Les autorités bernoises risquent d'avoir du pain sur la planche ce jeudi soir. Les groupements opposés aux mesures anti-covid ont rejeté la solution qui avait été proposée.
Le directeur de la sécurité de la Ville de Berne, Reto Nause, a évoqué la situation avec des représentants des Amis de la Constitution, du groupe «Mass-Voll» (la coupe est pleine) et des «Freiheitstrychler», en vue d'une manifestation prévue jeudi soir.
De l'avis de la ville, une solution avait été trouvée lors de ces négociations qui ont duré 4,5 heures mardi.
L'accord stipulait que:
Les organisations ont finalement rejeté cet accord quelques heures plus tard, a annoncé mercredi le Conseil municipal.
Les groupements d'opposition n'ont pas attendu bien longtemps pour lancer des appels à manifester quand même sur les réseaux sociaux.
Le groupe «Mass-Voll» a clamé mercredi, sur Twitter:
Die @Bern_Stadt wollte, dass wir auf unsere Grundrechte verzichten - zum Preis einer Bewilligung. Ebenso wurde die skandalöse Forderung gestellt, dass wir Verantwortung für den Schutz des Zauns übernehmen sollen. Diesen Wünschen kommen wir nicht nach.✊🏻💜https://t.co/V2Ceb3zk7E
— MASS-VOLL💜 (@mass_voll) September 22, 2021
«La ville de Berne voulait que nous renoncions à nos droits fondamentaux - au prix d'un droit à manifester. Elle a aussi émis l'exigence scandaleuse que nous prenions la responsabilité de respecter la clôture. Nous ne nous conformerons pas à ces demandes.»
Les autorités communales l'ont répété mercredi, elles ne toléreront aucune manifestation non autorisée. Cette position de fermeté fait suite aux débordements jeudi dernier devant le Palais fédéral.