manque de rythme (deux titularisations avec Francfort cette saison).
Après Cédric Zesiger, Stefan Gartenmann et Eray Cömert en mars, le Biennois a lui aussi pu montrer ce dont il était capable. Mais Gregor Kobel aimerait sans doute voir un peu de stabilité devant lui pour lui permettre d'enfin signer un premier blanchissage sous le maillot de l'équipe de Suisse.
La France a pris la troisième place de la Ligue des nations. A Stuttgart, elle a battu l'Allemagne 2-0 dans la petite finale grâce à des buts de Mbappé (45e) et Olise (84e).
Les Allemands ont payé cher leur manque d'efficacité. Ils ont en effet dominé en première mi-temps, sans parvenir à concrétiser plusieurs occasions nettes. Juste avant la pause, Mbappé a donné l'avantage aux Bleus contre le cours du jeu.
Le capitaine s'est ensuite mué en passeur sur le 2-0 inscrit en contre par Olise. Les Français ont été plus dominants en seconde période et auraient pu l'emporter plus nettement.
Les Suisses se sont mis en évidence à Leogang en cross country avec trois places sur le podium: Mathias Flückiger (2e) et Fabio Püntener (3e) côté masculin, et Ramona Forchini (3e) chez les dames.
La course messieurs a vu la première victoire à ce niveau du Tchèque Ondrej Cink, pourtant déjà âgé de 34 ans. Le vétéran bernois Flückiger (36 ans), hors du top 10 lors des trois premières courses de la saison, a réussi un joli retour parmi les meilleurs. Quant à l'Uranais Püntener (25 ans), c'est la première fois qu'il monte sur le podium.
La performance d'ensemble des Suisses a été renforcée par Lars Forster (5e), Filippo Colombo (6e) et Vital Albin (9e). Nino Schurter a lui terminé 11e.
Meilleur résultat égalé pour Forchini
Ramona Forchini a égalé son meilleur résultat en Coupe du monde. La cycliste du Toggenburg a pris la 3e place juste devant la Saint-Galloise Jolanda Neff.
Disputée dans des conditions difficiles, avec de la boue, cette épreuve a permis à Ramona Forchini de s'illustrer. Son précédent podium datait d'un peu moins de trois ans à Andorre. Jolanda Neff a aussi convaincu avec cette place d'honneur. La championne olympique de Toyko 2021 n'a plus gagné en Coupe du monde depuis trois ans. Une troisième Suissesse a terminé dans le top 10, à savoir Nicole Koller (8e).
La victoire est revenue à la Néerlandaise Puck Pieterse, qui a précédé de plus d'une minute la Néo-Zélandaise Samara Maxwell.
Luciano Spalletti quittera ses fonctions de sélectionneur de l'Italie au lendemain du match de qualification pour le Mondial 2026 contre la Moldavie. Cette rencontre aura lieu lundi.
"Nous avons discuté samedi avec le président de la Fédération italienne et il m'a été annoncé que je serai relevé de mes fonctions de sélectionneur de la Nazionale", a déclaré Spalletti en conférence de presse, deux jours après la déroute de son équipe face à la Norvège (3-0) à Oslo.
"Cela me déplait: compte tenu de la relation que nous avons, je n'avais absolument aucune intention d'abandonner. Surtout lorsque les choses ne vont pas bien, j'aurais préféré rester et faire mon travail", a-t-il poursuivi. "Mais il s'agit d'un licenciement et je dois l'accepter. J'ai toujours envisagé ce rôle en étant au service de la patrie et je veux faciliter l'avenir de l'équipe nationale. Je pense qu'il est juste de rechercher ce qu'il y a de mieux", a souligné l'ancien entraîneur de Naples.
Spalletti (66 ans) a succédé en août 2023 à Roberto Mancini, parti entraîner la sélection saoudienne. Son bilan à la tête de la Nazionale est de onze victoires, pour six nuls et six défaites.
