La météo a été favorable ces derniers jours, ce qui a favorisé le recul des contaminations, a rappelé Virginie Masserey, cheffe de la section contrôle des infections de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). Dans les détails:
La tendance peut toutefois repartir rapidement à la hausse et mettre à mal les capacités hospitalières comme l'automne dernier. Une augmentation rapide du nombre de cas sera difficile à absorber, estime Virginie Masserey.
Pour les experts fédéraux, cela ne fait aucun doute: le rythme de la vaccination est encore trop lent pour que les Suisses soient immunisés avant l'hiver. Trois adultes sur quatre ont déjà reçu une dose de vaccin. Chez les 20-29 ans, le taux est de 60% et de 50% chez les moins de 20 ans.
Cinq millions de personnes sont complétement vaccinées en Suisse en prenant en compte les personnes guéries qui n'ont eu qu'une seule dose. Cela représente une part de 58% de la population suisse. En excluant les enfants de moins de 12 ans, deux tiers des personnes qui peuvent se faire vacciner le sont.
La Confédération a annoncé mercredi avoir acheté 150 000 doses de vaccin à vecteur viral contre le coronavirus de Johnson & Johnson (Janssen). Contrairement aux produits de Pfizer et Moderna, actuellement administrés en Suisse, celui de Johnson & Johnson n'est pas un vaccin à ARNm.
Son arrivée propose donc une bonne alternative aux personnes réticentes aux vaccins de ce type. Leur nombre serait d'environ 260 000, estiment les spécialistes.
Le produit offre une protection pratiquement aussi fiable contre une évolution grave de la maladie ou une infection. Les femmes enceintes et les personnes immunodéficientes doivent tout de même éviter ce vaccin.
Christoph Berger, président de la commission fédérale pour les vaccinations, s'est exprimé sur les vaccinations de rappel. «Pour les adultes vaccinés et en bonne santé, celles-ci ne sont pas nécessaires pour le moment», a-t-il relevé. La situation est toutefois toujours suivie de près. (ats/asi)