Voici le parti qui a fait le plus de recettes en 2025 (ce n'est pas l'UDC)
A fin août, le PLR avait annoncé au Contrôle fédéral des finances (CDF) des recettes de 3,4 millions de francs pour l'année 2024. Selon des chiffres actualisés, ce montant a presque doublé, pour s'élever à 6,6 millions de francs, soit 3,2 millions en plus. En 2023, le parti avait indiqué 3,5 millions de recettes.
Les recettes déclarées des autres partis n'ont pas changé, lit-on sur le site Internet du CDF. Comme en 2023, le PS a annoncé le montant total de recettes le plus élevé (8,2 millions en 2024, contre 9 millions en 2023), suivi du PLR. L'UDC a indiqué 2,8 millions (contre 3,9 millions en 2023) et le Centre 2,6 millions (contre 3,1 millions en 2023).
Les recettes des Vert-e-s (1,8 million) et des Vert’libéraux (1,2 million) ont aussi dépassé la barre du million. L'UDF, le PEV, le MCG et la Lega ont également déclaré des recettes.
Evaluation en cours
Les partis doivent déclarer leurs recettes en les détaillant par catégories. Pour les cinq plus grands partis, ce sont les dons – qui doivent être déclarés à partir de 15 000 francs – qui constituent la plus grande source de revenus. Parmi les autres catégories, on retrouve notamment l'argent qui découle de la vente de biens et de services, des cotisations des membres ainsi que les contributions liées à un mandat.
Il existe toutefois des différences considérables entre les partis au niveau des recettes provenant des cotisations des membres et celles liées à un mandat, selon le CDF. Ces écarts varient évidemment en fonction du nombre de membres et de mandats, mais s'expliquent également par des règles internes qui divergent entre les partis.
Ou va l'argent?
Le financement des partis pour une année civile donnée ne permet pas de brosser un tableau complet du financement de la vie politique pour l'année en cours ni de calculer la fortune d'un parti, explique encore le CDF. Il estime ne pas être l'organe adéquat pour établir ce contrôle. Sa mission principale est de vérifier la bonne utilisation des fonds publics, et non privés comme c'est le cas pour le financement des partis politiques.
La nouvelle loi sur le financement des partis politiques est entrée en vigueur en 2022. Une évaluation a été lancée en automne dernier pour examiner la mise en oeuvre de la loi et identifier les potentielles améliorations qui pourraient y être apportées. (jah/ats)
