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Syrie en direct

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Suivez l'évolution de la situation en Syrie, où les forces rebelles islamistes ont lancé une offensive éclair fin novembre. Elles veulent reprendre le pays des mains du gouvernement de Bachar al-Assad.
06.12.2024, 18:3109.12.2024, 14:47
Team watson
Team watson
Plus de «International»
  • Le 8 décembre, les rebelles syriens affirment avoir pris Damas. Le président Bachar al-Assad aurait quitté le pays.
  • Les rebelles avaient lancé une offensive surprise le 27 novembre 2024 à partir de leur bastion d'Idleb (nord-ouest) et s'emparant de dizaines de localités.
  • L'ONU a fait état de 115 000 déplacés en une semaine.
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14:40
L'UE annonce un pont aérien humanitaire vers la Syrie
L'UE a annoncé vendredi le lancement d'un pont aérien humanitaire destiné à la Syrie, via la Turquie, première aide européenne de ce type depuis la chute du président Bachar al-Assad.

«Les vols d'aide financés par l'Union européenne transporteront un total de quelque 50 tonnes de fournitures médicales issues des stocks de l'UE à Dubaï, qui seront acheminées à Adana, en Turquie, pour distribution à travers la frontière dans les prochains jours», a expliqué la Commission dans un communiqué.

Une aide suplémentaire de 46 tonnes sera acheminée par camions depuis le Danemark vers Adana en Turquie avant d'être redistribuée en Syrie, selon ce communiqué.

L'exécutif européen va également débloquer quatre millons d'euros pour porter le total de son soutien humanitaire à la Syrie à 163 millions d'euros cette année.
12:20
Israël demande à l'armée de rester dans la zone tampon
Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a ordonné vendredi à l'armée de «se préparer à rester» tout l'hiver dans la zone tampon entre Israël et la Syrie sur le sommet du plateau du Golan, où se trouve une force de l'ONU.
epa11712902 Israeli outgoing Foreign Minister and new Defense Minister Israel Katz speaks during the Ministerial change ceremony at the Ministry of Foreign Affairs in Jerusalem, 10 November 2024. The  ...
Image: EPA
Israël, qui a conquis une partie de ce plateau lors de la guerre israélo-arabe de 1967, s'est emparé dimanche de la zone démilitarisée, quelques heures seulement après la fuite du président syrien, Bachar al-Assad, chassé du pouvoir par les rebelles syriens.

Depuis, l'armée israélienne a mené des centaines de frappes aériennes et navales contre des installations militaires en Syrie, visant aussi bien les stocks d'armes chimiques que les défenses aériennes, afin de les empêcher de tomber selon elle entre les mains des rebelles.
10:30
Jolani appelle à descendre dans les rues pour fêter «la victoire»
Le chef de la coalition armée dominée par des islamistes qui a pris le pouvoir en Syrie a appelé vendredi les habitants à descendre en masse dans les rues pour célébrer la «victoire de la révolution».
Le chef des rebelles islamistes Abou Mohammad al-Jolani s'adresse
Image: ats
Dans une vidéo, Abou Mouhammad al-Jolani, qui se fait appeler désormais par son vrai nom, Ahmad al-Chareh, a «félicité le peuple syrien pour la victoire de la révolution» et a appelé la population à «descendre dans les rues pour exprimer leur joie».
5:52
Un ancien chef d'une prison de Damas inculpé aux Etats-Unis
Un Syrien, chef d'une prison de Damas entre 2005 et 2008, a été inculpé jeudi pour torture, a annoncé la justice fédérale américaine. L'homme de 72 ans était déjà emprisonné aux Etats-Unis depuis le mois de juillet.

Samir Ousman Alsheikh, qui dirigeait la tristement célèbre prison d'Adra avant la guerre en Syrie, est accusé par Washington d'avoir lui-même infligé de «graves douleurs physiques et mentales» sur des détenus ou d'en avoir donné l'ordre, selon un communiqué.

Il est également accusé avoir d'envoyé des détenus dans une aile spécifique de cette prison de la capitale, où ils étaient suspendus au plafond et battus en même temps, ou de les avoir soumis au sévice de la «chaise allemande», qui consiste à écarteler les membres du prisonnier.

Samir Ousman Alsheikh avait été nommé gouverneur de la province de Deir Ezzor en 2011. Arrivé aux Etats-Unis en 2020, il a demandé la nationalité américaine en 2023. Il avait été arrêté et inculpé en juillet 2024 à Los Angeles pour avoir menti aux autorités américaines sur son passé afin d'obtenir un titre de séjour.
22:19
Selon l'ONU, plus d'un millions de déplacés en Syrie depuis l'offensive
L'agence humanitaire des Nations unies a déclaré jeudi que plus d'un million de personnes, principalement des femmes et des enfants, avaient été déplacées en Syrie depuis que les rebelles ont lancé une offensive le 27 novembre, qui a chassé dimanche le président Bachar al-Assad.

«En date du 12 décembre, 1,1 million de personnes ont été nouvellement déplacées à travers le pays depuis le début de l'escalade des hostilités le 27 novembre. La majorité d'entre elles sont des femmes et des enfants», a déclaré le bureau des Affaires humanitaires de l'ONU (Ocha), dans un communiqué.
20:21
La Jordanie annonce qu'elle accueillera un sommet sur la Syrie
La Jordanie accueillera samedi un sommet consacré à la crise syrienne réunissant des ministres des Affaires étrangères de plusieurs pays occidentaux et arabes, a annoncé jeudi le ministère jordanien des Affaires étrangères.

Cette rencontre, axée sur «l'évolution de la situation en Syrie», rassemblera des représentants de Jordanie, Arabie saoudite, Irak, Liban, Egypte, Emirats arabes unis, Bahreïn et Qatar, ainsi que leurs homologues turcs et américains, le chef de la diplomatie de l'Union européenne et l'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie, a précisé le ministère dans un communiqué.
16:35
Un citoyen américain libéré
Les nouvelles autorités syriennes ont aussi annoncé jeudi qu'un citoyen américain nommé Travis Timmerman avait été libéré et se sont dites prêtes «à coopérer» avec Washington pour retrouver des Américains disparus durant les décennies de règne sans partage du clan Assad.

«L'Américain (..) Travis Timmerman a été libéré et mis en sécurité», a indiqué sur Telegram le département des Affaires politiques du nouveau gouvernement de transition. «Nous confirmons notre volonté de coopérer directement avec l'administration américaine pour la recherche de citoyens américains portés disparus sous l'ancien régime d'Assad», destitué dimanche à la faveur d'une offensive éclair des rebelles, a-t-il ajouté.
16:30:00
Les rebelles veulent établir de bonnes relations
Les rebelles au pouvoir en Syrie ont déclaré jeudi vouloir établir de «bonnes relations» avec tous les pays qui «respectent la volonté du peuple, la souveraineté et l'unité de la Syrie».

Certains pays ont par ailleurs été spécifiquement remerciés par le nouveau gouvernement pour la reprise des activités de leurs missions diplomatiques à Damas. L'Egypte, l'Irak, l'Italie et plusieurs Etats du Golfe ont déjà rouvert leurs ambassades dans la capitale syrienne, tandis que la Turquie et le Qatar ont annoncé le faire «bientôt».

La plupart des pays ayant une représentation à Damas en 2011 l'avaient fermée après le début de la guerre en Syrie qui avait éclaté cette année-là, ravageant le pays.
13:24
L'Iran face à de nouvelles «réalités» en Syrie, selon les Gardiens de la Révolution
L'Iran doit faire face à de nouvelles «réalités» en Syrie après la chute du pouvoir, a estimé jeudi le chef des Gardiens de la Révolution, Hossein Salami, et «adapter sa stratégie en conséquence». La République a été un proche allié du président Bachar al-Assad qui a fui en Russie.

La Syrie a été pendant des décennies la clé de voûte du pont terrestre entre l'Iran et le mouvement libanais Hezbollah, membre de son «axe de la résistance» anti-israélien, par laquelle les armes et les combattants pouvaient transiter. La prise du pouvoir en Syrie par une coalition de rebelles, dominées par les sunnites islamistes radicaux, menace les intérêts de l'Iran, pays chiite.

L'Iran «a essayé jour et nuit d'apporter son aide par tous les moyens possibles» au gouvernement de Bachar al-Assad, a affirmé jeudi Hossein Salami.
12:00
les nouveaux maîtres de la Syrie cherchent à rassurer
Alors que des pays occidentaux s'inquiètent de la façon dont le nouveau pouvoir va traiter les nombreuses minorités en Syrie, le Premier ministre, Mohammad al-Bachir, veut rassurer. «Nous garantirons les droits de tous (...) et de toutes les confessions en Syrie», a-t-il affirmé mercredi dans une interview au quotidien italien Corriere della Sera.

HTS affirme avoir rompu avec le djihadisme mais il reste classé mouvement «terroriste» par plusieurs pays occidentaux, dont les Etats-Unis.

