Suisse
Conseil fédéral

Tests pour la récolte de signatures électroniques en Suisse

Le Conseil fédéral veut tester la récolte de signatures électroniques

La Confédération prévoit des essais pilotes pour la récolte électronique de signatures pour initiatives et référendums.
20.11.2024, 12:5920.11.2024, 12:59

La Confédération prépare le terrain pour autoriser des essais limités de récolte électronique de signatures, pour les initiatives et les référendums. Le Conseil fédéral en a décidé ainsi mercredi en s'appuyant sur un rapport.

L'analyse présente les chances et les risques de la collecte électronique de signatures sur les plans organisationnel, technique, juridique et institutionnel. Le Conseil fédéral a chargé la Chancellerie fédérale de mener un projet préliminaire, en vue d'essais pratiques limités de récolte numérique, lit-on dans un communiqué.

Tests en vue pour la récolte de signatures électroniques en Suisse.
Le système de récolte de paraphes pourrait être optimisé, estime la Confédération.Image: Shutterstock

Le système actuel de récoltes des signatures, fondé sur le papier, présente un potentiel de modernisation, constate le rapport, qui tient compte des récentes affaires de falsifications présumées de signatures pour des initiatives au niveau fédéral.

Mais «le modèle numérique présente de nouveaux risques et sa fiabilité et la confiance que le public est susceptible de lui accorder dépendent dans une très large mesure de sa conception», note encore le Conseil fédéral. (jah/ats)

Chips au pastis? On a testé pour que vous n'ayez pas à le faire
Video: watson
Ceci pourrait également vous intéresser:
Avez-vous quelque chose à nous dire ?
Avez-vous une remarque ou avez-vous découvert une erreur ? Vous pouvez nous transmettre votre message via le formulaire.
3 Commentaires
Comme nous voulons continuer à modérer personnellement les débats de commentaires, nous sommes obligés de fermer la fonction de commentaire 72 heures après la publication d’un article. Merci de votre compréhension!
3
La Suisse s'attaque à la flotte fantôme russe
Alors que l'UE a renforcé fin octobre ses sanctions concernant la Russie et le Bélarus, le Conseil fédéral a décidé vendredi de reprendre certaines des mesures, qui entreront en vigueur samedi. La flotte fantôme russe est notamment ciblée.
Cette flotte, qui comprend entre 600 et 1400 navires selon l'UE, permet à la Russie de continuer à exporter son pétrole brut, en dépit des sanctions occidentales. Les personnes et entités visées appartiennent ou sont associées au complexe militaro-industriel russe ou au secteur énergétique russe. Des entreprises qui gèrent des navires de la flotte fantôme sont aussi dans le viseur.
L’article