Les prix du gaz s'envolaient à nouveau, lundi, alors que la Russie a complètement fermé, depuis vendredi, le robinet du gazoduc Nord Stream 1. Le TTF néerlandais, référence pour le gaz en Europe, bondissait, en matinée, de plus de 30%. Le pétrole se négociait aussi en hausse.
Vers 11 heures, le TTF se négociait à 281,61 euros le mégawattheure (Mwh), décollant de 32,12%. Vendredi, il avait touché un plus bas de trois semaines à 203 euros le Mwh, après avoir reflué durant toute la semaine.
Vendredi, le géant russe Gazprom a annoncé arrêter «complètement» le gazoduc Nord Stream 1 qui devait reprendre du service, samedi, après une maintenance. Il a avancé la réparation d'une turbine de ce pipeline vital pour l'approvisionnement en gaz des Européens, une raison que le fabricant de turbines Siemens Energy a jugé, d'un point de vue technique, injustifiée. Les analystes de Deutsche Bank écrivent:
Les prix du pétrole étaient aussi en hausse lundi. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre grimpait vers 11h10 à 95,754 dollars, en hausse de 2,96%. Les 159 litres de WTI américain pour livraison en octobre se traitaient, quant à eux, à 88,94 dollars, gagnant 2,4%.
Les investisseurs attendent, ce lundi, les conclusions d'une réunion des pays de l'Opep+, treize membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), menés par l'Arabie saoudite, et leurs dix partenaires conduits par la Russie. Ils devraient se contenter d'une modeste hausse de leurs objectifs de production, certains experts évoquant même une réduction pour soutenir les cours qui ont baissé ces dernières semaines.