Bachir a en outre appelé les Syriens exilés à rentrer chez eux pour «reconstruire» le pays, à majorité arabe sunnite, où vivent plusieurs communautés ethniques et confessionnelles.
7:11
Frappes israéliennes sur des sites militaires à Lattaquié
Des frappes aériennes israéliennes ont visé des sites militaires en Syrie appartenant à l'armée du président syrien déchu Bashar al-Assad, a affirmé mercredi une ONG. Des «sites militaires», dont «le port de Lattaquié», ainsi que des entrepôts à Tartous ont été ciblés.

«Les avions de combat israéliens continuent de détruire ce qui reste de l'arsenal militaire syrien pour le quatrième jour consécutif depuis la chute de l'ancien régime», a précisé l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), une ONG qui s'appuie sur un vaste réseau de sources à travers la Syrie.
21:34
Plus de 100 000 demandes d'asile en attente dans l'UE
Plus de 100 000 demandes de protection internationale émanant de Syriens en exil dans l'UE sont à l'étude dans les 27 pays membres, selon des chiffres rendus publics mercredi par l'agence de l'Union européenne pour l'asile (EUAA). Fin octobre, on recensait un peu plus de 108 200 requêtes en attente d'une première décision, sachant que les rejets peuvent faire l'objet de recours, a-t-on précisé de même source.

Ces données sont rendues publiques au moment où les autorités de plusieurs Etats membres, notamment l'Allemagne, l'Italie, la Suède et la Belgique, ont annoncé suspendre le traitement des demandes d'asile de Syriens après la chute du gouvernement de Bachar al-Assad le week-end dernier.

Depuis le début de la guerre en Syrie en 2011, plus de la moitié de la population de ce pays a fui son domicile, soit 13 millions de personnes, selon l'agence de l'ONU pour les réfugiés (HCR).

Si les pays voisins (Turquie, Liban, Jordanie, Egypte, etc.) ont accueilli la grande majorité des six millions de réfugiés syriens, beaucoup ont aussi fui vers l'Europe. Dans l'UE, l'Allemagne a fait office de premier pays d'accueil, comptant près de 800 000 réfugiés ou demandeurs d'asile syriens, tandis que la Suède s'est classée deuxième. Et, dans d'autres Etats membres, cette nationalité est restée au premier rang en termes de demandes d'asile.

Selon l'EUAA, le nombre des dossiers en attente d'une décision en première instance a fléchi de 6% en un an. L'accélération du traitement des demandes a permis entre janvier et octobre l'octroi à 128 500 Syriens d'une forme de protection internationale, dont quelque 28% (près de 35'500 cas) correspondent au statut de réfugié, toujours d'après l'agence européenne.
17:43
10 ans de prison pour l'esclavage d'une Yézidie en Syrie
Un tribunal néerlandais a condamné mercredi Hasna A., une citoyenne néerlandaise de 33 ans, à dix ans de prison pour esclavage, appartenance à une organisation terroriste et mise en danger de son fils. Rejointe en Syrie par son enfant en 2015, elle avait épousé un combattant de l’État islamique (EI) et vécu dans la maison d’un autre membre de l’EI qui détenait une femme yézidie comme esclave. Le tribunal a qualifié ces actes de « crime contre l’humanité », soulignant qu’Hasna A. avait donné des ordres à la femme yézidie tout en étant consciente de la persécution systématique de cette minorité par l’EI.

Rapatriée avec son enfant et d’autres Néerlandaises depuis un camp syrien en 2022, Hasna A. a été arrêtée dès son arrivée aux Pays-Bas. Les Yézidis, minorité kurdophone adepte d’une religion pré-islamique, ont subi des atrocités de la part de l’EI, notamment viols, enlèvements et esclavage. Le tribunal de La Haye a souligné que la condamnation reflète la gravité des crimes commis, dans un contexte marqué par les exactions de l’EI contre cette communauté vulnérable.
14:59
Les droits de toutes les confessions «garantis» en Syrie
Le Premier ministre chargé de la transition en Syrie, Mohammad al-Bachir, tout juste nommé, a assuré mercredi que la coalition dirigée par les islamistes «garantira» les droits de toutes les confessions.

Reconnaissant «le comportement erroné de certains groupes islamistes», M. Bachir a insisté, dans une interview au quotidien italien Corriere della Sera, sur le fait que «la signification de l'islam (...) a été déformée».

«C'est précisément parce que nous sommes islamiques que nous garantirons les droits de tous les peuples et de toutes les confessions en Syrie», a-t-il souligné, au lendemain de sa nomination, pour diriger le gouvernement transitoire jusqu'au 1er mars.
11:30
Le Premier ministre appelle les Syriens de l'étranger à rentrer
Le Premier ministre chargé de la transition en Syrie, Mohammad al-Bachir, a appelé mercredi les Syriens de l'étranger à rentrer chez eux pour permettre au pays «de prospérer». Il a aussi a assuré que les droits de toutes les confessions seront garantis.
«Leur capital humain, leur expérience permettront au pays de prospérer. Je lance un appel à tous les Syriens de l'étranger: la Syrie est désormais un pays libre qui a gagné sa fierté et sa dignité. Revenez. Nous devons reconstruire, renaître et nous avons besoin de l'aide de tous», a déclaré M. Bachir dans une interview publiée mercredi dans le quotidien italien Corriere della Sera.

Il a également reconnu dans cette interview que «le comportement erroné de certains groupes islamistes a conduit de nombreuses personnes, en particulier en Occident, à associer les musulmans au terrorisme et l'islam à l'extrémisme», promettant que les droits de toutes les confessions seront respectés.

«La signification de l'islam, qui est la 'religion de la justice', a donc été déformée. C'est précisément parce que nous sommes musulmans que nous garantirons les droits de tous les peuples et de toutes les confessions en Syrie», a-t-il assuré.
10:25
La chute d'Assad en Syrie n'affaiblira pas l'Iran, assure Khamenei
La chute du dirigeant syrien Bachar al-Assad n'affaiblira pas l'Iran, a affirmé mercredi le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei.

«S'imaginer que lorsque la résistance est affaiblie, l'Iran islamique est aussi affaibli, c'est ne pas connaître la signification de résistance» et «de l'ignorance», a affirmé Ali Khamenei. Il s'agit de son premier commentaire depuis la prise de pouvoir dimanche par une coalition de rebelles et d'islamistes.
L'ayatollah Ali Khamenei a estimé que la chute du régime de Bachar al-Assad en Syrie était "le résultat d'un complot" des Etats-Unis et d'Israël (archives).
Image: ats
«Il ne fait aucun doute que ce qui s'est passé en Syrie est le résultat d'un complot des Etats-Unis et (d'Israël)», a assuré M. Khamenei, qui a le dernier mot sur toutes les décisions stratégiques en Iran. «Un gouvernement voisin de la Syrie a joué un rôle évident dans cette affaire», a-t-il ajouté, dans une pique qui semble adressée à la Turquie.

La chute de la famille Assad, dont le père Hafez puis le fils Bachar ont gouverné d'une main de fer la Syrie pendant un demi-siècle, est un coup dur pour l'Iran qui s'est investi politiquement, financièrement et militairement dans le pays, mais voit désormais ses intérêts menacés.
6:04
Violents combats entre pro-turcs et forces kurdes: 218 morts
Des combats entre forces pro-Ankara et des milices pro-Kurdes ont fait 218 morts en trois jours dans le nord de la Syrie, a indiqué mardi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), une ONG basée à Londres et proche des rebelles syriens. Les affrontements se poursuivent.

Les factions soutenues par la Turquie ont lancé une offensive, à la faveur de laquelle «elles ont pu entrer à Manbij et se déployer dans sa région», a ajouté l'OSDH. Les combats se poursuivent dans la région de Raqa.
05:50
Les rebelles syriens se sont emparés de la ville de Deir Ezzor
Les rebelles syriens qui ont pris le pouvoir à Damas après avoir chassé le président syrien Bachar al-Assad ont annoncé mardi s'être emparés de la ville de Deir Ezzor dans l'est du pays. Les forces kurdes présentes dans la ville se sont retirées, selon une ONG.

«Nos forces se sont emparées de la totalité de la ville de Deir Ezzor», ont indiqué les rebelles dans un communiqué. L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), une ONG proche des rebelles, a indiqué que les forces kurdes s'étaient retirées dans des localités environnantes, avant la prise de contrôle par des combattants arabes locaux qui ont rejoint les rangs des rebelles après leur offensive éclair lancée le 27 novembre.

Après la chute de Bachar al-Assad, les forces gouvernementales s'étaient retirées de territoires sous leur contrôle dans la province de Deir Ezzor et les forces démocratiques syriennes (FDS) dominées par les Kurdes s'y étaient déployées.
22:48
Le nouveau Premier ministre promet stabilité et calme aux Syriens
Le nouveau Premier ministre chargé de la transition en Syrie, Mohammad al-Bachir, a promis mardi «stabilité» et «calme» au peuple syrien épuisé par plus de 13 ans de guerre, dans une interview à la chaîne al Jazeera. «Il est temps pour ce peuple de jouir de la stabilité et du calme, d'être pris en charge et de savoir que son gouvernement est là pour lui fournir les services dont il a besoin».

