Suisse
Police

Les polices romandes peinent à recruter

Les deux hommes sont bien connus des services de police de Suisse romande (archives).
Les postulations d'aspirants policiers «stagnent, voire diminuent dans certains cantons romands», explique la RTS.Image prétexte: sda

Les polices romandes font face une pénurie

Alors que les besoins en effectifs sont pressants, les polices romandes peinent à susciter de nouvelles vocations, indique la RTS.
27.04.2023, 20:5128.04.2023, 07:40
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Les postulations d'aspirants policiers «stagnent, voire diminuent dans certains cantons romands», explique la RTS ce jeudi. Or, le nombre d'emplois vacants dépasse toujours les 100 000 en Suisse. Et les besoins en effectifs sont pressants dans certains secteurs, à l'instar de Neuchâtel, où le centre fédéral de requérants d'asile génère un sentiment d'insécurité.

Mais octroyer des forces supplémentaires - soit cinq places de travail dans le cas évoqué - n'est pas aussi aisé, et la police cantonale dit devoir compter sur la relève. En cause? La difficulté «d'attirer des agents déjà en poste ailleurs». De surcroît, comme l'explique le commandant de la Police cantonale neuchâteloise Pascal Lüthi au micro de la RTS:

«Entre la candidature et le déploiement d'un agent sur le terrain, il s'écoule entre dix-huit mois et deux ans»

La jeune génération serait en outre plus regardante qu'avant sur certains critères, notamment en ce qui concerne l'équilibre entre vie privée et professionnelle. Enfin, la concurrence salariale est un élément qui pèse dans la balance, non seulement entre secteur privé et public, mais également entre cantons.

Cette année, quelque 200 aspirants romands ont répondu à l'appel pour grossir les rangs des polices cantonales, achève la RTS.

(jod)

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