2000 lettres. Voilà la méthode choisie par Yverdon pour mettre en garde les adolescents contre les éventuels dérapages liés à la fête nationale. «L’idée était de dire: contrôlez ce que font vos enfants, il y a une ligne rouge à ne pas franchir entre le cadre festif et la pseudo-guérilla urbaine. D’autant que les sanctions peuvent être lourdes», explique Christian Weiler, municipal de la Sécurité publique dans le 24 Heures.
Les courriers, adressés aux familles avec des enfants de 11 à 18 ans, sensibilisaient également les jeunes aux risques représentés par les pétards, tant pour eux-mêmes que pour les voisins, les pompiers ou les policiers.
Il faut dire que la capitale du nord vaudois n'est pas épargnée par les violences à chaque 1er août. Celles-ci semblent même être devenues une tradition depuis près de 20 ans, notamment dans le quartier de la Villette. A chaque fête nationale, pétards, fusées et «petites bombes bricolées» sont lancées en direction des forces de l'ordre, raconte le 24 Heures.