Mohammad al-Bachir a été nommé à la tête d'un gouvernement qui «assurera la gestion des affaires courantes jusqu'en mars 2025, en attendant que les questions constitutionnelles soient tranchées», d'après ses propos relayés mardi soir par l'agence officielle syrienne Sana, dont le logo sur Telegram arbore désormais les trois étoiles du drapeau rebelle. Il dirigeait jusqu'à présent un «gouvernement de salut» installé depuis quelques années par les rebelles du groupe islamiste Hayat Tahrir al-Cham (HTS) dans leur bastion d'Idleb, dans le nord-ouest de la Syrie.

«Notre expérience précédente dans la gestion de la province d'Idleb et des zones environnantes nous a permis d'acquérir une expertise précieuse (..) nous rendant ainsi capables d'assumer cette lourde responsabilité qui nous a été confiée», a-t-il ajouté, lors d'une réunion qu'il a présidée avec les nouveaux ministres et les ministres du «régime déchu».

La réunion a pour objectif de «définir les procédures de prise en charge des institutions, de commencer le transfert des prérogatives et d'assurer la continuité des affaires courantes», selon Sana.

«Les missions du gouvernement intérimaire consistent à maintenir la sécurité, à préserver la stabilité des institutions et à éviter la désintégration de l'Etat» a déclaré al-Bachir. «Il s'efforce également de fournir les services essentiels à la population, en attendant la formation d'un nouveau gouvernement syrien qui répondra aux aspirations de la société syrienne.»
22:47
La célèbre blogueuse syrienne Tal al-Mallouhi est libre
La blogueuse syrienne Tal al-Mallouhi, emprisonnée à l'âge de 19 ans puis condamnée pour espionnage, a retrouvé la liberté, sa mère confiant mardi à l'AFP sa «joie immense» d'être réunie avec elle.

Tal al-Mallouhi, 33 ans aujourd'hui, fait partie des milliers de détenus libérés ces derniers jours à la faveur de l'offensive éclair des rebelles islamistes qui se sont emparés en onze jours de villes clés de Syrie et ont chassé Bachar al-Assad du pouvoir dimanche. Après 15 ans passés dans les geôles du gouvernement syrien, elle a encore besoin de temps «pour réaliser qu'elle est libre, que tout va bien maintenant et que la peur et la terreur sont parties», confie sa mère, Ahd al-Mallouhi.

A l'époque de sa condamnation, la communauté internationale s'était mobilisée, la France rappelant la Syrie à ses engagements internationaux sur la liberté d'expression et le droit à un procès juste.

Avant son arrestation en décembre 2009, un peu plus d'un an avant le début de la guerre en Syrie, la jeune femme écrivait de la poésie et des commentaires sur la situation sociale. Accusée de travailler pour les services de renseignements américains, ce que sa famille a toujours nié, elle avait été condamnée à 5 ans de prison, mais les autorités ne l'ont jamais relachée à l'issue de sa peine.

«J'avais l'habitude de la voir pour des visites d'une heure et demie, et chaque mot était surveillé», raconte sa mère. La famille va avoir besoin de temps «pour se reparler» et se reconstruire, a-t-elle dit.
20:44
Un haut responsable russe confirme qu'Assad est en Russie
Le ministre adjoint des Affaires étrangères russe, Sergueï Ryabkov, a confirmé mardi que l’ex-président syrien Bachar al-Assad se trouvait en Russie. Cette déclaration, faite lors d’une interview à NBC, intervient après des informations des agences russes dimanche, selon lesquelles Assad et sa famille auraient rejoint Moscou à la suite de l’offensive de groupes rebelles islamistes ayant pris Damas. La présidence russe avait initialement refusé de confirmer cette présence.

Ryabkov a souligné que Bachar al-Assad était désormais en sécurité, sans révéler les détails de son départ de Syrie. La Russie, alliée de longue date de l’ancien dirigeant et impliquée militairement depuis 2015 dans le conflit syrien, se positionne en soutien. Quant à une éventuelle extradition d’Assad, Ryabkov a rappelé que Moscou n’était pas signataire du traité établissant la Cour pénale internationale, écartant ainsi toute coopération avec cette institution.
20:41
L'armée israélienne dit avoir frappé 480 fois en Syrie en 48 heures
L'armée israélienne a indiqué mardi avoir mené environ 480 frappes au cours des dernières 48 heures sur des cibles militaires stratégiques en Syrie, dans la foulée de la chute du président Bachar al-Assad, chassé du pouvoir par des rebelles islamistes.

«Ces dernières 48 heures, l'armée a frappé la plupart des stocks d'armes stratégiques en Syrie, les empêchant de tomber entre les mains d'éléments terroristes», a-t-elle indiqué dans un communiqué. Les cibles comprenaient 15 navires de guerre, des batteries antiaériennes, des aérodromes et des dizaines de sites de production d'armes à Damas, Homs, Tartous, Lattaquié et Palmyre, selon elle.
17:23
Qatar en contact avec le groupe islamiste HTS
Le Qatar est en contact avec le groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Sham (HTS), fer de lance de l'offensive rebelle qui a fait tomber Bachar al-Assad en Syrie, a affirmé mardi à l'AFP un responsable proche des discussions.

«Les Qataris ont établi le premier canal de communication avec HTS. Les contacts entre le HTS et les diplomates qataris devraient se poursuivre dans les prochaines 24 heures avec al-Bachir», a affirmé ce responsable sous couvert d'anonymat, en parlant de Mohammad al-Bachir, pressenti pour diriger le gouvernement de transition.
Le pays du Golfe, qui avait soutenu en 2011 le soulèvement contre le gouvernement syrien qui a tourné à la guerre civile, est resté critique de Damas et n'a pas renoué avec lui comme l'ont fait plusieurs pays arabes en 2023.
17:21
L’OMS alerte sur la Syrie et les enjeux mondiaux de santé
L’OMS craint une pression accrue sur le système de santé syrien, déjà surchargé, face au retour des réfugiés et à un million de nouveaux déplacés depuis fin novembre. Malgré l’acheminement de 11 camions de matériel médical vers Idleb et Alep, l’organisation insiste sur la nécessité d’un accès humanitaire sans entrave. La constitution d’un gouvernement provisoire en Syrie est toutefois perçue comme une lueur d’espoir.
Sur un plan mondial, l’OMS reste confiante dans la possibilité d’un accord international sur les pandémies avant l’Assemblée mondiale de la santé en mai, malgré les divisions sur des sujets comme le partage des agents pathogènes et la propriété intellectuelle. En RDC, l’OMS enquête sur une maladie liée à la malnutrition ou la malaria qui a causé des dizaines de décès. Parallèlement, l’organisation dénonce 1370 attaques contre les infrastructures et personnels de santé cette année, mais souligne des avancées, dont la distribution de 12 millions de doses du vaccin antipaludique.
17:22
Les rebelles nomment un de leurs responsables premier ministre
Les rebelles syriens qui ont mis fin au pouvoir de Bachar al-Assad ont annoncé mardi avoir nommé comme chef de gouvernement transitoire Mohammad al-Bachir. Il dirigeait jusqu'à présent le «Gouvernement de salut» du bastion insurgé d'Idleb, dans le nord-ouest.

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11:00
L'ONU appelle Israël à «arrêter» ses frappes
L'émissaire de l'ONU sur la Syrie Geir Pedersen demande à Israël d'arrêter ses frappes et ses mouvements en Syrie. Mardi à Genève, il a appelé tous les acteurs «à continuer à travailler pour une désescalade».

Israël a mené plus de 300 frappes aériennes sur la Syrie depuis la prise de Damas. Ces dernières «sont très troublantes», a affirmé à la presse Pedersen. «Cela doit s'arrêter», «c'est extrêmement important», a-t-il encore dit, ajoutant que lui-même n'avait pas de contact direct avec les autorités de ce pays, mais que l'ONU à New York «suivra étroitement la situation dans les prochaines heures et les prochains jours».

Il a répété plusieurs messages qu'il avait lancés dès dimanche. Notamment la protection des civils, le besoin de collaborer pour oeuvrer à une désescalade et l'importance d'associer tous les Syriens aux discussions politiques.
06:20
De fortes explosions entendues à Damas
L'armée israélienne «a détruit les principaux sites militaires en Syrie» depuis la chute du président Bachar al-Assad, a indiqué mardi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

Elle a mené environ 250 frappes contre le territoire syrien.
22:27
Israël a mené plus de 100 frappes en Syrie ce lundi
Plus de 100 frappes ont été menées lundi par Israël contre des sites militaires des forces du président déchu Bachar al-Assad en Syrie, dont un centre de recherches à Damas, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
epa11766697 Smoke billows following an Israeli airstrike near Sednaya prison, near Damascus, Syria, 09 December 2024. The Political Affairs Department of the Syrian Salvation Government said 30,000 pr ...
Image: ats
Selon le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane, «Israël intensifie ses frappes pour détruire les capacités militaires de l'ancien régime» de M. Assad, renversé dimanche par une coalition de groupes rebelles islamistes.

«L'aviation israélienne a lancé plus de 100 frappes en Syrie, notamment contre le centre de recherches scientifiques de Barza dans le nord de Damas», a dit à l'AFP M. Rahmane.

