Les taxis genevois sont dans la tourmente, rapporte la Tribune de Genève. Des entreprises frauduleuses, très bien référencées sur les moteurs de recherche et même sponsorisées dans les résultats Google leur causent un important manque à gagner. Le secrétaire de la Fédération genevoise des taxis officiels (FGTO), José Gonçalves, raconte:
La Tribune de Genève relate le cas d'une femme ayant eu à payer 55 francs pour un simple trajet entre les quartiers de Plainpalais et des Pâquis. Une situation que les taxis officiels dénoncent.
D'après ces derniers, des réseaux organisés sur l'application Telegram seraient à l'origine de ces prestations aux prix exagérés. Ces centrales clandestines ne disposeraient en outre pas des autorisations cantonales nécessaires pour exercer une telle activité et représentent, selon la fédération, un danger pour le public. José Gonçalves déplore:
Une démarche auprès de la police du commerce et de lutte contre le travail au noir (PCTN) aurait été lancée, sans succès. Omar Bennani, membre du bureau, peste:
La FGTO donne quelques indications pour bien identifier les taxis authentiques des faux; la présence d'une bombonne jaune sur le toit et d'un taximètre, l'écusson genevois sur les portières et des plaques allant de un à quatre chiffres.
Pour résoudre le problème, la FGTO demande plus de contrôles et la création d'une cyberbrigade pour repérer les sites fallacieux. Une proposition de l'UDC faite en 2021 au Grand Conseil pour réguler ces revendeurs de courses n'avait pas abouti.
Interrogé par la Tribune de Genève, le Département de l’économie et de l’emploi assure «que toute information portée à sa connaissance est dûment traitée». Pour la police cantonale, même son de cloche:
(ysc)