Le rejet populaire scelle la fin d'une A1 à six voies, selon Rösti
L'élargissement à six voies de l'autoroute A1 entre Lausanne et Genève et entre Berne et Zurich est à jeter aux oubliettes, estime Albert Rösti. Le rejet par le peuple suisse d'extensions partielles le week-end dernier sonne le glas de ce grand projet.
Le Conseil des Etats et le National avaient accepté il y a un an une motion émanant de l'UDC pour une A1 à au moins six pistes, une idée qu'avait également défendu le Conseil fédéral. Aujourd'hui, le projet tombe à l'eau, relève le ministre des Transports Albert Rösti dans la NZZ am Sonntag.
Certes, juridiquement, la motion reste valable, ainsi que la position du gouvernement. «Mais politiquement, c'est une autre affaire», pointe Rösti, après le rejet en votation des projets d'extensions de plusieurs tronçons autoroutiers, notamment en Suisse romande, le week-end dernier.
«Elargir nos capacités pour le rail et la route»
Le conseiller fédéral s'est dit par ailleurs préoccupé face aux difficultés qui s'annoncent en lien avec de grands projets d'infrastructures, que ce soit pour les transports ou l'énergie.
Il garde espoir cependant de pouvoir trouver des majorités pour de nouveaux grands projets:
Albert Rösti, au passage, a encore observé que «le monde était devenu plus égoïste», regrettant que chacun ait tendance à «ne voir que sur son pas-de-porte». (chl/ats)