Selon lui, les frappes ont notamment visé des dépôts d'armes dans la province de Deir Ezzor (est) et près de l'aéroport militaire de Qamichli (nord-est), ainsi que des bateaux de la marine syrienne à Lattaquié, sur la côte.
22:00
Washington veut «éviter la fragmentation de la Syrie»
Les Etats-Unis sont «déterminés» à ne pas laisser le groupe Etat islamique (EI) se reconstituer ou créer des sanctuaires en Syrie, a déclaré lundi le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken.

«L'EI tentera de profiter de cette période pour rétablir ses capacités et créer des sanctuaires. Comme le montrent les frappes de précision que nous avons effectuées ce week-end, nous sommes déterminés à empêcher cela», a affirmé M. Blinken lors d'une cérémonie au département d'Etat.

Les Etats-Unis ont mené dimanche «des dizaines de frappes aériennes» dans le centre de la Syrie visant «plus de 75 cibles» de l'EI.
US Secretary of State Antony Blinken attends a plenary session of the 31st Organization for Security and Cooperation in Europe (OSCE) Ministerial summit, in Ta'Qali, Malta, Thursday, Dec. 5, 2024 ...
Image: ats
M. Blinken a insisté sur le fait que les Etats-Unis avaient des «intérêts clairs» en Syrie, dans une allusion à peine voilée aux propos du président élu Donald Trump selon lequel les Etats-Unis ne devaient pas «se mêler» de la situation en Syrie.

«Nous avons clairement intérêt à faire ce que nous pouvons pour éviter la fragmentation de la Syrie, les migrations massives depuis la Syrie et, bien sûr, l'exportation du terrorisme et de l'extrémisme», a déclaré le chef de la diplomatie américaine.

M. Blinken a ajouté que les Etats-Unis avaient également «tout intérêt à s'assurer que les armes de destruction massive ou leurs composants qui restent en Syrie ne tombent pas entre de mauvaises mains».
19:47
La Suisse suspend les procédures pour les requérants syriens
A l'instar d'autres Etats, la Suisse suspend les procédures et les décisions pour les requérants d'asile syriens. Cette mesure restera en vigueur jusqu'à nouvel ordre, a annoncé lundi le Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM).

Le SEM n'est actuellement pas en mesure d'examiner de manière fondée s'il existe des motifs d'asile et si l'exécution d'un renvoi est raisonnablement exigible, précise-t-il sur X.
Dans ces centres f
Image: ats
Au Parlement, le ministre des affaires étrangères Ignazio Cassis a interprété cette décision comme «le signe d'une très forte instabilité». Le SEM a probablement des signaux selon lesquels la situation est instable et qu'il vaut mieux attendre et geler les décisions pour quelques jours ou quelques semaines, a-t-il dit.

Au lendemain de la chute du président syrien Bachar al-Assad, les gouvernements allemand, autrichien, suédois, danois, norvégien et belge avaient auparavant décidé de la suspension des demandes d'asile des ressortissants syriens. La France envisage de leur emboîter le pas.

Près de 30 000 Syriens en Suisse

A la fin de l'année dernière, environ 28 000 ressortissants syriens séjournaient en Suisse, selon les chiffres de l'Office fédéral de la statistique (OFS). Depuis le début de la guerre civile qui y sévit, la Syrie compte parmi les principaux pays de provenance des demandeurs d'asile en Suisse.

Le SEM estime que les Syriens qui souhaitent rentrer dans leur pays vont d'abord observer comment la situation évolue sur place. Il faudra plusieurs semaines, voire plusieurs mois, pour qu'une nouvelle structure et sa stabilité se dessinent.
19:47
18:15
Le chef des rebelles discute du «transfert du pouvoir»
Le chef des rebelles syriens, Abou Mouhammad al-Jolani, s'est entretenu lundi avec l'ex-Premier ministre Mohammed al-Jalali pour «coordonner la transition du pouvoir», ont annoncé les rebelles, après avoir renversé le président Bachar al-Assad.

Al-Jolani, qui utilise désormais son vrai nom Ahmad al-Chareh, s'est entretenu avec M. Jalali «pour coordonner une transition du pouvoir garantissant la fourniture des services» à la population syrienne, ont indiqué les rebelles dans un communiqué, accompagné d'un bref extrait vidéo de leur entretien. Le Premier ministre à la tête du «Gouvernement de salut» du bastion rebelle dans le nord-ouest de la Syrie était également présent.
17:44
Le parlement syrien affirme «respecter la volonté du peuple»
Le parlement syrien a déclaré lundi qu'il respectait la volonté du peuple de construire «une nouvelle Syrie», saluant «une journée historique» au lendemain de la prise de la capitale par les rebelles et de la fuite de l'ex-président Bachar al-Assad.

«Le 8 décembre a été une journée historique dans la vie de tous les Syriens. Nous soutenons la volonté du peuple de bâtir une nouvelle Syrie tournée vers un avenir meilleur, gouvernée par la loi et la justice», a indiqué le parlement dans un communiqué relayé par l'agence de presse officielle Sana, dont le logo sur Telegram arbore désormais les trois étoiles du drapeau rebelle.
Syrian citizens stand on a government forces tank, that was left on a street, as they are celebrating during the second day of the take over of the city by the insurgents in Damascus, Syria, Monday, D ...
Image: ats
17:43
Sitôt Assad renversé, le débat sur les réfugiés syriens repart
A peine le président Bachar al-Assad chassé du pouvoir, le débat sur l'accueil des réfugiés syriens a ressurgi lundi en Europe, plusieurs pays, dont l'Allemagne, annonçant un gel des procédures de demandes d'asile pour les exilés de ce pays.

Dans un contexte de forte progression des partis d'extrême droite aux récentes élections sur le continent, il n'aura pas fallu 48 heures aux gouvernements allemand, autrichien, suédois, danois, norvégien et belge pour décider de la suspension des demandes d'asile des ressortissants syriens.
15:07
Syrie: Israël confirme avoir attaqué des dépôts d'«armes chimiques»
Le chef de la diplomatie israélienne a confirmé lundi que son pays avait mené des frappes ces jours-ci sur des dépôts «d'armes chimiques» en Syrie, pour éviter qu'elles ne tombent aux mains de rebelles islamistes radicaux ayant renversé Bachar al-Assad dimanche.
«Ceux qui contrôlent [...] Damas» aujourd'hui sont animés par «une idéologie extrême de l'islam radical» et «c'est pourquoi nous avons attaqué des systèmes d'armes stratégiques [en Syrie] comme par exemple des restes d'armes chimiques ou des missiles et roquettes à longue portée, afin qu'elles ne tombent pas aux mains d'extrémistes», a déclaré Gideon Saar lors d'une conférence de presse à Jérusalem.
15:06
L'ONU veut des poursuites y compris contre Bachar al-Assad
Le Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Volker Türk demande que les responsabilités pour des violations en Syrie soient établies, y compris celles de Bachar al-Assad. Lundi à Genève, il a appelé à éviter toute «représaille» ou «revanche».

Pour les Syriens, «tant de choses restent incertaines», a dit l'Autrichien à la presse. «Il est important que nous soyons vigilants», a-t-il affirmé, alors que ceux qui contrôlent Damas, les islamistes radicaux d'Hayat Tahrir al-Sham (HTS), ont promis un processus inclusif.
«Il n'y a pas qu'un seul groupe, HTS. Mais une série d'autres groupes et une société civile très active, notamment à l'étranger», a encore précisé M. Türk. Il faut garantir le rétablissement de l'intégrité territoriale du pays, selon lui. Et cette situation passe par un dialogue qui associe «chaque Syrien».
07:15
Réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU lundi
Le Conseil de sécurité de l'ONU se réunira en urgence lundi après-midi pour des discussions à huis clos sur la Syrie, après la chute du président Bachar al-Assad, ont indiqué dimanche plusieurs sources diplomatiques à l'AFP.
epaselect epa11765725 Syrian rebels celebrate following the takeover of Damascus, in Homs, Syria, 08 December 2024. Syrian rebels entered Damascus on 08 December 2024 and announced in a televised stat ...
Image: EPA
Les consultations, qui auront lieu à partir de 15h00 (21h00en Suisse), ont été demandées plus tôt dimanche par la Russie.
22:50
La Suisse appelle au respect du droit humanitaire en Syrie
La Suisse a appelé toutes les parties impliquées dans la guerre civile en Syrie à respecter le droit international humanitaire, après la chute dimanche du régime de Bachar al-Assad. Les civils doivent être protégés.

Les parties à la guerre civile devraient oeuvrer à la paix et à la réconciliation, a fait savoir le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) dimanche après-midi sur la plateforme X.

Observer la situation
Les conséquences de la modification des rapports de forces en Syrie sur les processus dans le domaine de l'asile en Suisse ne sont pas encore prévisibles, a relevé le Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM). Selon ce dernier, les Syriens qui souhaitent rentrer dans leur pays vont d'abord observer comment la situation évolue sur place. Il faudra plusieurs semaines, voire plusieurs mois, pour qu'une nouvelle structure et sa stabilité se dessinent.

A la fin de l'année dernière, environ 28'000 ressortissants syriens séjournaient en Suisse, selon les chiffres de l'Office fédéral de la statistique (OFS). Depuis le début de la guerre civile qui y sévit, la Syrie compte parmi les principaux pays de provenance des demandeurs d'asile en Suisse.

