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Parti communiste suisse: la ville de Bienne n'en veut pas

Ein Plakat mit dem Abbild von Lenin haengt auf der Buehne, vor Beginn der Versammlung bei der Lancierung der Revolutionaeren Kommunistischen Partei, am Samstag, 10. Februar 2024 im Volkshaus in Biel.  ...
A Bienne, les communistes voient rouge.Keystone

La ville de Bienne ne veut pas des communistes

Le congrès fondateur du «Parti communiste révolutionnaire» n'aura pas lieu dans un bâtiment emblématique de la ville de Bienne. Déboutés par les autorités, les communistes iront créer leur parti dans un lieu secret.
29.04.2024, 11:5429.04.2024, 13:51
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Les quelque 200 participants à la création du nouveau Parti communiste révolutionnaire ne pourront pas abriter leur congrès fondateur au sein de la Maison du Peuple de la ville de Bienne, du 10 au 12 mai prochain.

Les autorités de la localité en ont décidé ainsi. Selon le Blick, cela ne serait pas étranger aux fortes critiques émises par l'UDC au Conseil communal biennois. Les responsables du PCR estiment qu'il s'agit de «pression politique».

Le congrès aura lieu dans un lieu secret

La ville de Bienne dément et indique que la location «a été acceptée par erreur», s'agissant d'une réservation provisoire qui n'aurait pas dû être confirmée. Pourtant, la salle avait déjà vu les communistes s'y rassembler au mois de février dernier, dans des réunions de préparation en vue de la création du congrès fondateur.

Leute versammeln sich im Volkshaus bei der Lancierung der Revolutionaeren Kommunistischen Partei, am Samstag, 10. Februar 2024 im Volkshaus in Biel. (KEYSTONE/Peter Klaunzer)
La Maison du Peuple, à Bienne, le 10 février 2024.Image: KEYSTONE

Les dirigeants du parti néo-communiste suisse — liés au mouvement universitaire marxiste «L'étincelle» — ont annoncé qu'ils tiendront tout de même leur congrès, mais dans un lieu tenu secret. Celui-ci aura lieu «dans la région de Berne».

A Fribourg et Genève, des remous communistes

Pour rappel, l'annonce de la création d'un nouveau parti communiste, fin 2023, avait fait des vagues. Elle avait été précédée d'un teasing par voie d'affiches et d'autocollants dans plusieurs villes et universités, ce dont watson avait rendu compte dès septembre dernier.

Puis, les créations de deux antennes au sein des universités de Genève et de Fribourg n'ont pas manqué de relancer la polémique sur des tentatives d'entrisme de diverses organisations en vue de la création du Parti communiste révolutionnaire, à l'échelle suisse.

A Genève, les organisations communistes liées au PCR ont été tolérées dans les murs de l'université, mais uniquement tant que celles-ci payaient pour la location des salles — comme n'importe quelle association peut le faire. Une manière pour l'institution de montrer qu'elle ne cautionne le «prosélytisme politique» des communistes.

Quant à l'Université de Fribourg, si elle a permis durant plusieurs semaines à la «L'école Lénine» de prospérer en son sein, elle a fini par interdire l'organisation en avril, estimant que la confiance avait été rompue. En effet, celle-ci n'était ni plus ni moins destinée qu'à paver la création du PCR.

(acu)

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