Nose-to-tail comme source d'inspiration
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C'est sans doute la faute des années septante: le pouvoir d'achat de Monsieur et Madame Tout-le-Monde a pris l'ascenseur. Les grands distributeurs ont assis leur notoriété dans tout le pays. Conséquence: depuis bientôt un demi-siècle, on ne consomme plus que des prime cuts, des morceaux dits «nobles». Entrecôte, escalope, côtelette de porc, poitrine de poulet.
Mais les «morceaux de boucher», ou special cuts n'ont pourtant pas complètement disparu des banques frigorifiques... leur qualité ne serait pas inférieure, on ne les trouve cependant guère en grande surface. Par ailleurs, il y a des morceaux communément cuisinés sous d'autres latitudes, mais qui ne retiennent guère l'attention chez nous. Morceaux choisis...
En Asie, le pork belly est omniprésent. En Grande-Bretagne ou ailleurs en Europe, on le retrouve régulièrement. En Suisse par contre, les menus l'affichent étonnamment peu souvent. Pourtant, rien de plus savoureux qu'une poitrine de porc bien préparée. En garniture d'un bol de soupe ramen fumante...
...ou dans des pains bao à la vapeur...
...ou tout juste retirée du barbecue - la poitrine de porc, ça fonctionne toujours. La viande d'abord cuite au four peut ensuite être rôtie en tranches, comme dans le stegt flæsk, un plat traditionnel danois...
... sinon, voici le rafute - une comfort food d'Okinawa.
Rien de plus aisé que de cuisiner cela à la maison. Voici quelques conseils:
Nous allons revenir à l'article, mais d'abord un petit message publicitaire:
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Mais revenons à nos moutons ...
Drôle de nom, non? A quoi fait-il référence, au fait? C'est tout simple: il s'agit de la partie inférieure du gigot - donc traditionnellement moins chère. Mais tellement bonne.
Elle n'a malheureusement pas vraiment la cote dans notre pays, à l'inverse de la France, l'Italie ou la Grande-Bretagne. Dans les villes suisses, on peut toutefois en trouver dans les boucheries italiennes (demandez du «stinco di agnello»). Vous devriez bien sûr aussi pouvoir en commander chez votre boucher préféré.
Si on la cuit lentement dans un plat mijoté, la souris d'agneau est à tomber. Ce morceau se prête aussi parfaitement pour des recettes du monde entier. Le haneeth yéménite, par exemple...
... ou accompagné d'un délicieux biryani du nord de l'Inde:
Pour le rôti du dimanche ou - hé, pourquoi pas? - comme menu de Noël - mais surtout à Pâques: optez pour la souris d'agneau!
Au centre de tout barbecue texan qui se respecte, il y a du brisket (ou poitrine de bœuf). Et ce, même si on le considérait traditionnellement comme un sous-produit, car plutôt coriace.
Car historiquement, le BBQ était réservé aux pauvres et aux opprimés, pour qui il ne restait que les morceaux «durs», plus abordables que les «bons» cuts, plus onéreux. Ainsi, la méthode lente et à basse température d'un fumoir public fait d'une morceau tout sauf tendre l'un des délices les plus fondants et les plus juteux qui soient.
Mais tout le monde ne vit pas au Texas et tout le monde n'a pas un fumoir dans son jardin. (Déjà, il faut un jardin.) Rassurez-vous, on peut également réussir un excellent brisket au four. Que ce soit au fumoir, au four, au gril ou sous vide, un seul mot d'ordre en revanche: la patience.
L'onglet de bœuf est le morceau de boucher par excellence; en anglais, il est parfois appelé butcher's steak (également: hanger steak ou hanger tenderloin). Le nom vient du fait que les bouchers gardaient le morceau pour eux au lieu de le proposer à la vente. En effet, la clientèle pensait qu'il s'agissait d'un morceau de viande de moindre qualité, alors qu'il s'agissait en réalité d'un des morceaux les plus tendres et les plus savoureux. La confusion venait sans doute du fait que, d'un point de vue technique, l'onglet fait partie des abats, alors qu'il s'agit de viande purement musculaire (et qu'il a le même goût).
Bien que peu répandu dans les pays germanophones, il n'est pas nécessaire de voyager loin pour trouver de l'onglet de bœuf. On s'en procure en effet sans problème ici. En Suisse romande et en France, il fait partie des coupes standards.
Un onglet parfaitement maturé allie la délicatesse du filet au goût de viande prononcé d'un ribeye. En conséquence, il convient bien à la cuisson courte ou au barbecue.
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(Traduit et adapté par Valentine Zenker)