La passation de pouvoir a eu lieu: Guy Parmelin a téléphoné, vendredi, à Ignazio Cassis pour lui remettre la présidence de la Confédération. Pas de grande cérémonie d'intronisation donc.
Sur Twitter, le président sortant a souhaité à son successeur «bonne chance». Il continuera d'ailleurs de travailler avec lui. Guy Parmelin est le ministre suisse de l'Economie après tout.
Bonne chance au nouveau président de la Confédération @ignaziocassis🍀 Je me réjouis de continuer à travailler à vos côtés au Conseil fédéral 🤝 Ensemble, nous relèverons les défis de la nouvelle année ! #Bundesrat https://t.co/e3UmCAPO1Y
— Guy Parmelin (@ParmelinG) December 31, 2021
De son côté, le nouveau président – accessoirement ministre des Affaires étrangères – a remercié son prédécesseur:
Merci à mon collègue @ParmelinG pour son excellent travail en 2021 et pour le passage de témoin chaleureux 🙏 Je suis honoré de reprendre cette responsabilité en 2022 et vous souhaite à tous et à toutes, malgré les circonstances, une bonne transition vers la nouvelle année. https://t.co/PPfChZ35nW
— Ignazio Cassis (@ignaziocassis) December 31, 2021
Donc tout se passe bien en Suisse où le rôle du président est surtout honorifique. Ignazio Cassis, élu début décembre, présidera le Conseil fédéral et dirigera les séances du gouvernement. En gros, il gérera l'agenda. Il a aussi le pouvoir d'adresser ses vœux au peuple suisse pour le Nouvel An et aussi celui de choisir la photo du Conseil fédéral. Ici, celle de cette année (en Gif) 👇.
Si la passation de pouvoir s'est passée dans le plus grand des calmes et en toute courtoisie, on notera que sur les réseaux sociaux, Twitter et Facebook, rien n'était encore très clair... Voici ce que l'on pouvait encore lire, ce 1er janvier aux alentours de 18 heures.
Un fait plutôt amusant et symbole d'une démocratie apaisée, malgré la crise sanitaire.