Daniel Koch a joué un rôle important au début de la pandémie de Covid, en 2020. Malgré la vague estivale en Suisse, lui n'est pas plus inquiet que ça et juge de nouvelles mesures inutiles.
19.07.2022, 11:4619.07.2022, 19:36
Interrogé par Blick, l'ancien directeur de la division «Maladies transmissibles» de l'OFSP a déclaré ne pas être inquiet par cette vague estivale. Pour lui, le Covid «pas plus dangereux qu'une grippe» et imposer de nouvelles mesures à la population serait «totalement injustifié», peut-on lire dans le média suisse mardi.
«Nous sommes exactement là où je nous voyais il y a deux ans», estime-t-il, alors qu'il affirmait, à l'époque, que le virus serait de l'histoire ancienne en été 2022. Or, cela ne semble pas être le cas.
En effet, les personnes de plus de 80 ans reçoivent actuellement leur quatrième dose de vaccin, et la Suisse traverse une vague estivale de Covid poussant les plus malades à se placer en isolement. Quant aux experts, ils semblent déjà inquiets par l'arrivée de l'automne.
A propos de la vague estivale de Covid...
«Il faut être conscient que le Covid-19 est le seul virus que nous testons aussi largement. Si nous faisions de même avec d’autres virus du rhume, nous observerions aussi une vague estivale de temps en temps.»
De nouvelles mesures inutiles
Le retraité estime que le virus prend, aujourd'hui, une place trop importante. Il se dit même surpris «que les autorités sanitaires se concentrent encore autant sur le Covid». Pour lui, imposer de nouvelles mesures comme le port du masque serait «totalement injustifié».
L'homme âgé de 67 ans est davantage inquiet par la guerre en Ukraine que par le Covid. Toujours selon le Blick, l'ancien directeur a accueilli un réfugié ukrainien ainsi que son fils chez lui, à Berne. Une période qu'il a décrite de «très intense». (sia)
Copin comme cochon: la fin des restrictions Covid
Video: watson
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Pour le politologue René Knüsel, Viola Amherd a «pris des risques» en plaidant pour un rapprochement accru de la Suisse avec l'Otan. Et puis, la conseillère fédérale n'avait peut-être plus l'énergie nécessaire pour diriger le Département de la défense.
Viola Amherd jette l’éponge. Comment expliquez-vous cette décision?
René Knüsel: L’UDC exigeait sa démission. Cette demande entre sûrement en ligne de compte dans sa décision de quitter le Conseil fédéral. Les appels à la démission font partie du jeu politique. Cela dit, je ne vois pas de raisons objectives, pour Mme Amherd, de quitter le Conseil fédéral et le Département de la défense (DDPS), aujourd’hui plus qu’hier. On lui reproche des dysfonctionnements, les drones achetés à Israël et toujours pas opérationnels, entre autres, mais des dysfonctionnements, il y a en toujours eu dans l'armée suisse. L'affaire des Mirage, dans les années 60, avait toutefois contraint le chef de ce qui s’appelait alors le Département militaire fédéral, Paul Chaudet, à démissionner.