Une vache qui tire la langue pour boire de l'eau.Image: Boston Globe
La maladie de la langue bleue décime actuellement les troupeaux d'ovins et de bovins en Europe. La Confédération veut pouvoir homologuer les vaccins d'ici au printemps 2025, face à l'urgence.
La Confédération doit pouvoir homologuer les vaccins requis dans les situations d'urgence comme l'actuelle épizootie de maladie de la langue bleue, qui frappe les troupeaux en Europe. Une commission du Conseil des Etats a décidé mardi de déposer une motion dans ce sens.
«L'objectif est qu'un vaccin contre la maladie de la langue bleue soit autorisé en Suisse au plus tard au printemps 2025»
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Cette maladie, sans danger pour l'homme, décime les troupeaux d'ovins et de bovins, avec des taux de mortalité pouvant atteindre 70% dans certains élevages. Dans ce contexte, certains pays comme l'Allemagne autorisent la vaccination, même si les vaccins ne sont pas encore autorisés dans les Etats membres de l'UE et en Suisse.
Pour la commission de la science du Conseil des Etats, «on ne peut se permettre d'attendre et d'espérer qu'une autorisation soit accordée à temps». Dans sa motion, elle demande au Conseil fédéral de créer une base juridique ou de prendre les mesures nécessaires dans les meilleurs délais pour que les autorités suisses puissent, dans les situations d'urgence, homologuer les vaccins requis. (sda/ats)
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La Suisse a dû subir sept années de vaches maigres en matière de salaires. Du moins, c'est ce que révèle une statistique officielle. Mais ce n'est peut-être pas si simple. En tout cas, les prévisions sont bonnes pour 2025.
La Suisse doit se remettre d'un mauvais coup. Les salaires ont augmenté moins vite que les prix pendant trois années consécutives – le pouvoir d'achat a donc baissé en 2021, 2022 et 2023. Une telle baisse des salaires réels n'a jamais été enregistrée dans l'indice suisse des salaires, et les statistiques de l'Office fédéral de la statistique remontent tout de même à 1942. C'est donc un record négatif historique.
