Suisse
Féminisme

Manif féministe à Zurich, la police utilise du spray au poivre

Image
Image: ajour magazin/twitter

Manif féministe à Zurich, la police utilise du spray au poivre

La police est intervenue pour disperser une manifestation féministe non autorisée à Zurich. Près de 1000 personnes se seraient jointes au cortège.
06.03.2021, 17:3706.03.2021, 17:59

Des centaines de femmes se sont réunies samedi après-midi à Zurich pour une manifestation non autorisée, lancée par le collectif zurichois de la grève féministe (Feministisches Streikkollektiv Zürich)

Intervenue sur les lieux, la police de la ville de Zurich a utilisé du spray au poivre et a déployé des canons à eau. Plusieurs personnes ont été emmenées.

Sur Twitter, la police a fait savoir qu'elle ne tolérerait pas les rassemblements interdits. «Nous continuerons à contrôler, signaler et par conséquent poursuivre toute personne qui ne se conforme pas»:

Vers 16h30, un cortège d'environ 300 personnes s'est mis en marche. La police a empêché à plusieurs reprises les manifestants de marcher.

Changement de stratégie

Selon le Tages-Anzeiger, près de 1000 personnes se sont jointes au cortège. La police semble avoir changé de tactique, et laisse marcher les manifestants jusqu'à nouvel ordre.

(dfr)

Ceci pourrait également vous intéresser:
As-tu quelque chose à nous dire ?
As-tu une remarque pertinente ou as-tu découvert une erreur ? Tu peux volontiers nous transmettre ton message via le formulaire.
1 Commentaire
Comme nous voulons continuer à modérer personnellement les débats de commentaires, nous sommes obligés de fermer la fonction de commentaire 72 heures après la publication d’un article. Merci de votre compréhension!
1
«Le grand bal des faux-culs»: la droite genevoise vit sa Saint-Barthélemy
Les partis de la droite genevoise, Centre compris, se déchirent suite à la défaite de l'UDC Lionel Dugerdil face au vert Nicolas Walder, dimanche. Le début d'une grande clarification ou d'une longue guerre de religion.
Ne soyons pas excessifs: à Genève, le camp bourgeois connaît sa Saint-Barthélemy, l'un des épisodes les plus sanglants des guerres de religion, en 1572, en France. Sur les réseaux sociaux, aux yeux de tous, les couteaux sont tirés. En cause, la rupture d’un accord qui avait la solidité d’une épaisseur de glace un 15 août sur le Léman.
L’article