Ce n'était pas vraiment les larmes dans les yeux d'Elon Musk qui ont suscité l'intérêt de la presse, ce vendredi, lorsqu'il s'est s'agit de dire «bye bye» au Département de l'efficacité gouvernementale (DOGE) qu'il gère depuis l'arrivée au pouvoir de Donald Trump - plutôt qu'un énorme bleu, de la taille d'une balle de ping-pong.
Alors que Donald Trump saluait avec grandiloquence les efforts de son «best buddy» à la Maison-Blanche (et livrait son expertise sur la baffe virale du couple Macron), les journalistes rassemblés dans le Bureau ovale n'ont pas pu résister à la question évidente.
Une marque d'autant plus curieuse que l'homme le plus riche du monde a fait l'objet, pas plus tard que ce vendredi, d'une longue enquête du New York Times sur son intense consommation de drogues au cours de la présidentielle américaine. Selon le quotidienne américain, Musk prenait alors tellement de kétamine qu'il en aurait résulté des problèmes de vessie.
Rien à voir, à l'entendre. «Eh bien, je n'étais en France», a plaisanté Elon Musk, dans une pique au président français Emmanuel Macron et à sa femme Brigitte, au moment de leurs chamailleries filmées la semaine dernière.
«Non, je faisais juste l'idiot avec le petit X», a poursuivi le milliardaire, en référence à son fils de cinq ans, X Æ A-Xii.
Donald Trump est intervenu immédiatement: «C’est X qui a fait ça?»
«Ouais», réplique Musk.
«X en est tout à fait capable, si vous le connaissiez», a répondu le président américain avec un sourire.
Capturée lors de l'événement d'adieu d'Elon Musk au Bureau ovale, la scène est rapidement devenue le moment fort de la journée, au milieu d'un adieu marquant la fin du mandat de 130 jours du patron de Tesla à la tête de son département.
Il aurait toutefois fallu plus qu'un œil au beurre noir pour distraire le patron de X. «Ce n'est pas la fin de DOGE», a-t-il promis à la presse. «Ce n'est que le début.» (mbr)