Mathilde Mottet lors de la Grève féministe. Image: Instagram Mathilde Mottet
Après les politiciens vaudois Mathilde Marendaz et Samson Yemane, c'est au tour de la Valaisanne Mathilde Mottet d'être menacée par écrit. Les missives se ressemblent étrangement.
14.09.2023, 17:3514.09.2023, 20:54
La jeune politicienne valaisanne Mathilde Mottet a reçu une menace de mort par courrier, raconte-t-elle sur Instagram. La lettre de menace se trouvait dans la boîte aux lettres de ses parents, explique la socialiste sur le réseau social.
Fait troublant, ce courrier est presque identique à ceux reçus récemment par les politiciens vaudois Mathilde Marendaz et Samson Yemane.
Morceaux choisis de cette sinistre missive:
«Toi la sale pute de gouine qui a osé profaner notre drapeau »
«Tu vas brûler comme Jeanne d’Arc»
«Non, on ne va pas te tuer sale pute, mais t'handicaper à vie»
Le courrier commence donc par des insultes accusant Mathilde Mottet d'avoir «profané» le drapeau suisse en août dernier. Elle lui avait fait un doigt d'honneur lors de la fête nationale. Cette action qui a suscité la controverse visait à dénoncer les inégalités en Suisse.
Mathilde Mottet, candidate au Conseil national, a déclaré qu'elle porterait plainte, tout comme Mathilde Marendaz et Samson Yemane, qui avaient reçu des lettres similaires. Elle a également exprimé sa conviction, rapporte 24 Heures, que ces menaces provenaient de l'extrême droite.
Deux enquêtes ont été ouvertes par le Ministère public vaudois pour identifier les auteurs de ces menaces sur Mathilde Marendaz et Samson Yemane et les traduire en justice. (jah)
L'agression de cette femme dans un fitness est glaçante
Video: watson
Ceci pourrait également vous intéresser:
Immigration, électricité, recherche: au niveau technique, tous les problèmes sont résolus. Mais avant que le Conseil fédéral ne délibère sur les nouveaux accords européens et que la cheffe de la Commission Ursula von der Leyen puisse se rendre en Suisse, un point délicat doit encore être réglé.
Après des mois d'intenses négociations et plus de 170 réunions, les discussions avec l'UE sur une nouvelle réglementation des relations bilatérales arrivent à leur terme. La Commission européenne a informé les Etats membres que tous les problèmes essentiels avaient été résolus au niveau technique, rapporte CH Media (groupe auquel watson appartient).
