Le président de l'UDC se dit convaincu que le moment est bien choisi pour quitter son poste. «J'avais une mission à remplir. Et elle est remplie», a déclaré le Tessinois.
Le parti national conservateur a remporté neuf sièges supplémentaires au Conseil national lors du scrutin d'octobre, obtenant le troisième meilleur résultat de son histoire, se réjouit Marco Chiesa. «Nous avons encore du potentiel dans de nombreux endroits, mais nous sommes en bonne position».
Une commission est déjà à l'oeuvre au sein de l'UDC pour lui trouver un successeur, précise Chiesa dans cet entretien diffusé jeudi par CH Media et le Corriere del Ticino.
Après son mandat de président du parti, le conseiller aux Etats tessinois n'entend pas disparaître de la vie publique. «J'ouvrirai encore de nouveaux chapitres dans ma vie». Il va également poursuivre ses activités dans sa société fiduciaire dans une fondation qui gère des crèches. Toutefois, contrairement à ses prédécesseurs à la tête de l'UDC, Albert Rösti et Ueli Maurer, Marco Chiesa affirme ne pas être intéressé par le Conseil fédéral.
Vice-président de l'Action pour une Suisse indépendante et neutre depuis 2018, Marco Chiesa est président de l'UDC depuis août 2020, devenant le premier latin à la tête du parti. Le Luganais a succédé à Albert Rösti, qui est entré au Conseil fédéral en décembre 2022. (mbr/ats)