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QoQa dévoile son astuce pas sexy pour avancer dans vos projets

Cette technique pas sexy est super efficace pour avancer dans vos projets

Cette semaine, dans Franc-Parler, Qoqa nous parle du caractère essentiel des objectifs chiffrés pour tout projet réussi. Mais attention, ceux-ci ne doivent pas être figés dans le marbre.
02.11.2025, 07:0302.11.2025, 07:03
Fabio monte, la loutre de qoqa

Chez Qoqa, on adore créer les comptes à rebours, faire baisser les prix pour notre Qommunauté et rythmer notre vie à coups de 24 heures. Les chiffres, on y pense tout le temps.

Cela pourrait paraitre contradictoire avec notre ADN fun et spontané. Mais c’est une vraie leçon que nous avons apprise au fil des années: même si cela peut paraître rébarbatif, quantifier systématiquement ses objectifs dès le départ est obligatoire pour le bien de tout le monde. Et pour cela il faut aller au-delà de trois clichés.

Les objectifs quantifiables, ce n’est pas toujours possible

Il faudrait toujours être capable de dire:

«Voici où on veut aller, dans combien de temps, et voici le chiffre qui permettra de savoir si on y est arrivé ou pas»

Même si parfois les chiffres demandent un peu de travail pour être définis, parce qu'ils ne sautent pas toujours aux yeux, les coquins.

Franc-Parler

Chaque dimanche matin, watson invite des personnalités romandes à commenter l'actu ou, au contraire, à mettre en lumière un thème qui n'y est pas assez représenté. Au casting: Nicolas Feuz (écrivain), Anne Challandes (Union Suisse des Paysans), Roger Nordmann (conseiller stratégique, ex-PS), Damien Cottier (PLR), Céline Weber (Vert'Libéraux), Karin Perraudin (Groupe Mutuel, ex-PDC), Samuel Bendahan (PS), Claude Ansermoz (ex-rédacteur en chef de 24 Heures), Ivan Slatkine (président de la FER) et la loutre de QoQa.

Y compris pour des éléments subjectifs comme «l’esprit créatif de Qoqa est-il compris par tout le monde?», une question qui nous taraude depuis maintenant 20 ans! Ce qu’il faut retenir, c’est qu'un projet sans objectif, c'est un peu comme un panier sans fond: on y met de l'énergie, du temps, parfois même un peu de son âme, sans jamais savoir si on avance vraiment. Et quand, en plus, il n'y a ni date ni mesure, ce n'est pas de la liberté… c'est de la charge mentale. Le cerveau reste branché sur «à faire» en permanence. Ce qui est exactement le contraire de ce dont on a besoin pour rester créatif.

Les objectif, c’est surtout pour punir en cas d'échec

Soyons honnêtes: on associe souvent les objectifs à quelque chose de crispant. On les associe à la course à la performance, au contrôle, au jugement. Or, cela n'a aucun intérêt de le faire juste pour «fliquer» les équipes. Au contraire, c'est une chance de donner du sens et surtout de rendre visible le chemin parcouru.

Parce qu'à la fin d'un projet, savoir si on a réussi est essentiel. Ça paraît évident, mais je suis sûr que vous avez eu, dans vos vies, des projets qui n'avaient pas véritablement d'objectifs et que vous traînez depuis des années comme «être en bonne santé et faire davantage de sport». Et comme par hasard... ce sont les plus difficiles à tenir.

Sans feedback, sans échéance, on reste coincé dans un flou artistique permanent: on crée, on avance, on fait… mais sans jamais grandir vraiment. Et dans un environnement comme le nôtre, où les projets s'enchaînent, l'apprentissage continu fait partie de notre côté «unique». Ce serait dommage de passer à côté du potentiel de développement que cela représente pour chacun·e d'entre nous.

Une fois fixés, faut pas en changer

Gérer un projet, c'est aussi évoluer dans un contexte qui change sans arrêt: le marché bouge, et parfois une idée géniale du départ se révèle… pas si géniale que ça. C'est là que l'agilité entre en jeu. Celle qui consiste à se demander, sans ego: «est-ce que ce qu'on vise est encore juste?». Peut-être que l'objectif était trop ambitieux. Ou, au contraire, trop facile. Dans les deux cas, il faut savoir le renégocier, le redessiner, le remettre à jour.

Mais attention, c'est toujours plus efficace si cela vient de l'équipe, et non pas des managers. Car à partir du moment où tout le monde peut discuter des objectifs (les siens ou ceux, globaux, de l'entreprise), on accepte de manière explicite la possibilité qu'on puisse encore faire mieux si tout le monde participe et que la confiance est omniprésente.

Si l'état d'esprit est bon, les objectifs ne sont plus perçus comme des épées de Damoclès, mais des lignes d'arrivée que l'on se réjouit de franchir... pour célébrer! Car c'est surtout cela, le but de travailler ensemble, non?

Fabio Monte...
... est porteur du rôle de «Capitaine» au sein de Qoqa qu’il a rejoint en 2010, Fabio a participé à la construction des fondations de l’entreprise: mise en place des processus, suivi des équipes, gestion des finances ou encore passage en gouvernance holacratique… Autant de rôles clés au service d’une plateforme qui ne cesse d’évoluer pour continuer à surprendre d’une Qommunauté de plus d’un million de membres, aux côtés d’une équipe qui compte aujourd’hui 250 collaboratrices et collaborateurs.
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Image: qoqa
L'ironie en 22 images
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source: imgur
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