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Une étude inédite démontre que le commerce de contrefaçons coûte des milliards de francs et des milliers d'emplois aux entreprises suisses.
23.03.2021, 14:0323.03.2021, 18:05
«L'économie helvétique a été flouée». Pour l'OCDE et l'Institut Fédéral de la Propriété Intellectuelle (IPI), les contrefaçons de montres, d'appareils ménagers et de médicaments ont fait perdre 4,5 milliards de francs à la Suisse, rien qu'en 2018. Ce montant représente 1.5% des exportations suisses.
L'OCDE, c'est quoi?
La mission de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) est de promouvoir et d'améliorer le bien-être économique et social partout dans le monde. Pour ce faire, elle travaille avec les gouvernements pour comprendre quel sont les moteurs de changement économique, social et environnemental de chaque pays. L'organisation compte 37 pays membres, répartis sur l’ensemble du globe, de l’Amérique du Nord et du Sud à l’Europe et jusqu’à l’Asie-Pacifique.
Pensant se procurer un original, des consommateurs du monde entier ont dépensé plus de deux milliards de francs pour de faux produits suisses. Selon l'enquête de l'OCDE, ces faux produits proviennent en majorité de Chine, de Hong Kong, de Singapour et de Turquie. L'Inde, a elle, «contribué à la contrefaçon de médicaments».
En l'absence de contrefaçons, les entreprises suisses «auraient pu proposer plus de 10 000 postes de travail supplémentaires en 2018». En d'autres termes, l'industrie horlogère et des bijoux a «perdu» quatre emplois sur dix.
Pour contrer cette pratique, l'IPI propose deux solutions:
- Consentir à des efforts encore plus importants pour inscrire dans les accords de libre-échange des standards minimaux, en vue de faire respecter les droits de propriété intellectuelle.
- Découvrir et faire cesser les activités des contrefacteurs là où débute la violation des droits. (ats)
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