On pensait qu'il serait difficile pour Migros de réduire encore plus ses activités. Mais après avoir cédé nombre de ses activités peu rentables, et licencié au passage 1300 personnes, le géant orange s'attaque désormais à ses propres produits, révèle la NZZ am Sonntag.
Dans les marques propres, on parle bien des célèbres M-Budget, du chocolat Frey, ou encore du thé froid, mais également de noms moins connus des consommateurs. Migros indique dans le journal dominical:
Le groupe ne veut pas s'étendre plus, et a déclaré à la NZZ am Sonntag:
Ce que la NZZ rapporte, c'est que les marques établies, voire cultes, comme Chocolat Frey, Farmer ou Blévita, devraient pour l'instant rester dans les rayons des magasins. C'est le cas également des glaces Seehund, de l'Ice Tea, ou encore de la boisson énergétique M-Budget. En revanche, l'avenir de la ligne M-Classic n'est pas tranché. On parle ici des chips, des yaourts, ou encore des pâtes.
Ce qui dérange Migros, ce sont les marques que même les clients n'identifient pas comme étant les siennes, comme You, Bon Chef ou Da Emilio.
Comme l'explique Migros, ce sont surtout les sigles et les noms qui devraient à l'avenir disparaître. Le service de presse explique:
La NZZ prend l'exemple des nouvelles chips aux lentilles, dont la marque est simplement Migros.
Avec un emballage et une recette revisités, le produit ne semble pas faire l'unanimité auprès des clients, qui sur le forum Migipedia ont attribué la note de 3/5 au nouveau produit.
Une chose demeure certaine: bien que Migros privilégie ses produits, elle ne peut se passer totalement des grandes marques internationales populaires, telles que Coca-Cola, Kellogg’s ou Lindt. Leur absence risquerait de faire fuir des clients vers la concurrence. Migros le confirme: «Les marques nationales et internationales choisies avec soin continueront évidemment de faire partie de notre assortiment.»
Quoi qu'il en soit, le mouvement semble inexorable. Mais si les noms vont disparaître, la proportion de marques propres devrait tout de même augmenter, et passer de 78 à 80% d'ici deux ans. (joe)