«Repos!» Après une bonne journée de travail, rien de tel qu'une petite pause. Chacun y va de sa méthode: écouter de la musique, lire watson, jouer à Candy crush saga ou bien... attendez, qu'est-ce que c'est que cette notification sur LinkedIn, là?
Oui, on dirait Thomas Süssli, le chef de l'armée suisse, qui joue à un mini-jeu sur le réseau social professionnel. Fichtre. Le big boss des avions très chers et des gros blindés a-t-il trouvé le temps de geeker entre deux réunions de sécurité top secrètes? Ou joue-t-il sur la cuvette des toilettes de la caserne de la place d'armes de Thoune?
Et puis c'est quoi Queens, au juste? C'est un mini-jeu proposé par LinkedIn une fois par jour. Il faut y placer des petites couronnes dans chaque zone colorée. Mais aucune ne doit en croiser une autre dans une ligne horizontale ou verticale. Un genre de sudoku avec la plus cool pièce des échecs.
Heureusement que Thomas Süssli «garde l'esprit vif» grâce à ces petites couronnes et toutes ces couleurs. Grâce à Queens, il stimule son intellect pour être prêt en cas d'attaque de Poutine. Ou est-ce le contraire? Et si Kim Jong-Un décide d'envahir la Suisse pendant que le chef de l'armée jouait une partie intense de Queens lors d'une Schoggipause, assis à l'arrière d'un Duro sur la piste de chars de Bure, que se passerait-il?
Bon, au final, c'est le compte du chef de l'armée qui joue à Queens. Le grand patron ou son responsable de la communication, un stagiaire ou encore la recrue ordonnance de bureau Schmidt, qui devait vérifier que les images du dernier exercice de la brigade mécanisée 4 dans l'Oberland bernois ont été postées — et a eu un moment de faiblesse avec Queens.
Personnellement, j'aime bien penser que c'est vraiment le chef de l'armée qui joue à ce jeu.
(acu)