Les sapeurs-pompiers de la ville de Lausanne lors d'une marche, mardi.Keystone
Les pompiers lausannois sont mécontents de leur condition de travail et le font savoir, à travers une manifestation historique dans les rues de la ville, mardi.
La colère gronde parmi les sapeurs-pompiers professionnels de la Ville de Lausanne. Première dans l'histoire de la caserne, plus d'une soixantaine d'entre eux ont marché mardi en fin de journée jusqu'au Conseil communal pour revendiquer une amélioration de leurs conditions de travail et se faire entendre de la Municipalité.
«Les professionnels déplorent notamment que les mesures prévues pour répondre à la pénibilité du métier, qui devaient accompagner l'augmentation de l'âge de leur retraite, n'aient toujours pas été mises en oeuvre. Ils demandent que ces dispositions, figurant dans un préavis voté il y a dix ans déjà, soient enfin appliquées, et ce sans condition»
Communiqué du Syndicat des services publics (SSP Vaud)
Autre point préoccupant et étonnant, 12,5 postes à disposition du service ne sont pas occupés. Résultat, une planification à flux tendu et des collaborateurs fréquemment rappelés sur leurs jours de congé.
- Un projet de règlement horaire méconnu qui devrait être mis en vigueur au 1er janvier 2025 fâche également les pompiers professionnels qui réclament un report d'un an;
- Ils se battent également pour une revalorisation de leur indemnité de nuit (2,80 francs par heure) largement inférieure à celles des corps de police et d'ambulance.
Les sapeurs-pompiers, qui souhaitent davantage de reconnaissance et de considération au vu de l'importance de leur mission auprès de la population, ont remis un courrier aux membres du Conseil communal. Ils leur demandent de soutenir l'interpellation urgente déposée par le conseiller communal Pierre Conscience (Ensemble à gauche) qui relaie leurs doléances. (sda/ats)
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Il n'y a pas eu d'erreur de calcul dans l'évaluation des perspectives financières de l'AVS, établies par l'OFAS. C'est ce que révèle vendredi les premiers éléments de l'enquête administrative ordonnée par la cheffe du DFI, Elisabeth Baume-Schneider.
Les deux formules incriminées ne sont pas erronées en elle-même, mais leur implémentation dans le modèle de calcul n'a pas été faite avec la rigueur méthodologique requise, selon le rapport remis fin novembre au Département fédéral de l'intérieur (DFI).
