Les CFF l'annonçaient début mai. En 2025, le train le plus rapide qui liera Genève et Lausanne prendra 39 minutes. C'est plus qu'en 2023 où, pour la même liaison, il faut actuellement compter 36 minutes, rappelle 24 heures qui a noté mardi 23 mai une autre différence: en 1953, le temps de parcours entre les deux capitales lémaniques était «de 32 minutes». Depuis quarante ans, le trafic ferroviaire suisse ne cesse donc de ralentir.
En cause, les travaux d’entretien et de modernisation des installations prévus pour les dix prochaines années, liste le quotidien vaudois. Parmi eux, le chantier de la gare de Lausanne, qui – rappelons-le – n’a toujours pas commencé. L'année de sa finalisation a cependant déjà été agendée à 2037.
Dans ces travaux, il a également été prévu de fiabiliser l'horaire de la Romandie. Un tel projet demande en effet une «réserve de temps», explique 24 heures. L’augmentation des flux de voyageurs dicte finalement l'allongement du temps de parcours entre Genève et Lausanne. Car plus de monde signifie plus d'arrêts ; lesquels peuvent de surcroît durer plus longtemps.
Yannick Parvex, secrétaire général de la Conférence des transports de Suisse occidentale (CTSO) explique à nos collègues:
(mndl)