Les auto-tests contre le coronavirus se font de plus en plus rares en Suisse, constate la présidente de pharmaSuisse, Martine Ruggli.Image: sda
Dans un entretien à la Berner Zeitung, la patronne de la faîtière des pharmacies suisses tire la sonnette d'alarme face à une potentielle pénurie de tests à faire soi-même.
16.12.2021, 05:5416.12.2021, 08:44
Les autotests contre le coronavirus se font de plus en plus rares en Suisse, constate la présidente de pharmaSuisse, Martine Ruggli. La demande de tests est tellement forte dans tout le pays que le matériel risque de manquer, ajoute-t-elle.
«Les tests à faire soi-même sont fabriqués sur la même base et par les mêmes entreprises que les tests antigéniques rapides proposés dans les pharmacies, les centres de dépistage et les cabinets médicaux»
Martine Ruggliberner zeitung La présidente de la société suisse des pharmaciens, qui s'est exprimée dans le Berner Zeitung, recommande aux personnes voulant se faire tester de prendre rendez-vous pour un test antigénique ou un test PCR. Pour les auto-tests, moins fiables, elle espère que les fabricants Roche et Abbott pourront en produire plus.
Si le Conseil fédéral devait introduire la règle des 2G+, ce qui signifie que les personnes vaccinées ou guéries (Geimpfte et Genesende en allemand) ont également besoin d'un test, la situation pourrait devenir problématique, note-t-elle. «Il faudrait d'abord voir avec les fabricants s'ils peuvent augmenter leur production».
Décision vendredi, un aperçu ici:
Cependant, Martine Ruggli remarque encore un autre problème avec les capacités de tests des laboratoires. «Nous sommes déjà à la limite. Beaucoup de gens n'obtiennent plus de rendez-vous. Le personnel nécessaire manque. En de nombreux endroits, des centres de tests ont été fermés.» (ats/jch)
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