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Politique

Conseil fédéral: les Verts prennent leur candidature au sérieux

Bundeskanzler Walter Thurnherr, Bundespraesident Ignazio Cassis, Vizekanzler Andre Simonazzi, Bundesraetin Karin Keller Sutter, Bundesraetin Simonetta Sommaruga, Bundesrat Guy Parmelin und Bundesrat A ...
Ils veulent désormais s'installer dans la chambre du Conseil fédéral: les Verts ont des ambitions, mais pas (encore) de siège.image: keystone

Les Verts prennent leur candidature au Conseil fédéral très au sérieux

Les Verts soulignent leurs ambitions pour le Conseil fédéral, mais le succès de leur candidature dépendra fortement du parti et du candidat dont ils voudront voler la place.
12.10.2022, 05:5012.10.2022, 05:50
Benjamin Rosch / ch media
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Les Verts arriveront-ils au Conseil fédéral? Depuis la vague verte d'octobre 2019, c'est la grande question qui agite Berne. Dans la foulée de leur progression, le parti écologiste tente un coup d'éclat: faire élire leur députée Regula Ritz, lors du renouvellement des Sept sages, en décembre de la même année.

Si la tentative de 2019 est un échec objectif, c'est un petit succès de communication médiatique. Avec 93 voix, Regula Ritz n'est pas élue, mais talonne quelque peu Ignazio Cassis et ses 145 voix.

Trop peu pour un siège, mais assez pour rappeler la prétention du cinquième parti de Suisse à revendiquer son siège au sein du Conseil fédéral. Balthasar Glättli, le présent du parti, l'avait formulé ainsi:

«Nous allons réfléchir à la manière dont nous pourrons faire valoir notre droit incontesté à un siège au Conseil fédéral»
Balthasar Glättli, président des Verts

Deux commissions pour une élection

«Nous avons beaucoup appris des élections de 2019», déclare Aline Trede, présidente du groupe parlementaire des Verts. Selon elle, le protocole interne mis en place par le parti le rend assez solide pour une nouvelle tentative.

«Nous avons mis en place deux commissions: une commission stratégique et une commission de recherche»
Aline Trede, conseillère nationale (BE/Verts)

La commission stratégique est déjà active: elle soutient la présidence de la commission et étudie différents scénarios. «Une équipe de recherche sera prochainement mise sur pied. Elle comprendra d'importantes personnalités actuelles et passées du parti», explique Aline Trede.

«La commission commencera à auditionner des candidats potentiels à parti du 18 octobre»
Aline Trede, conseillère nationale (BE/Verts)

Mardi prochain, le parti décidera s'il ose s'attaquer au siège vacant de l'UDC. La situation est délicate pour les Verts:

  • S'ils ne se présentent pas, ils trahissent leurs prétentions et feront preuve de faiblesse
  • Si le nombre de voix leur étant accordées est trop faible, ils grilleront une candidature

Le facteur Rösti

Beaucoup de choses semblent dépendre de la personnalité que l'UDC enverra dans la course. Face à un Albert Rösti, qui semble très solide même au-delà de son parti, les Verts sont en position de faiblesse.

Toutefois, si c'est un partisan de la ligne dure du parti agrarien qui s'impose, ce qui serait clivant pour le Parlement, les Verts pourraient se jeter dans la bataille et tenter leur chance:

«Si l'UDC présente des membres issus de son aile radicale comme Werner Salzmann ou Monika Rüegger, au milieu d'une crise climatique et d'une relation brisée avec l'UE, on ne pourra pas les laisser faire sans s'y opposer»
Aline Trede, conseillère nationale (BE/Verts)

Les mots de la conseillère nationale sont clairs et sonnent assez clairement comme une déclaration de guerre.

Traduit et adapté de l'allemand par Pauline Langel

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