Le SEM s'attend en outre à ce que les réfugiés syriens qui ont trouvé refuge dans les pays voisins, comme la Turquie, le Liban ou la Jordanie, soient les premiers à rentrer. La Turquie, entre autres, a accueilli près de trois millions de réfugiés syriens au cours des dernières années.
21:41
Assad chassé du pouvoir, la Syrie tourne une page de son histoire
Le président Bachar al-Assad a fui la Syrie, chassé par une offensive spectaculaire des rebelles islamistes. Ce tournant de l'histoire met fin dimanche à un demi-siècle de règne sans partage du clan Assad.

Assad, qui a dirigé pendant 24 ans d'une main de fer la Syrie meurtrie par près de 14 ans de guerre, se trouve avec sa famille à Moscou, selon les agences russes. Des scènes de liesse ont accueilli sa chute à travers le pays, alors que le chef des rebelles islamistes, Abou Mohammad al-Jolani, a fait son entrée à Damas.
Arrivée dans l'emblématique mosquée des Omeyyades, dans la vieille ville de Damas, le chef du groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Sham (HTS) a été accueilli par une foule qui scandait «Allah Akbar» (Dieu est le plus grand). Il a salué une victoire «historique» qui a «purifié» la Syrie.

La capitale syrienne a été placée sous couvre-feu jusqu'à lundi 5h, ont annoncé les rebelles qui ont proclamé «le début d'une nouvelle ère pour la Syrie, après 50 ans d'oppression». En Syrie, comme à l'étranger, de nombreux Syriens ont exprimé leur joie.
21:39
Pour Joe Biden, Bachar al-Assad va devoir «rendre des comptes»
Joe Biden a affirmé dimanche que le président syrien déchu devrait «rendre des comptes» pour les «centaines de milliers de Syriens innocents» qui ont été «maltraités, torturés et tués». Il a salué «une opportunité historique» pour le pays.

Lors d'une allocution à la Maison Blanche, le président américain a assuré que les Etats-Unis n'étaient «pas sûrs» de l'endroit où se trouvait le dirigeant syrien. «Mais il se dit qu'il est à Moscou», a-t-il ajouté, les agences de presse russes ayant annoncé qu'il était dans la capitale russe avec sa famille.

Selon Joe Biden, la chute de Bachar al-Assad représente une «opportunité historique» pour les Syriens de «construire un meilleur avenir», même si cette situation crée «des risques» et de «l'incertitude».

«Antécédents de terrorisme»
Car il a aussi souligné que «certains des groupes rebelles» ayant participé à l'offensive éclair qui a balayé un demi-siècle de dynastie Assad en Syrie, après treize ans d'une guerre qui a fait près d'un demi-million de morts, avaient des «antécédents de terrorisme et de violation des droits humains».

La coalition de rebelles entrée dans Damas dans la nuit de samedi à dimanche est emmenée par Hayat Tahrir al-Sham, un groupe islamiste radical qui est une ancienne branche d'Al-Qaïda.

«Nous avons pris note des déclarations des dirigeants de ces groupes rebelles ces derniers jours, et ils disent ce qu'il faut en ce moment, mais alors qu'ils s'apprêtent à prendre de plus grandes responsabilités, nous allons évaluer non seulement leurs mots, mais aussi leurs actes», a prévenu le président américain.
21:14
La fin de la «dictature» saluée et appels à éviter le «chaos»
La fin d'un «régime dictatorial», une «opportunité pour les Syriens» et des appels à éviter le «chaos» et à protéger les civils: la communauté internationale a les yeux rivés dimanche sur la Syrie avec la chute de Bachar al-Assad.

«Enfin, le régime d'al-Assad est tombé», a lancé Joe Biden, estimant que le dirigeant déchu devrait «rendre des comptes» pour les «centaines de milliers de Syriens innocents» qui ont été «maltraités, torturés et tués». Saluant une «opportunité historique» pour les Syriens de «construire un meilleur avenir», le président américain a aussi mis en garde contre «les risques et l'incertitude» qui découlent de la situation.

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a également estimé qu'«après 14 ans de guerre brutale et la chute du régime dictatorial, le peuple syrien peut aujourd'hui saisir une occasion historique de construire un avenir stable et pacifique». Mais il a tenu à appeler à «éviter la violence en cette période sensible, tout en protégeant les droits de tous les Syriens, sans distinction».

Conséquences «pas encore mesurées»
La Russie, un des principaux soutiens au régime syrien, a offert l'asile à Bachar al-Assad et sa famille sur la «base de considérations humanitaires», selon les agences TASS et Ria Novosti. Moscou a demandé pour lundi une réunion d'urgence à huis clos du Conseil de sécurité de l'ONU sur la situation en Syrie.
20:56
Le chef rebelle Jolani affirme que «la Syrie a été purifiée»
Le chef des rebelles syriens, Abou Mohammad al-Jolani, a salué dimanche une victoire «historique» qui a «purifié» la Syrie. Il s'exprimait dans la mosquée des Omeyyades de Damas, ravie aux forces de Bachar al-Assad à la faveur d'une offensive éclair.

A son entrée dans la mosquée emblématique située dans la vieille ville de Damas, le chef du groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Sham (HTS) a été accueilli par une foule qui scandait «Allah Akbar» (Dieu est le plus grand), selon des vidéos circulant dans les médias.
Mohammad Abou Hatab
«Cette victoire, mes frères, est un triomphe (...) pour toute la communauté islamique. Cette victoire, mes frères, est historique pour la région», a déclaré Abou Mohammad al-Jolani, connu sous ce nom de guerre, mais qui utilise désormais son vrai nom, Ahmed al-Chareh.

«Aujourd'hui, la Syrie est purifiée», a-t-il poursuivi dans une vidéo publiée par les rebelles sur Télégram, ajoutant que cette «victoire a été rendue possible par la grâce divine, le sang des martyrs (...) et la souffrance de ceux qui ont langui en prison»
20:31
La chute d'Assad représente une «opportunité historique» (Biden)
Joe Biden a salué dimanche la chute du pouvoir en Syrie de Bachar al-Assad en affirmant qu'elle représentait une «opportunité historique» pour les Syriens. Le dirigeant déchu devra «rendre des comptes» pour ses victimes, a-t-il dit.

«Enfin, le régime d'al-Assad est tombé», a déclaré Joe Biden lors d'une allocution à la Maison Blanche. Il a évoqué «un acte fondamental de justice» et une «opportunité historique» pour les Syriens de «construire un meilleur avenir».

Le président américain a toutefois mis en garde contre «les risques et l'incertitude» qui découlent de la situation. Il a notamment averti que «certains des groupes rebelles» en Syrie ont des «antécédents de terrorisme».

Joe Biden a par ailleurs affirmé que Bachar al-Assad devrait «rendre des comptes» pour les «centaines de milliers de Syriens innocents» qui ont été «maltraités, torturés, et tués».

«Nous ne sommes pas sûrs d'où il est, mais il se dit qu'il est à Moscou», a déclaré le locataire de la Maison Blanche, tandis que les agences de presse russes ont annoncé dimanche soir que Bachar al-Assad et sa famille se trouvaient à Moscou.
18:06
«Espoirs prudents» et appels à éviter le «chaos» en Syrie
«Espoirs prudents» de l'ONU, appels à éviter le «chaos» et à protéger la population civile: la communauté internationale a les yeux rivés dimanche sur la Syrie après une offensive éclair qui a mis fin à un demi-siècle de règne du clan Assad avec la chute de Bachar al-Assad.

«Aujourd'hui, nous regardons vers l'avenir avec des espoirs prudents d'ouverture (...) de paix, de réconciliation, de dignité et d'inclusion pour tous les Syriens», a déclaré dans un communiqué l'émissaire des Nations unies en Syrie, Geir Pedersen.
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Image: ats
Les enquêteurs des Nations unies sur les crimes de guerre en Syrie ont salué une journée qui «marque un nouveau départ historique pour le peuple syrien qui a subi une violence et des atrocités indescriptibles». Ils ont appelé à ce que les «atrocités» commises par le régime Assad ne se «répètent plus jamais».

De son côté, Amnesty International a souligné que les auteurs des crimes perpétrés sous le pouvoir de Bachar al-Assad devaient être jugés lors de «procès équitables» excluant la peine de mort, saluant une «opportunité historique» de rompre la spirale de violence.
16:11
Syrie: respecter le droit humanitaire, plaide la Suisse
Après la chute du régime Assad dimanche, le Département fédéral des affaires étrangères a appelé toutes les parties impliquées dans la guerre civile en Syrie à respecter le droit international humanitaire. Les civils doivent être protégés.

Les parties à la guerre civile devraient oeuvrer à la paix et à la réconciliation, a fait savoir le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) dimanche après-midi sur la plateforme X.

Observer la situation
Les conséquences de la modification des rapports de forces en Syrie sur les processus dans le domaine de l'asile en Suisse ne sont pas encore prévisibles, a relevé le Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM). Selon ce dernier, les Syriens qui souhaitent rentrer dans leur pays vont d'abord observer comment la situation évolue sur place. Il faudra plusieurs semaines, voire plusieurs mois, pour qu'une nouvelle structure et sa stabilité se dessinent.