Alors que l'Italie n'a pas participé aux deux dernières phases finales de la Coupe du monde (2018, 2022), la lourde défaite contre la Norvège lors de son premier match de qualification pour le Mondial 2026 lui a été fatale.
Pour lui succéder, deux noms reviennent avec insistance, celui de Claudio Ranieri qui a conduit l'AS Rome à la 5e place du championnat d'Italie, et celui de Stefano Pioli, ancien entraîneur de l'AC Milan, actuellement aux commandes du club saoudien d'Al-Nassr.
Tadej Pogacar a entamé la 77e édition du Dauphiné de la meilleure des façons. Le champion du monde slovène a remporté au sprint la 1re étape à Montuçon. Il s'est ainsi emparé du maillot jaune.
Dans un final explosif et surprenant, Pogacar s'est imposé au sprint devant Jonas Vingegaard, Mathieu van der Poel et Remco Evenepoel qui avaient formé une échappée royale et ont résisté de justesse au retour du peloton. C'est Vingegaard qui a attaqué à 5,5 km de l'arrivée, au sommet de la côte de Buffon, suivi par Van der Poel, Pogacar et le Colombien Santiago Buitrago.
Evenepoel a réussi rapidement à revenir sur ce petit groupe de superstars qui a ensuite foncé jusqu'à l'arrivée. Alors que le peloton soufflait dans leur nuque, Van der Poel a lancé le sprint, mais Pogacar a réussi à déborder tout le monde pour décrocher une victoire surprenante, y compris pour lui.
"Je ne m'attendais pas à ça. A deux kilomètres de l'arrivée, j'ai commencé à penser au sprint, mais logiquement il était pour Mathieu (van der Poel) qui est le plus rapide d'entre-nous", a expliqué le champion du monde. Le leader de l'équipe UAE a ainsi signé sa 96e victoire, la huitième déjà cette saison, alors qu'il n'avait plus couru depuis son triomphe à Liège-Bastogne-Liège le 27 avril.
Avec aussi les participations de Vingegaard, Evenepoel et Van der Poel, le plateau est exceptionnel cette année et voir ces quatre coureurs à l'avant dès la 1re étape promet une édition palpitante jusqu'au dénouement le week-end prochain dans les Alpes.
Marc Marquez (Ducati) s'est livré à une démonstration lors du Grand Prix d'Aragon MotoGP. L'Espagnol a signé la septième victoire de sa carrière sur le circuit d'Alcaniz, où il est très à l'aise.
L'octuple champion du monde a vécu un week-end parfait au Motorland d'Aragon: pole position et victoire en sprint samedi, puis triomphe dimanche dans la course principale assorti du tour le plus rapide. Le no 93 a ainsi fêté son 92e succès en championnat du monde, le 66e dans la catégorie reine.
Marc Marquez (32 ans) a fait la course en tête dès le départ. Au terme des 23 tours, il a devancé son frère Alex Marquez (Ducati-Gresini) de 1''107. Le podium a été complété par l'Italien Francesco Bagnaia (Ducati), à 2''029.
Avance accentuée
Après cette quatrième victoire de la saison, et aussi sept succès en huit sprints, le champion espagnol a encore accentué son avance au championnat du monde. Il compte désormais 233 points, soit 32 de plus que son frère cadet et déjà 93 sur son coéquipier Bagnaia. Marc Marquez semble vraiment bien parti pour aller cueillir un nouveau titre.
En Moto3, le Suisse Noah Dettwiler a manqué de peu de finir dans les points. Le Bâlois a en effet bouclé la course au 16e rang, mais à sept secondes du 15e. Il a effectué une belle remontée après s'être élancé en 24e position sur la grille.
Deux jours après les possibles adieux à Roland-Garros de Novak Djokovic, ses successeurs au sommet du tennis Jannik Sinner et Carlos Alcaraz s'affrontent pour une première en finale d'un Grand Chelem.
