La rumeur court depuis plusieurs jours dans les couloirs du pouvoir genevois: Antonio Hodgers, figure de proue des Verts et chef du Département du territoire, s’apprêterait à quitter le Conseil d’Etat selon la Tribune de Genève. Une rumeur que n’a pas confirmée le principal intéressé.
Mais selon plusieurs sources concordantes citées par le journal genevois, une annonce serait imminente. Un choix du politicien qui, toutefois, n'a pas été expliqué par le journal.
Si elle se confirmait, cette décision aurait de quoi surprendre. Antonio Hodgers avait été réélu sans accroc en 2023 pour un troisième mandat consécutif de cinq ans. Un départ en cours de route ne manquerait pas de faire jaser, d’autant plus qu’il est désormais le seul représentant des Verts au gouvernement cantonal, depuis l’échec de Fabienne Fischer à conserver son siège l’an dernier.
Le départ d’Hodgers entraînerait l’organisation d’une élection partielle, probablement à l’automne. Septembre est évoqué par le journal genevois, le temps que la machine électorale se mette en marche et que l’été passe. Ce serait la deuxième partielle en trois ans pour Genève, un cas de figure peu fréquent dans le canton.
Mais les Verts aborderaient ce nouveau scrutin dans une position affaiblie. Leur dynamique est en berne après des déconvenues électorales successives, tant aux cantonales de 2023 qu’aux municipales du printemps 2024. Dans ce contexte, il leur faudra rapidement trouver une ou un candidat solide. Le vivier, murmure-t-on, n’est pas pléthorique. Un conseiller administratif, un député, voire un élu fédéral pourrait être tenté, écrit le journal, mais la concurrence s’annonce rude.
Du PLR à l’UDC en passant par le MCG, les adversaires des Verts genevois sont déjà sur les rangs, bien décidés à profiter d’une brèche ouverte. (max)