A la fin de l'année dernière, environ 28'000 ressortissants syriens séjournaient en Suisse, selon les chiffres de l'Office fédéral de la statistique (OFS). Depuis le début de la guerre civile qui y sévit, la Syrie compte parmi les principaux pays de provenance des demandeurs d'asile en Suisse.

Le SEM s'attend en outre à ce que les réfugiés syriens qui ont trouvé refuge dans les pays voisins, comme la Turquie, le Liban ou la Jordanie, soient les premiers à rentrer. La Turquie, entre autres, a accueilli près de trois millions de réfugiés syriens au cours des dernières années.
15:13
Les talibans «félicitent» les rebelles syriens
Les talibans ont «félicité» dimanche le peuple et les rebelles syriens après la chute du président Bachar al-Assad, disant espérer «une transition du pouvoir menée selon les aspirations du peuple syrien» et la fin des ingérences étrangères.

«Nous exprimons l'espoir que le processus de transition du pouvoir sera mené selon les aspirations du peuple syrien, ouvrant la voie à un gouvernement indépendant, servant (le peuple) et islamique», a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. «Nous encourageons l'adoption d'une politique étrangère constructive, permettant à la Syrie d'avancer sans ingérence extérieure».
15:10
Israël salue la chute d'un «maillon central» de «l'axe du mal»
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a estimé dimanche que la chute du président syrien Bachar al-Assad était «un jour historique» et la chute d'un «maillon central» de «l'axe du mal» dirigé par l'Iran.
FILE - Israel Prime Minister Benjamin Netanyahu addresses the 79th session of the United Nations General Assembly, Sept. 27, 2024. (AP Photo/Richard Drew, File)
Image: ats
«C'est un jour historique dans l'histoire du Moyen-Orient» et «une conséquence directe des coups que nous avons portés à l'Iran et au Hezbollah (libanais), les principaux soutiens du régime d'Assad», a déclaré Netanyahu depuis le Golan syrien occupé et annexé par Israël.
15:08
Kiev dit que «les dictateurs qui ont parié sur Poutine» sont perdus
L'Ukraine a salué dimanche la chute de Bachar al-Assad en Syrie, affirmant que les dictatures qui ont parié sur le président russe Vladimir Poutine sont vouées à la même fin, tout en soutenant «le peuple syrien», a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Andriï Sybiga, sur X.

«Assad est tombé. Il en a toujours été ainsi et il en sera toujours ainsi pour les dictateurs qui misent sur (le dirigeant russe Vladimir) Poutine. Il trahit toujours ceux qui comptent sur lui», a affirmé le chef de la diplomatie ukrainienne, ajoutant que Kiev souhaitait «ouvrir la voie au rétablissement des relations (avec la Syrie, ndlr) à l'avenir».
Andriï Sybiga est le nouveau chef de la diplomatie ukrainienne
Image: ats
14:45
Les Syriens manifestent leur joie aussi en Suisse
La communauté syrienne en exil en Suisse a réagi avec joie à la chute du régime de Bachar al-Assad. Une manifestation spontanée était prévue dimanche en fin d'après-midi sur la place de la gare à Berne, a annoncé l'association Syrie-Suisse, interrogée par l'agence de presse Keystone-ATS.

Les membres de la communauté syrienne en exil ont suivi avec attention les événements de ces derniers jours. On se réjouit «follement» de la chute du dirigeant Bachar al-Assad, a déclaré Therese Junker, la coprésidente de l'association Syrie-Suisse.

Certaines personnes se demandent déjà ce que cela signifie pour leur statut de séjour en Suisse. En outre, malgré la joie, personne ne sait comment la situation politique en Syrie va évoluer et espère qu'elle restera pacifique, a poursuivi Therese Junker.

Environ 28'000 ressortissants syriens séjournaient en Suisse à la fin de l'année 2023, selon les données de l'Office fédéral de la statistique.

L'association Syrie-Suisse a été fondée en 2019 et s'engage pour l'intégration des personnes ayant fui leur pays en Suisse. Elle organise des manifestations culturelles afin de permettre des échanges et des rencontres entre les Syriens et la population suisse.
14:34
La chute d'Assad montre «la faiblesse» de ses soutiens russes
La cheffe de la diplomatie de l'UE a salué comme «positive» dimanche la chute de Bachar al-Assad en Syrie et estimé qu'elle montrait la faiblesse de ses soutiens russes et iraniens.

«La fin de la dictature d'Assad est un développement positif et attendu depuis longtemps. Cela montre également la faiblesse des soutiens d'Assad, la Russie et l'Iran», a déclaré Kaja Kallas dans un message publié sur X.

Mme Kallas a ajouté que la priorité de l'UE était «d'assurer la sécurité» dans la région et s'est engagée à travailler avec «tous les partenaires constructifs» en Syrie et, plus largement, dans la région.

«Le processus de reconstruction de la Syrie sera long et compliqué, et toutes les parties doivent être prêtes à s'engager de manière constructive», a-t-elle déclaré.
14:26
«L'Etat de barbarie est tombé», se félicite Macron
Le président français Emmanuel Macron s'est félicité dimanche que «l'Etat de barbarie» soit «tombé» en Syrie avec la chute du président Bachar al-Assad, tout en soulignant que la France resterait «engagée pour la sécurité de tous» dans la région.

«L'État de barbarie est tombé. Enfin», a salué le chef de l'Etat sur le réseau social X, rendant «hommage au peuple syrien, à son courage, à sa patience».

«Dans ce moment d'incertitude, je forme pour lui des voeux de paix, de liberté et d'unité», a-t-il ajouté.

«La France restera engagée pour la sécurité de tous au Moyen-Orient», a-t-il poursuivi, au regard des risques d'instabilité entourant ce changement de régime.

La France s'inquiète de la présence de jihadistes, notamment français, sur le sol syrien et du risque d'exportation de cette menace vers l'Europe et dans la région.

«Nous avons des intérêts sécuritaires dans la région, des personnes qui ne sont pas sans représenter un certain danger», avait-il souligné mardi devant des journalistes français à Ryad.
A Syrian man waves a flag during a spontaneous demonstration celebrating the fall of the Assad regime, in Nicosia, Cyprus, Sunday, Dec. 8, 2024. (AP Photo/Petros Karadjias)
Image: ats
Il faut «éviter la résurgence de mouvements terroristes qui puissent avoir des capacités de déstabilisation régionale et de préparer des attentats projetés», avait-il ajouté.

Le président français s'était aussi inquiété d'une potentielle «déstabilisation depuis la Syrie qui (pourrait) dégrader la situation au Liban ou (..) en Irak».

La France appelle les Syriens à rejeter l'«extrémisme», a aussi réagi dimanche le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères Christophe Lemoine.
14:22
La résidence d'Assad à Damas pillée, palais présidentiel incendié
Des dizaines de Syriens sont entrés dimanche dans la luxueuse résidence du président Bachar al-Assad, après qu'elle a été pillée, tandis que la salle de réception du palais présidentiel dans un autre quartier a été incendiée, selon les journalistes de l'AFP.

Hommes, femmes et enfants déambulaient dans les pièces et sur les escaliers de la résidence du président, qui a fui Damas, dans le quartier huppé de Malki.

«Je suis venu pour la vengeance, car ils nous a opprimés d'une façon incroyable», dit Abou Omar, 44 ans, qui refuse de donner son nom de famille. «Je prends des photos car je suis tellement heureux de me retrouver en plein coeur de sa maison».

La résidence, formée de trois immeubles de six étages chacune, a été pillée plus tôt, après la chute de Damas aux mains des rebelles.

Des documents étaient éparpillés sur les escaliers. Une peinture représentant Assad gisait au sol à l'entrée du rez-de-chaussée, entouré d'un vaste jardin orné d'une fontaine, selon les journaliste.

Au palais présidentiel, situé deux kilomètres plus loin, où le président Assad recevait ses hôtes, une salle de réception a été entièrement incendiée, selon les journalistes de l'AFP.
14:10
Les Syriens d'Allemagne exultent après la chute du régime
«Nous sommes contents, la dictature est terminée, Assad est parti!», lance Ahmed, 39 ans dans la foule. Plusieurs centaines de Syriens d'Allemagne, la plus grande diaspora dans l'Union européenne, ont fêté dimanche dans la rue la chute du régime.

«Tous les Syriens sont maintenant ensemble», ajoute ce technicien des chemins de fer, qui a fui Alep en 2015, mais préfère ne pas divulguer son nom de famille.

Au son des klaxons de voitures et en agitant des drapeaux vert, blanc, noir et rouge aux couleurs de l'opposition syrienne, plusieurs dizaines de personnes ont commencé très tôt dimanche à défiler spontanément sur une avenue du quartier populaire de Neukölln à Berlin, où vivent de nombreux migrants, avant de converger sur une place du quartier voisin de Kreuzberg pour une manifestation qui a rassemblé quelque 2000 personnes selon la police.
epa11764609 A supporter of the Syrian opposition residing in Germany has the Syrian opposition flag painted on his cheek as he celebrates the rebel takeover of Damascus, in Berlin, Germany, 08 Decembe ...
Image: ats
Soulagement
L'ambiance est à l'allégresse, beaucoup font le «V» de la victoire en chantant. Ils sont venus en famille et les enfants ont le visage peints aux couleurs nationales de la Syrie. Le soulagement se devine.

