Ça bouge à la RTS. Dans le cadre de sa réorganisation, le le média du service public met au concours les trois postes de la rédaction en chef de sa rubrique Actualité, indique-t-il dans un communiqué.
Les postes d’adjointes et adjoints seront également mis sur le marché durant le second semestre 2025. Finalement, le nombre de cadres à la tête de cette rédaction sera réduit de 20%.
Le poste de rédacteur en chef des Sports est également mis au concours en raison du départ à la retraite de l’actuel titulaire.
«Mutualiser» les compétences
«La RTS veut mieux répondre [aux] exigences en proposant des contenus qui s’enrichissent du matin au soir, détaille le communiqué. En parallèle, cette réorganisation permet à l’actualité RTS de mutualiser ses compétences et de renforcer son travail d’approfondissement et d’investigation.»
Le média veut également mettre l'accent sur le digital «en produisant ses contenus en priorité pour les plateformes numériques en plus de leur déclinaison sur les autres supports». C'est l'une des raisons pour lesquelles il réunira ses équipes journalistiques et techniques sur le même site de Lausanne-Ecublens en «une rédaction commune et forte».
Commentaire de Christophe Chaudet, directeur du Département actualité et sports, cité dans le communiqué:
«Dans une époque où les idéologies et les contre-vérités l’emportent sur la réalité des faits, il est de la responsabilité du service public de proposer un journalisme d’approfondissement, de continuer à parcourir le monde au plus près des vérités du terrain, de porter haut les valeurs de l’investigation. Toutes choses que nous pourrons développer de manière encore plus forte en rassemblant et en mutualisant les compétences de nos rédactions et en produisant une offre d’info audio et vidéo disponible en tout temps et sur tous nos vecteurs»
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Comment le «chocolat Dubaï» déstabilise toute une filière agricole
L'effervescence autour du chocolat Dubaï a bouleversé le marché mondial de la pistache. L’offre se fait rare, les prix montent en flèche.
Tout a commencé avec une vidéo Tiktok visionnée plus de 120 millions de fois. Du jour au lendemain, tout le monde voulait goûter au fameux «chocolat Dubaï». Même les enseignes de hard-discount se sont mises à proposer des produits garnis de cette fameuse crème à la pistache. Mais cet engouement a désormais un effet secondaire: les prix des pistaches grimpent, et la pénurie s’installe partout dans le monde.
