
Rudolf Hauri, Tanja Stadler et Patrick Mathys s'expriment souvent lors des points presse de l'Office fédéral de la santé publique de Suisse (OFSP).Image: Keystone/Shutterstock
C'est le nouveau variant du coronavirus qui a occupé les experts de l'OFSP pendant leur point de presse mardi. Vous l'avez raté? Récap' en punchlines.
28.12.2021, 16:0028.12.2021, 17:19
La conférence de presse commence avec quatre constats, d'abord:
«Omicron se propage extrêmement rapidement»
Patrick Mathys, responsable de la section Gestion de crise et coopération internationale, OFSP
Ensuite:
«Omicron est devenu le variant dominant en Suisse»
Patrick Mathys
A tel point que:
«Nous nous attendons à ce qu'Omicron couvre 100% des cas dans les semaines à venir»
Tanja Stadler, présidente du Groupe de travail scientifique national sur la Covid-19
Et pour finir:
«Nos hypothèses se confirment, le nouveau variant est, en effet, nettement plus contagieux que Delta»
Patrick Mathys
Les fêtes ont-elles joué un rôle?
«Il est encore un peu tôt pour voir l'effet de Noël sur les contaminations, mais on s'attend à une augmentation des cas»
Tanja Stadler
Quant à la gravité des cas Omicron, que sait-on?
«Elle se situe probablement entre les variants de début 2020 et le variant Delta»
Tanja Stadler
Donc, les vaccins sont efficaces?
«La vaccination est moins efficace contre Omicron. Par exemple, la protection contre les maladies graves n'est que de 70% avec deux doses, avec Delta, elle était d'environ 90%»
Tanja Stadler
Quelle est la solution, selon les experts?
«Si les gens reçoivent maintenant une troisième vaccination, de nombreuses hospitalisations pourront être évitées»
Tanja Stadler
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Les directives ne changent pas:
«Nous devrons probablement réduire les contacts. Nous pouvons tous contribuer à ce qu'Omicron ne puisse pas se propager aussi loin. Ce n'est vraiment pas si compliqué»
Patrick Mathys
Malgré tout, selon tous les scénarios développés, une seule répercussion:
«Nous devons nous préparer au fait que de nombreuses personnes seront en quarantaine. Mais la Suisse fonctionnera encore si 20 000 personnes sont en quarantaine»
Tanja Stadler
La Suisse se classe à la 21e place d'une liste évaluant les efforts menés par 63 pays dans la lutte contre le réchauffement. La politique climatique helvétique, qualifiée de «faible», plombe son score général.
La Suisse ne fait pas assez pour lutter contre la crise climatique. C'est ce qui ressort, en substance, du «Climate Change Performance Index» (CCPI) 2024, présenté ce vendredi dans le cadre de la COP28 à Dubaï. Chaque année, ce classement évalue les efforts menés pour atténuer les effets du réchauffement global par 63 pays considérés comme les plus gros émetteurs de gaz à effet de serre au monde.