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Le gouvernement canadien a rappelé, fin mars, des millions de masques contenant un produit nocif appelé le graphène. Des ONG demandent les mêmes mesures en Europe.
14.04.2021, 11:3114.04.2021, 16:38
Depuis le début de la pandémie de Covid-19, les masques en plastique jetable sont légions, portés dans le monde entier. De nombreuses entreprises ont fabriqué ces masques en utilisant du graphène, plus efficace pour lutter contre le coronavirus. Mais selon quatre ONG spécialisées en santé environnementale, ce matériau serait potentiellement toxique, comme le rapporte Le Monde.
Le graphène est un nanomatériau révolutionnaire, synthétisé il y a une petite vingtaine d’années. Ultralégers, ultrarésistants, imperméables et excellents conducteurs, ces flocons de carbone sont de plus en plus prisés par l’industrie, notamment dans les équipements électroniques.
Difficultés à respirer
C'est dans des écoles, au Québec, que les premiers symptômes ont été détectés. Plusieurs enfants se sont plaints d'avoir des difficultés à respirer, des irritations de la peau et l'impression de «respirer des poils de chat». Le ministère de la santé canadien a immédiatement pris les devants, en rappelant, fin mars, tous les masques au graphène.
Interpellée par une lettre ouverte, envoyée début avril par les ONGs inquiètes de ces cas, la Commission européenne dit ne pas avoir «connaissance de préoccupations concernant ces masques spécifiques». Ils en profitent pour renvoyer la balle aux Etats membres, à qui il revient de contrôler la qualité de leurs importations. (jch)
Art et Covid, l'installation «It is like it is» à Berlin
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