Le no 1 mondial et son dauphin qui se disputent ce dimanche l'un des quatre plus prestigieux trophées du tennis: le scénario rappelle furieusement les combats parfois homériques qui ont opposé les membres du "Big 4" (Roger Federer, Rafael Nadal, Novak Djokovic, Andy Murray) à Melbourne, Paris, Londres ou New York.
"Ca prendra du temps avant de pouvoir nous comparer" au quatuor d'élite, vainqueur de 69 titres du Grand Chelem, a estimé vendredi Jannik Sinner après sa victoire en demi-finale contre Djokovic.
"Je pense que chaque sport a besoin de rivalités", a développé le no 1 mondial. Celle qu'il entretient avec Alcaraz "pourrait peut-être" devenir l'un de ces antagonismes au long cours qui déchaînent les passions, a-t-il prudemment ajouté.
Pour Novak Djokovic aussi, "à ce stade, c'est un peu difficile" de comparer les époques.
Sinner et Alcaraz "vont devoir s'affronter pendant plus de dix ans au moins" pour soutenir la comparaison, a souligné le Serbe.
"Mais ils font sans aucun doute du bien au tennis, notre sport a besoin de leur rivalité", a poursuivi le vainqueur de 24 titres du Grand Chelem.
"Je suis sûr qu'on les verra soulever les plus grands trophées assez souvent" dans les prochaines années, a pressenti le "Djoker".
A vrai dire, le duopole est déjà bien installé: depuis l'Open d'Australie 2024, Sinner et Alcaraz ont fait main basse sur tous les trophées du Grand Chelem, avec un avantage au premier sur les tournois en dur et au second sur la terre battue et le gazon.
Première finale de Grand Chelem entre deux joueurs nés au XXIe siècle, le duel entre l'Italien de 23 ans et le tenant du titre espagnol de 22 ans sera déjà leur douzième affrontement.
Alcaraz mène 7 victoires à 4 et a remporté deux des trois finales qu'ils ont jouées l'un contre l'autre.
Plus récemment, Alcaraz a vaincu l'Italien devant ses tifosi, en finale du Masters 1000 de Rome disputé sur la surface ocre.
En 2022 cependant, Sinner l'avait emporté contre le Murcien en finale de l'ATP 250 d'Umag sur terre battue.
Le parcours porte d'Auteuil du premier Italien depuis 1976 à disputer la finale de Roland-Garros a en outre été nettement plus rectiligne que celui d'Alcaraz.
Le triple lauréat en Grand Chelem (Open d'Australie 2024 et 2025, US Open 2024) n'a pas concédé le moindre set en chemin, là où son cadet a remporté quatre de ses six matches en quatre sets, laissant échapper une manche contre des adversaires nettement moins bien classés que lui, comme le Hongrois Fabian Marozsan (ATP 56) au deuxième tour ou le Bosnien Damir Dzumhur (ATP 69) au troisième.
"Ca ne me préoccupe pas du tout de concéder quelques sets en Grand Chelem", a relativisé Carlos Alcaraz après sa victoire en demi-finale contre l'Italien Lorenzo Musetti (ATP 7).
Avec des matches au meilleur des cinq sets, "je sais que j'ai le temps et que je suis mentalement assez fort pour m'en remettre", a insisté l'Espagnol, quadruple lauréat en Grand Chelem (US Open 2022, Wimbledon 2023 et 2024, Roland-Garros 2024).
Mais "Jannik est le meilleur joueur de tennis du moment. Il a démoli chacun de ses adversaires jusqu'en demi-finale", a fait valoir Alcaraz avant que l'Italien ne batte Djokovic.
"Ca va être un bon dimanche pour les fans de tennis", s'est délecté par avance l'Espagnol.
Auteur d'une superbe fin de saison avec Bologne, Dan Ndoye poursuit sur sa lancée aux Etats-Unis. Le Vaudois a inscrit le troisième but de la Suisse face au Mexique samedi à Salt Lake City (4-2).
