Le nouveau dirigeant reconnaît la nécessité de discussions urgentes avec les syndicats dans un entretien diffusé samedi par les journaux alémaniques de Tamedia.
«Je ne veux pas dire par là que nous devons accepter sans réfléchir chacune de leurs revendications», avertit-il. Mais la convention collective de travail (CCT) assure la stabilité dans la branche, relève-t-il.
Il note que la situation actuelle est mauvaise pour l'image de la branche.
HotellerieSuisse, qui fait partie des partenaires contractuels de la CCT, veut renégocier «afin d'offrir aux collaborateurs une attractivité supplémentaire», avait déclaré en janvier son président Martin von Moos. Il critiquait le fait que GastroSuisse ne veuille pas entrer dans les négociations.
Cette dernière avait décidé il y a cinq ans de suspendre les négociations pour une nouvelle CCT. L'ancien président de la fédération de l'hôtellerie et de la restauration, Casimir Platzer, déclarait en janvier que les discussions étaient suspendues «jusqu'à ce que les syndicats cessent d'écraser des points importants de la CCT par des dispositions légales».
Il faisait référence, selon Stefan Unternährer, qui a dirigé les négociations pour des organisations de travailleurs, à la participation des syndicats Unia et Syna à la récolte de signatures dans deux cantons pour des initiatives sur un salaire minimal. (ats/vz)