Lancé en avril dernier, l'AirTag a été conçu pour localiser l'objet auquel il est associé grâce à une application. Le dispositif fonctionne avec iPhone, iPad ou iPod touch et est repéré via Bluetooth. Mais il a rapidement été utilisé pour traquer des personnes ou des objets comme des voitures afin de les voler au meilleur moment.
Apple a ainsi mis en place de nouvelles mesures pour renforcer la sécurité, à commencer par un message expliquant clairement à l'installation de l'application que pister des personnes sans leur consentement est un crime dans de nombreux pays et que les autorités peuvent demander à identifier le propriétaire d'un AirTag. A titre d'information, c'est également illégal en Suisse.
Le groupe californien souligne avoir déjà coopéré avec la police en fournissant des numéros de série et des informations sur le compte Apple quand il avait reçu un mandat. Il prévoit d'installer par la suite un outil permettant à des personnes recevant une alerte d'un AirTag ne leur appartenant pas de localiser avec précision où est l'objet.
Apple veut aussi améliorer son programme permettant de détecter des pistages non sollicités afin de prévenir les utilisateurs encore plus tôt qu'un AirTag bouge en même temps qu'eux.
«AirTag a été conçu pour aider les gens à localiser leurs effets personnels et non pour suivre les personnes ou les biens d'autrui, et nous condamnons dans les termes les plus forts toute utilisation malveillante de nos produits», a souligné Apple (ats/mndl)