La RTS a annoncé ce matin à ses employés la nomination de la journaliste Gaëlle Lavidière au poste de responsable d'un bureau «Diversité et Inclusion» (D&I). Née en 1975 à Rouen, en France, de nationalité suisse, Gaëlle Lavidière est depuis 2018 rédactrice en cheffe adjointe des journaux télévisés de la RTS. Passée par la chaîne privée Léman bleu, elle a rejoint l’audiovisuel public romand au début des années 2000.
📢 Nous avons le plaisir d’annoncer la nomination de @GaelleLavidiere au poste de responsable Diversité et Inclusion (D&I)! Pour optimiser les chances de succès et renforcer l’égalité des chances, elle élaborera la politique D&I de l’entreprise. Nous lui souhaitons plein succès! pic.twitter.com/3pZ934MYA5
— RTS (@RadioTeleSuisse) February 22, 2022
La RTS donne ainsi un tour concret à l’intérêt qu’elle porte à la diversité et à l’inclusion en nommant une personne chargée spécifiquement de ces questions, qui ne font pas toujours l’unanimité au sein de l’entreprise romande, forte de 1800 collaborateurs.
Selon une source interne, Gaëlle Lavidière pourrait entre autres s’attacher à promouvoir l’égalité hommes-femmes aux postes de haute responsabilité, actuellement occupés par une majorité d’hommes.
Gaëlle Lavidière n'a pas souhaité répondre à nos questions, disant vouloir se donner le temps d'entrer pleinement dans ses nouvelles fonctions avant d'accorder des interviews, a fait savoir le service de communication de la RTS par la voix d'Emmanuelle Jaquet. Cette dernière apporte une précision, promettant de fournir dès que possible plus de détails sur les attributions nouvelles de Gaëlle Lavidière: «Le poste de responsable Diversité et Inclusion n'est pas un temps plein.»
Dernièrement et comme l’a révélé watson, la SSR, l’audiovisuel public suisse englobant la RTS, a mené un sondage sous forme de questionnaire auprès de l’ensemble de ses 6900 employés sur les questions de diversité et d’inclusion. Les résultats de cette enquête interne à large échelle ne sont pas encore connus. Deux semaines après son lancement et à huit jours de sa clôture fixée au 18 février, seuls 17% des salariés y avaient répondu.