Une campagne publicitaire de Swatch suscitait l'indignation sur les réseaux sociaux et des accusations de racisme, en raison d'une image d'un homme asiatique faisant le geste de brider ses yeux avec ses mains. La marque a retiré la publicité, mais les appels au boycott se faisaient virulents, notamment en provenance de Chine.
Les commentaires négatifs pleuvaient lundi sur Instagram, les utilisateurs du réseau social s'offusquant d'une campagne «raciste» et «discriminante» et priant les consommateurs de ne plus acheter les différentes marques du groupe Swatch.
Une image publicitaire pour la collection Swatch Essentials a particulièrement choqué sur le continent chinois, et au-delà: elle montre un mannequin asiatique tirant ses yeux vers le haut avec ses mains, imitant les «yeux bridés». Sur Instagram, un utilisateur commentait:
Dans une publication sur ce réseau social, Swatch assure avoir «pris note des récentes préoccupations concernant la représentation d'un mannequin dans les images de la collection Swatch Essentials» et avoir «immédiatement retiré» toutes les images concernées dans le monde entier.
La marque iconique du groupe basé à Bienne assure accorder la plus haute importance à cette question et a présenté ses «sincères excuses pour tout désagrément ou malentendu que cela aurait pu causer».
Les utilisateurs étaient de leur côté nombreux à estimer qu'affirmer qu'il s'agit d'un «malentendu» est «typiquement une attitude raciste». Contactée par l'agence AWP, Swatch n'était pas immédiatement disponible.
La Chine et Hong Kong représentent 24% des exportations du groupe Swatch et sont toujours son premier marché, malgré un fort recul dû à la crise du secteur immobilier. (ats)