Les protestataires convergent vers le centre des congrès de Riesa, une ville située entre Leipzig et Dresde, où la formation d'extrême droite se réunit tout le week-end pour adopter son programme électoral.
La police a dit attendre environ 10 000 manifestants. Elle a décrit un rassemblement globalement calme mais des points «dynamiques» où des manifestants ont tenté de forcer des barrages.
Les différents convois mis en place perturbent les accès à la commune de quelque de 30 000 habitants dans le but d'empêcher les 600 délégués du parti de rallier le lieu de réunion.
Peu avant midi, le congrès avait pris du retard et n'avait pas pu démarrer, selon un journaliste et les images retransmettant l'événement.
«Notre protestation est efficace – le congrès fédéral de l'AfD ne peut pas commencer», a déclaré sur le réseau X le groupe d'action Widersetzen (Résister) qui coordonne la mobilisation.
Les organisateurs ont fait état de l'emploi par les forces de l'ordre de gaz poivré et de coups contre des groupes de manifestants.
A Riesa, les délégués de l'AfD vont confirmer la candidature de leur co-présidente, Alice Weidel, comme candidate pour la chancellerie et adopter une feuille de route qui prévoit notamment une sortie de l'UE et de l'euro ainsi qu'une ligne dure en matière de politique migratoire.
L'AfD est crédité par les sondages de la deuxième place aux élections du 23 février, avec un score entre 18 à 21% des voix, derrière les conservateurs du camp CDU/CSU autour de 30% mais devant le sociaux-démocrates du chancelier Olaf Scholz autour de 16% et les Verts à 13%. La droite comme la gauche ont exclu de s'allier avec l'extrême droite. (ats/vz)