La COP30 accouche dans la douleur d'un accord
Les pays réunis en Amazonie brésilienne ont adopté samedi la principale décision de conférence sur le climat de l'ONU (COP30), sans la feuille de route pour sortir des énergies fossiles réclamée par les Européens et leurs alliés.
Le document, fruit de douloureux compromis au terme de deux semaines de négociations, a été adopté par consensus, aucun des près de 200 pays membres de l'accord de Paris n'ayant manifesté d'objection avant le coup de marteau du président de la conférence, le Brésilien André Correa do Lago.
Le texte appelle également à tripler les financements pour l'adaptation climatique des pays en développement sur les dix prochaines années, une de leurs demandes pressantes.
La présidence brésilienne a toutefois annoncé son intention de lancer une prochaine «feuille de route» sur la sortie des énergies fossiles, ainsi qu'une seconde contre la déforestation, pour les pays volontaires.
«Nous savons que certains d'entre vous avaient des ambitions plus grandes» pour certains des sujets abordés pendant la réunion de l'ONU sur le climat, a reconnu André Correa do Lago, alors que certains pays espéraient une décision contraignante de la COP sur le pétrole, le gaz et le charbon. (ats/afp)