«Enfin ce gouvernement est tombé», dit Ahmad al-Hallabi, 27 ans, qui laisse éclater sa joie, accompagné de ses deux enfants à Neukölln. «Il y a dix ans, j'étais en Syrie et j'ai vu des choses que personne ne devrait voir, des choses que l'on oublie pas», dit ce mécanicien, originaire d'Alep.

L'Allemagne compte plus d'un million de réfugiés syriens arrivés après le déclenchement de la guerre civile en 2011, avec une importante communauté installée à Berlin.
14:00
L'OSDH fait état de frappes israéliennes sur la capitale
L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) a fait état d'une série de frappes israéliennes dimanche sur des sites de l'armée, notamment des dépôts d'armes, près de Damas, après la prise de la capitale par les rebelles.

«Des frappes israéliennes ont ciblé des positions de la quatrième division de l'armée syrienne près de l'aéroport militaire de Mazzé, notamment des dépôts d'armes», a déclaré le directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'homme.
13:54
La Suisse appelle à la réconciliation
Le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) appelle toutes les parties à protéger les civils et à respecter le droit international humanitaire. La Suisse plaide pour la paix et à la réconciliation en Syrie.

Le DFAE a fait savoir dimanche après-midi sur la plateforme X qu'il suivait attentivement la situation après les derniers développements en Syrie.
epa11764575 A supporter of the Syrian opposition residing in Germany celebrates the rebel take over of Damascus, in Berlin, Germany, 08 December 2024. Syrian rebels entered Damascus on 08 December 202 ...
Image: ats
Environ 60 personnes sont inscrites au registre des Suisses de l'étranger pour ce pays , une autre personne est enregistrée sur «Travel Admin» en tant que personne de passage, a indiqué le DFAE.

Aucune demande d'assistance consulaire n'a été déposée pour l'heure. La Helpline du DFAE n'a reçu aucun appel.

Responsabilité individuelle
Les autorités n'organisent pas de rapatriement. Les principes de responsabilité individuelle s'appliquent conformément à la loi sur les Suisses de l'étranger.

Le DFAE est représenté par un bureau humanitaire de la DDC en Syrie, qui reste opérationnel. Tous les collaborateurs de cette entité se portent bien.

Depuis avril 2011, le DFAE déconseille de manière générale les voyages et les séjours en Syrie.
12:20
L'armée libanaise renforce sa présence à la frontière
L'armée libanaise intensifie son déploiement à la frontière avec la Syrie dimanche, après la chute du président Bachar al-Assad et la prise de la capitale Damas par les rebelles.

«Dans le contexte des développements rapides et des circonstances délicates que traverse la région (...), les unités chargées de surveiller les frontières nord et est ont été renforcées et des mesures de contrôle plus strictes ont été mises en place», a indiqué l'armée dans un communiqué.

Beyrouth affirme accueillir quelque deux millions de Syriens ayant fui la guerre civile déclenchée dans leur pays en 2011, soit le nombre de réfugiés par habitant le plus élevé au monde. Près de 800 000 sont enregistrés auprès des Nations unies.

Slogans anti-Assad
A Masnaa, principal passage transfrontalier entre les deux pays, un journaliste de l'AFP a vu des dizaines de voitures de Syriens rentrant chez eux, sous les acclamations de la foule qui scandait des slogans anti-Assad.
Cars are backed up at the Masnaa border crossing point in the Bekaa Valley, Lebanon, as people attempt to cross into Syria on Sunday, Dec. 8, 2024. (AP Photo/Hassan Ammar)
Image: ats
11:54
L'Iran diffuse des images de saccage de l'ambassade à Damas
L'ambassade d'Iran en Syrie a été saccagée, a affirmé dimanche la télévision d'Etat iranienne. Elle a diffusé à l'appui des images tournées à Damas par la chaîne saoudienne Al-Arabiya.

«Des inconnus ont attaqué l'ambassade iranienne, comme vous pouvez le voir sur ces images diffusées par diverses chaînes» étrangères, a déclaré la télévision d'Etat iranienne, après l'entrée à Damas d'une coalition rebelle qui a annoncé la chute du président Bachar al-Assad, dont l'Iran a été un allié indéfectible.

«Les diplomates avaient évacué les locaux avant l'assaut», a pour sa part écrit le quotidien anglophone Tehran Times, citant le porte-parole de la diplomatie Esmaïl Baghaï.

Téhéran n'avait dans l'immédiat pas commenté la chute de son allié. Le dernier commentaire de la diplomatie iranienne appelait samedi «gouvernement syrien et groupes d'opposition légitimes» à entamer des négociations.

Cette déclaration au Qatar du ministre des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, avait semblé marquer un changement de ton de l'Iran. Il n'avait jusqu'alors jamais été question d'«opposition» en Syrie mais de «terroristes».
FILE - In this photo released by the official website of the office of the Iranian supreme leader, Supreme Leader Ayatollah Ali Khamenei, right, speaks with Syrian President Bashar Assad in a meeting  ...
Image: ats
10:19
Israël se déploie dans la zone tampon du Golan
L'armée israélienne a annoncé dimanche s'être déployée dans la zone tampon démilitarisée du Golan, dans le sud-ouest syrien, à la lisière avec la partie de ce plateau occupé et annexé par Israël.

«A la lumière des développements en Syrie et sur la base de (...) la possibilité que des groupes armés pénètrent dans la zone tampon», l'armée y a déployé des forces dans «plusieurs points clés nécessaires à la défense afin d'assurer la sécurité des communautés du plateau du Golan et des citoyens israéliens», indique-t-elle dans un communiqué.

Elle a ajouté ne «pas intervenir» dans les événements en Syrie où des groupes rebelles avec à leur tête des islamistes radicaux, ont annoncé dimanche la chute du régime de Bachar al-Assad.

Annexion non reconnue
Israël a conquis une partie du Golan sur la Syrie lors de la guerre israélo-arabe de 1967 avant d'annexer ce territoire en 1981. Cette annexion n'est pas reconnue par l'ONU.
7:34
Golan syrien: «hommes armés» dans la zone tampon (ONU et Israël)
L'armée israélienne a annoncé samedi avoir aidé les forces de l'ONU à «repousser» une attaque en Syrie, à la lisière avec le Golan syrien occupé et annexé par Israël, les Casques Bleus confirmant que certains avaient pénétré dans la zone tampon.

«Aujourd'hui (samedi, ndlr) le personnel de la FNUOD (Force des Nations unies chargée d'observer le désengagement) a observé des individus armés non identifiés dans la zone de séparation, dont une vingtaine sont entrés dans l'une des positions de la mission dans la partie nord de la zone de séparation», a confirmé dans la soirée à l'AFP un porte-parole des Casques Bleus.

«L'inviolabilité des locaux des Nations unies doit être respectée à tout moment», ajoute ce porte-parole, soulignant que «les attaques visant les positions et les soldats de la paix des Nations unies constituent de graves violations du droit international».
An Israeli military vehicle rides along a road next to the UN base on the Israeli side of the so-called Alpha Line that separates the Israeli-occupied Golan Heights from Syria Saturday Dec. 7, 2024. ( ...
Image: ats
22:24
Désaccord sur la prise par les rebelles de la ville stratégique de Homs
L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) a annoncé samedi soir que les rebelles étaient entrés dans Homs, ville stratégique au nord de Damas et au centre du pays.

Le ministère de la Défense syrien a démenti cette incursion.

«Des factions rebelles sont entrées dans la ville de Homs et ont pris le contrôle de certains quartiers, après le retrait des forces de sécurité et de l'armée de leurs dernières positions dans la ville», a déclaré Rami Abdel Rahmane, le directeur de l'OSDH, une ONG basée au Royaume-Uni mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie.

«Les informations diffusées par les plateformes de médias affiliées à des organisations terroristes concernant l'entrée de terroristes dans la ville de Homs sont infondées», a dit de son côté le ministère de la Défense.

«La situation est sûre et stable, et nos forces armées sont déployées autour de la ville, positionnées sur des lignes défensives solides», a-t-il ajouté.

Prisonniers libérés
Mais dans un message sur Telegram, un important commandant de la coalition rebelle, Hassan Abdel Ghani, a affirmé que les forces rebelles étaient à Homs.

«Après plusieurs opérations stratégiques menées de nuit, les restes du régime criminel ont fui la ville de Homs. Le processus d'avancée et de ratissage des quartiers de la ville est actuellement en cours, en vue de la déclarer entièrement libérée», a-t-il dit.

Il a ajouté que les forces rebelles avaient libéré plus de 3500 prisonniers de la prison centrale.
19:24
Le gouvernement affirme avoir déployé des troupes autour de Damas
Les autorités syriennes ont affirmé samedi qu'un cordon de sécurité «très solide» était en place autour de Damas, après l'annonce par les rebelles qu'ils avaient commencé à encercler la capitale.

