Quelque 160 femmes du syndicat Unia se préparent à «une nouvelle grande grève» le 14 juin de l’année prochaine pour protester contre les discriminations. Au terme d’une réunion conclue samedi à Bellinzone, elles ont affirmé leur rejet de la réforme de l’AVS.
Les participantes s’étaient retrouvées pendant deux jours au Tessin à l’occasion de la «Conférence des trois pays» et de la 11e conférence des femmes d’Unia, annonce le syndicat dans un communiqué.
Elles ont dit non au relèvement de l’âge de la retraite des femmes prévu par AVS 21. Divers ateliers prônant un «syndicalisme féministe» ont aussi été organisés, sur différents thèmes tels que:
Les discussions sur l’AVS ont fait ressortir que trop souvent, les salaires des femmes restent bas en raison des temps partiels qui leur sont imposés, observe Unia. Leur 2e pilier est également moindre.
A l’âge de la retraite, elles touchent un tiers de rente en moins que les hommes, déplore le syndicat, qui réclame une hausse des salaires et des rentes plutôt qu’un relèvement de l’âge de la retraite des femmes.
Pour cette raison, les femmes ont décidé de se mobiliser le 14 juin prochain mais davantage encore le 14 juin 2023. «Cette date en 2023 marquera à nouveau l’histoire des luttes féminines en Suisse», annonce encore le communiqué. (sda/ats)