Son face-à-face perdu contre le gardien mexicain Raul Rangel à la 22e minute, juste après l'ouverture du score de Breel Embolo, aurait pu le faire douter. Mais Dan Ndoye a habilement ajusté sa finition lorsque l'occasion de faire le break s'est représentée en deuxième période.
"J'ai essayé de l'enrouler au deuxième poteau en première mi-temps et il a bien anticipé. Donc j'ai changé d'option à mon deuxième essai et c'est rentré", a apprécié l'attaquant en zone mixte. Sa frappe croisée au premier poteau a en effet surpris Rangel et permis à la Suisse de se mettre à l'abri après le 2-1 de Zeki Amdouni.
"J'ai amélioré mes statistiques en Italie et je dois maintenant trouver la même efficacité avec l'équipe de Suisse", a déclaré Ndoye, qui a marqué 8 buts cette saison en Serie A (1 seul en 2023/24). Sa réussite en finale de la Coupe d'Italie a également fait de lui le héros des supporters du Bologne FC, qui attendaient un trophée depuis 1974.
Devenu un membre pratiquement inamovible du onze de départ de Murat Yakin, Dan Ndoye, qui évoluait sur le flanc gauche de l'attaque samedi dans l'Utah, a d'ailleurs été désigné homme du match. "J'essaie de mettre à profit ma polyvalence. Je me sens bien à droite, à gauche, en pointe, peu importe le système", a-t-il expliqué.
Et même si la Suisse n'a pas été complètement souveraine face à la 17e nation au classement FIFA (la Suisse est 20e), la victoire est venue récompenser le labeur accompli sur le campus de l'Université de l'Utah. "On prend ces matches de préparation très au sérieux", a assuré Ndoye. "Et je pense qu'il y a des choses très intéressantes à retenir." A confirmer mardi (mercredi 2h00 en Suisse) à Nashville face aux Etats-Unis.
L'équipe de Suisse a entamé sa tournée américaine par une victoire samedi face au Mexique en match amical. La sélection de Murat Yakin s'est imposée 4-2 à Salt Lake City.
Ce premier match aux Etats-Unis n'a pas été parfait. La Suisse a paru fébrile par moments, mais elle s'est aussi montrée diablement efficace pour battre une formation mexicaine jamais facile à manoeuvrer.
Habitué des surprises, Yakin avait fait le choix d'aligner Aurèle Amenda en défense centrale et Silvan Widmer sur le flanc droit. Avec Fabian Rieder, titularisé en attaque, le Bâlois faisait confiance à trois hommes loin d'être indiscutables en club.
Le manque de rythme d'Amenda et de Widmer s'est d'ailleurs fait ressentir en début de match, même si le Biennois a pris confiance au fil des minutes dans un Rice-Eccles Stadium un brin moins rempli qu'annoncé (41'508), mais dans lequel les supporters mexicains ont mis une belle ambiance.
Les joueurs de Murat Yakin ont ensuite pris le contrôle du match et auraient pu faire le break avant la pause. Mais Dan Ndoye (22e) et Widmer (40e) ont buté sur Rangel tandis que Vincent Sierro (34e) a touché la barre transversale.
Les introductions d'Ardon Jashari (pour Granit Xhaka) et d'Ulisses Garcia (pour Rodriguez) après le thé ont quelque peu perturbé l'équilibre helvétique. Et c'est une intervention ratée du latéral gauche genevois qui a offert l'égalisation à la Tri (51e Gimenez).
La réduction du score rapide du Mexique à la 75e signée Angel Sepuvelda a donné l'espoir d'une remontée aux supporters de la Tri. Mais Fabian Rieder a assuré le succès des Suisses en fin de match (90e).
Forts de cette victoire, les hommes de Murat Yakin s'envoleront dimanche pour le Tennessee. Mardi à Nashville (2h00 en Suisse), ils défieront les Etats-Unis avec l'espoir de conclure cette tournée américaine sur un deuxième succès.
