Envers et contre tout. Les jeunes Suisses ont toujours envie de devenir infirmiers. Malgré la pandémie, l'angoisse et le surmenage. Malgré les grèves, les soignants qui ont crié leur épuisement, pleuré des salaires injustes et une reconnaissance tombée aux oubliettes. Pourtant, les inscriptions explosent dans les écoles spécialisées. Le domaine des soins s'attend à une rentrée de septembre chargée à bloc.
Mais alors, qu'est-ce qui a piqué ces futurs infirmiers à la motivation même pas écorchée? Nous en avons attrapé deux pour mieux comprendre.
Ils s'appellent Mélissa et Adrien, ils ont 19 ans et vont débuter un Bachelor en soins infirmiers à la Haute école de Santé de Genève en septembre. En vidéo, ils nous confient leurs rêves. Parce que oui: ils veulent, dur comme fer, croire que ce métier ne les bouffera pas.
Le boom des chiffres
A Genève, les inscriptions ont bondi de 40% pour l'année préparatoire à la Haute école de santé (un chiffre de la
RTS datant de la mi-juillet). L'Ecole la Source à Lausanne nous communique 42% de hausse dans les inscrits au Bachelor en soins infirmiers par rapport aux effectifs de l'automne 2020. En Valais aussi, la HES-SO séduit plus de 20% de futurs étudiants supplémentaires, un record depuis 2009. Et enfin, Fribourg n'y coupe pas non plus avec une augmentation de 12,8% chez ses inscrits en soins infirmiers à la Haute école de santé.
... Et un regard sociologique sur la profession
Un djihadiste condamné pour soutien à l'Etat islamique se voit interdit, par le Tribunal fédéral, de fréquenter une mosquée à Schaffhouse.
Un partisan du mouvement terroriste Etat islamique, condamné en 2017, s'est vu interdire, après sa sortie de prison, tout contact avec des fidèles d'une mosquée à Schaffhouse. Le Tribunal administratif fédéral (TAF) estime cette mesure justifiée et rejette le recours du principal intéressé.