«Pour avoir fui un contrôle nocturne, le conseiller communal est reconnu coupable d’entrave aux mesures de constatation de l’incapacité de conduire un véhicule», révèle ce mardi le 24 heures.
Pour comprendre ce qu'il s'est passé, il faut remonter à l'été 2023, plus précisément dans la nuit du 24 juillet aux alentours d'une heure du matin. Dans les rues de la Vigie, à Lausanne, un élu PLR roule sur son vélo électrique, «un véhicule assimilé à un cyclomoteur léger», précise le quotidien.
Il tombe alors sur un policier qui lui ordonne de s'arrêter. Antoine Piguet refuse et continue sa trajectoire, empruntant même une surface interdite au trafic pour poursuivre sa route. «Le policier a tenté de l’attraper. Sans succès», poursuit le 24 heures.
Les forces de l'ordre perdent le fuyard de vue, mais finiront par retrouver son vélo dans la cage d'escalier de l'immeuble dans lequel il habite. Les policiers iront jusqu'à toquer à la porte du conseiller communal, mais sans obtenir de réponse.
Selon le procureur en charge du dossier, «le prévenu s’est volontairement soustrait au contrôle de son état physique dont il ne pouvait ignorer qu’il serait contrôlé en cas d’interpellation», écrit le 24 heures.
Au final, Antoine Piguet a été condamné à une peine pécuniaire de 1200 francs, assortie d'un délai de sursis de trois ans, d'une amende de 300 francs et de 200 francs de frais de procédure.
En février 2024, juste après sa condamnation, l'élu a démissionné du Conseil communal lausannois, «une coïncidence» selon ses dires. (ag)