Ardon Jashari devra encore attendre avant de fêter sa première titularisation avec la Suisse. Murat Yakin a préféré aligner Vincent Sierro au milieu pour affronter le Mexique à Salt Lake City samedi.
Le forfait de Denis Zakaria a également changé les plans du sélectionneur, qui n'avait pas caché son envie d'aligner le Genevois dans une défense à trois. Il a finalement opté pour une ligne de quatre, dans laquelle Aurèle Amenda va faire la paire avec Manuel Akanji. Ricardo Rodriguez et Silvan Widmer devraient occuper les côtés.
La Suisse devrait selon toute vraisemblance évoluer dans un 4-3-3 avec Granit Xhaka, Remo Freuler et Sierro dans l'entrejeu et Dan Ndoye, Breel Embolo et Fabian Rieder en attaque.
La composition suisse: Kobel; Widmer, Amenda, Akanji, Rodriguez; Xhaka, Sierro, Freuler; Rieder, Embolo, Ndoye.
L'Angleterre a signé un troisième succès en trois matches lors des qualificatifs pour le Mondial 2026. Les Three Lions ont battu la modeste équipe d'Andorre 1-0 seulement.
Ils n'ont pas montré grand-chose, si ce n'est du côté de l'ailier Noni Madueke. Dans le stade de l'Espanyol, près de Barcelone, les vice-champions d'Europe ont longtemps buté sur la défense repliée de la 173e nation mondiale au classement FIFA.
Ils s'en sont sortis grâce à un centre de Madueke que le capitaine Harry Kane a repris en se jetant (50e). Ce but a permis au nouveau sélectionneur Thomas Tuchel de conserver un bilan immaculé avec trois victoires et aucun but encaissé, après les succès initiaux de mars contre l'Albanie (2-0) et la Lettonie (3-0).
Il n'a pas permis en revanche d'éviter quelques sifflets venus des spectateurs anglais, déçus au coup de sifflet final par le faible spectacle offert. "Ce n'était pas notre meilleure performance, je ne pense pas que beaucoup de gens s'en souviendront", a convenu Kane au micro du diffuseur ITV. "Mais nous pouvons en tirer des leçons. Il fait très chaud ici, le terrain est sec, les conditions sont probablement similaires à celles de la Coupe du monde l'année prochaine (au Mexique, aux Etats-Unis et au Canada)", a-t-il complété.
Coco Gauff (WTA 2) a remporté Roland-Garros pour la première fois. Au terme d'une finale à rebondissements, l'Américaine a battu la Biélorusse Aryna Sabalenka (WTA 1) en trois sets, 6-7 (5/7) 6-2 6-4.
Après 2h40 de lutte dans des conditions parfois rendues difficiles par le vent, Coco Gauff (21 ans) a décroché son deuxième titre du Grand Chelem après l'US Open en 2023. A Flushing Meadows, elle avait déjà battu Sabalenka à ce stade de la compétition.
L'Américaine a su rebondir après la perte de la manche initiale et a fait la différence grâce à sa régularité en fond de court. Elle a surtout commis moins d'erreurs que son adversaire, qui a payé un lourd tribut à la nervosité. Les deux joueuses ont souvent été mises en difficulté sur leur service. Rien que dans le premier set, il y a eu huit breaks.
Contre Sabalenka, l'histoire a pourtant mal commencé. Menée 4-1 par la Bélarusse, l'Américaine est revenue grâce à sa défense solide et aux trop nombreuses fautes directes de Sabalenka (32 dans le 1er set). Gauff a écarté deux balles de sets et mené 3-0 dans le tie-break avant d'être renversée par Sabalenka, qui a retrouvé un peu de justesse.
A l'image du match, c'est sur une faute directe de Sabalenka, la 70e de la finale, que Coco Gauff a converti sa deuxième balle de match, avant de s'effondrer au sol et de laisser exploser sa joie.