On savait depuis quelques jours que l'initiative populaire fédérale «SaferPhone» pour une meilleure protection contre les rayonnements des antennes de la téléphonie mobile avait échoué.
Fait piquant, la Chancellerie fédérale vient d'annoncer le nombre de signatures valables que la commission lui a soumises: une seule.
Selon le rapport publié jeudi dans la Feuille fédérale, cela a même été officiellement certifié. Que s'est-il passé? Est-ce un record? Autant de questions qui se posent ce soir et qui restent a éclairer.
Ce qui est clair, en revanche, c'est que l'initiative aurait eu besoin de 100 000 signatures valides pour que le peuple suisse vote à son sujet. Selon les mots laconiques de la Chancellerie fédérale, ce quota a été «manqué de plus de la moitié».
Selon le communiqué de presse du comité d'initiative «Saferphone», le projet sera retiré et la collecte de signatures terminée. Les objectifs de l'initiative seront poursuivis de diverses manières, y compris à travers des interventions aux Chambres fédérales.
L'association Frequencia a été fondée en 2019 pour manifester contre l'introduction de la 5G. Selon divers médias, l'organisation avait attiré l'attention, par le passé, à coup de déclarations polémiques.
Les initiateurs de «SaferPhone» veulent, au départ, s'assurer que la protection de la santé contre «l'électrosmog», les rayonnements non ionisants (NIS), soit ancrée dans la Constitution fédérale.
La même chose devrait s'appliquer au rayonnement des téléphones portables «comme à d'autres influences potentiellement toxiques», ont écrit les initiateurs dans leur communiqué. Ils demandent donc que les réseaux de fibre optique soient choisis à la place des antennes de téléphonie mobile.
(sda)