«Le Conseil fédéral a adopté des plans pour l'approvisionnement en énergie et pour l'information de la population», a affirmé Ignazio Cassis dans un entretien diffusé vendredi par le Blick. Il ne cache cependant pas l'existence d'une certaine incertitude pour la Suisse.
Il rejette en revanche l'idée d'appeler la population à économiser l'énergie, comme en Allemagne. «La Suisse n'est pas l'Allemagne», déclare-t-il, précisant que la situation est différente.
La probabilité d'un black-out en Suisse est faible, car le pays est peu dépendant des énergies fossiles pour son électricité, explique le ministre des affaires étrangères. L'énergie utilisée en Suisse est avant tout d'origine hydraulique et nucléaire, ajoute-t-il.
Le président de Swissgas André Dosé avait vivement critiqué jeudi le Conseil fédéral dans la Neue Zuercher Zeitung. «Il ne faut pas grand-chose pour que l'approvisionnement en gaz se fasse rare», a-t-il lancé, précisant que la Suisse ne se rendait pas compte à quel point la situation est dangereuse.
(ats/sia)