Un pigeon soupçonné d'espionnage et détenu pendant huit mois en Inde a été relâché après avoir été blanchi. Vous avez bien lu.
02.02.2024, 10:3802.02.2024, 13:20
L'Inde a relâché un pigeon qui avait été incarcéré durant huit mois en raison de soupçons d'espionnage. Le volatile a finalement été blanchi, a-t-on appris vendredi auprès de l'organisation de défense des animaux Peta.
L'oiseau avait été intercepté en mai porteur d'un «message illisible» et placé en détention dans une clinique vétérinaire de Bombay. Il a été relâché le 30 janvier par la police, a précisé cette source.
Le médecin en chef, le colonel Dr. Kulkarni, a libéré le pigeon détenu après avoir obtenu l'autorisation du département de la police.Image: www.imago-images.de
Selon le quotidien Times of India, le message était rédigé en chinois, ce qui avait alarmé les enquêteurs. Le journal affirme:
«La police avait ouvert une procédure pour espionnage à l'encontre de l'oiseau, mais a clos le dossier au terme de son enquête»
Un journaliste de l'AFP n'a pu avoir de confirmation officielle.
Les arrestations de pigeons voyageurs pour espionnage ne sont pas rares en Inde. En 2016, l'un d'eux avait été incarcéré après avoir été intercepté près de la frontière pakistanaise, porteur d'un message menaçant à l'endroit du premier ministre Narendra Modi. (jah/ats)
Les Etats-Unis ont accusé la Russie d'avoir largué de la chloropicrine sur les soldats ukrainiens. Cet agent chimique, utilisé comme gaz de combat durant la Première Guerre mondiale, est toujours employé comme pesticide et est lié à une sordide affaire de meurtre.
Le communiqué des autorités américaines laisse peu de place au doute. La Russie est accusée d'avoir utilisé un «agent chimique» contre les forces ukrainiennes sur le champ de bataille. Il ne s'agit pas d'un «incident isolé», assure le département d'Etat, mais bien d'une stratégie pour «déloger les adversaires des positions fortifiées» et «réaliser des avancées tactiques». Si avéré, cela constituerait une violation de la Convention sur l'interdiction des armes chimiques (CIAC), pourtant signée et ratifiée par Moscou.