La Geneva Pride fait son retour après un an d'absence
La Geneva Pride aura lieu du 8 au 12 septembre. Le point d'orgue de la manifestation, qui a pour objectif de visibiliser les minorités LGBT cette année, sera la Marche des Fiertés. Elle se déroulera le 11 septembre.
Après un an d'absence dû au Covid, une série d'événements destinés à relancer la mobilisation a réuni quelques centaines de personnes à Genève fin juin.
35 000 personnes sont attendues
Les attentes sont grandes. À l'instar de l'édition 2019, les organisateurs espèrent que la manifestation réunira entre 35 000 et 40 000 personnes. Cette dernière s'élancera depuis le Quai Wilson dans les rues de la cité, décorées aux couleurs arc-en-ciel par la Ville de Genève à cette occasion, à 14h.
Et les associations de Suisse Romande aussi. 60 participeront à cette marche ouverte à tous.
Cinq jours de fierté
En parallèle de la marche, Geneva Pride organise une série d'événements militants et culturels au parc des Bastions. Le village de la Pride comptera deux scènes, l'une festive et l'autre pour des débats. Une trentaine d'associations LGBTIQ+ romandes seront présentes.
Le programme de cette semaine des Fiertés prévoit une thématique par jour. A savoir:
- Littérature, le mercredi
- Personnes racisées, le jeudi
- Travail et santé, le vendredi
- Programmation féminine, le samedi soir
Attention. Le masque et le pass Covid seront exigés pour l'entrée au village. L'ensemble de la manifestation aura lieu conformément aux consignes sanitaires en vigueur, souligne Daphné Villet.
Une lutte constante
Les droits LGBT avancent doucement, mais sûrement en Suisse. À travers leur dossier de presse, Geneva Pride s'exprime sur ce «long» chemin parcouru:
Elle met aussi en avant les progrès accomplis en 2020, comme la norme pénale antiraciste étendue à la protection contre l’homophobie en février, le changement de sexe à l’état civil facilité ou encore le mariage pour tous, approuvé par le Parlement en décembre.
Le peuple suisse devra quand même voter le 26 septembre sur ce changement de loi, comme l'a rappelé le coprésident. Favorables à la loi, les Jeunes PLR suisses sont les bienvenus, a-t-il assuré. Après la crise interne déclenchée par son «non» à la loi, la section genevoise de la formation doit revoter sur son mot d'ordre le 6 septembre. (ats/fag)