La présidence syrienne a démenti des informations selon lesquelles le président Bachar al-Assad aurait fui le pays face à l'offensive fulgurante menée par des groupes rebelles, disant qu'il exerçait ses «fonctions» depuis Damas.

«Il y a un cordon de sécurité et militaire très solide aux abords éloignés de Damas et de sa campagne, et personne (...) ne peut pénétrer cette ligne de défense que nous, les forces armées, sommes en train d'ériger», a affirmé le ministre de l'Intérieur, Mohammed al-Rahmoun, à la télévision d'Etat.
FILE - In this May 23, 2021, file photo, the Syria national flag is displayed at a gathering at Omayyid Square in the Syrian capital Damascus, Syria. (AP Photo/Hassan Ammar, File)
Image: ats
16:27
Statue de Hafez al-Assad renversée dans la banlieue de Damas
Des manifestants hostiles au régime ont renversé samedi une statue de Hafez al-Assad, le père de l'actuel président Bachar al-Assad, dans la banlieue de Damas à Jaramana. Il s'agit d'un secteur majoritairement druze et chrétien.

Un témoin a raconté avoir vu «des dizaines de manifestants sur la place principale de Jaramana», portant le nom de l'ancien dirigeant, qui ont renversé sa statue. Un autre a rapporté avoir constaté la destruction de la statue en passant sur la place un peu plus tard. Des vidéos postées sur internet et vérifiées par l'AFP montrent des jeunes hommes à l'oeuvre et scandant des slogans anti-Assad. (ats/afp)
15:37
2000 combattants du Hezbollah libanais en Syrie
Le Hezbollah libanais a envoyé 2000 combattants en renfort dans la ville de Qousseir, une de ses places-fortes en Syrie proche de la frontière avec le Liban, pour la défendre en cas d'attaque des rebelles. L'AFP l'a appris samedi d'une source proche du mouvement pro-iranien.

Elle a souligné que la formation libanaise, qui avait combattu aux côtés du gouvernement syrien par le passé, «n'a pas pris» part aux affrontements en cours avec les rebelles.

Le Hezbollah aurait, lui, dépêché 150 conseillers militaires pour aider l'armée syrienne à défendre cette ville en cas de combats. L'armée syrienne s'était retirée de Hama et d'Alep.

Le sympathisant a ajouté que la formation pro-iranienne avait retiré il y a deux ans la plus grande partie de ses combattants de Syrie, à la faveur de l'accalmie dans les combats. Elle avait gardé des conseillers militaires dans les villes d'Alep et de Hama.

Le gouvernement syrien et le Hezbollah avaient pris en juin 2013 aux rebelles la ville clé de Qousseir.
A boy holds a Hezbollah's flag, as displaced residents return to Nabatiyeh, southern Lebanon, Thursday, Nov. 28, 2024 following a ceasefire between Israel and Hezbollah that went into effect on W ...
Image: ats
14:42
Sept civils tués près de Homs
Au moins sept civils ont été tués samedi dans des frappes russes et syriennes près de Homs, troisième ville du pays. Les rebelles tentent de la conquérir après leur offensive fulgurante depuis le nord du pays.

«Les frappes aériennes et les tirs d'artillerie russes et syriens ont provoqué la mort de sept civils près de la ville de Homs», a déclaré à l'AFP Rami Abdel Rahman, directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
14:05
Les rebelles syriens ont «commencé à encercler la capitale Damas»
Les rebelles ont déclaré samedi qu'ils avaient «commencé à encercler» la capitale Damas, après s'être emparés de villes proches, l'armée syrienne démentant avoir fui ses positions près de la capitale.

«Nos forces ont entamé la phase finale de l'encerclement de la capitale Damas», a déclaré un important commandant de la coalition rebelle, Hassan Abdel Ghani. Le ministère de la Défense a pour sa part affirmé que «les informations selon lesquelles nos forces armées, présentes dans toutes les zones de la campagne de Damas, se sont retirées, ne sont pas fondées».
21:31
Au moins 20 civils tués dans des raids russes et syriens
Des frappes russes et syriennes ont tué vendredi 20 civils, dont cinq enfants, près de Homs, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), alors que les rebelles tentent d'avancer vers la troisième ville du pays.

«Les frappes aériennes russes et syriennes et les bombardements à l'artillerie syriens sur plusieurs villages près de la ville de Homs, ont tué 20 civils dont cinq membres d'une même famille», a déclaré Rami Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH.
FILE - People ride their motorcycle by damaged buildings in the old town of Homs, Syria, Aug. 15, 2018. Syria?s civil war has entered its 14th year on Friday March 15, 2024, a somber anniversary in a  ...
Image: ats
19:29
L'ONU déplore des centaines de milliers de déplacés
Au moins 370 000 personnes, «la plupart des femmes et des enfants», ont été déplacées par les combats en Syrie depuis le 27 novembre et l'avancée fulgurante des groupes islamistes, a annoncé vendredi le porte-parole du secrétaire général de l'ONU.

«Depuis l'escalade des hostilités, au moins 370 000 hommes, femmes et enfants, garçons et filles, ont été déplacés, dont 100 000 qui ont quitté leur domicile plus d'une fois», a fait savoir Stéphane Dujarric. Le précédent chiffre de l'ONU faisait état de 280 000 déplacés.
epa11751156 People inspect the damage after an airstrike on a refugee camp in Al-Jame'a neighbourhood in Idlib city, northern Syria, 01 December 2024. According to the White Helmets, the Syrian c ...
Image: ats
18:29
Une menace pour le Moyen-Orient
L'offensive rebelle en Syrie lancée contre le pouvoir de Bachar al-Assad et qualifiée par l'Iran de «terroriste» représente une «menace» pour le Moyen-Orient, a estimé vendredi à Bagdad le chef de la diplomatie iranienne.

«La menace terroriste ne se limitera pas à la Syrie et elle constitue une menace pour tous les pays voisins et l'ensemble de la région», a affirmé Abbas Araghchi, dont le pays est un soutien inconditionnel du pouvoir syrien, ajoutant que «le terrorisme ne connaît pas de frontières».
Iraqi Foreign Minister Fouad Hussein, right, holds a news conference with Iranian Foreign Minister Abbas Araghchi, left, and Syrian Foreign Minister Bassam Sabbagh, not in the picture, following their ...
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17:41
Les forces gouvernementales se retirent de Deir Ezzor, dans l'est
Les troupes gouvernementales se sont retirées vendredi des secteurs de la province orientale de Deir Ezzor qu'elles contrôlaient, alors que les forces dirigées par les Kurdes avançaient vers ces dernières, a affirmé l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

Plus tôt vendredi, l'ONG avait indiqué que les forces syriennes et leurs alliés soutenus par l'Iran avaient «soudainement» quitté la ville de Deir Ezzor et ses environs.

Peu après, elles ont indiqué s'être déployées dans des secteurs de l'est. Elles contrôlaient déjà une grande partie du nord-est de la Syrie,

La province de Deir Ezzor est divisée entre les forces kurdes à l'est de l'Euphrate et les forces gouvernementales syriennes et leurs alliés à l'ouest.

Elle abrite des conseillers iraniens arrivés après le début de la guerre en Syrie en 2011, qui a éclaté après la répression par le gouvernement d'un soulèvement populaire et dégénéré en guerre civile. Elle abrite aussi des institutions, des écoles et un centre culturel iraniens.

La partie de Deir Ezzor tenue par le gouvernement, près de la frontière avec l'Irak, est une plaque tournante pour les hommes de main de l'Iran, y compris les combattants des milices irakiennes.
epa11754245 A member of the Syrian opposition stands at a military position allegedly used by Iranian forces after it was captured by the Syrian opposition in the city of Khan Sheikhoun, Idlib country ...
Image: ats
16:04
Le chef des rebelles syriens veut renverser Assad
Le chef des rebelles en Syrie a affirmé vendredi vouloir renverser le président Bachar al-Assad. Ses combattants ont déferlé de leur fief pour s'emparer de villes-clés lors d'une offensive fulgurante à laquelle la Turquie a apporté son soutien.

Les rebondissements militaires touchent aussi l'est et le sud du pays meurtri par une guerre complexe qui a fait un demi-million de morts depuis 2011, et l'a morcelé en zones d'influence, avec des belligérants soutenus par différentes puissances étrangères.

Principal allié du pouvoir syrien, la Russie, prise par sa guerre contre l'Ukraine, a appelé ses ressortissants à quitter la Syrie. En 2015, elle était intervenue avec force pour aider militairement les troupes d'al-Assad à inverser le cours de la guerre et à reprendre une grande partie du territoire.
Destroyed roads are seen at the crossing border point between Lebanon and Syria which hit by an Israeli airstrike, in Arida, north Lebanon, Friday, Dec. 6, 2024. (AP Photo)
Image: ats
Révolution
Si les rebelles s'emparent de Homs, la troisième ville du pays, seules Damas et la côte méditerranéenne seront encore aux mains des forces de Bachar al-Assad, dont la famille est au pouvoir depuis plus de cinq décennies en Syrie.

«Lorsque nous parlons d'objectifs, le but de la révolution, c'est de renverser ce régime. Nous avons le droit d'utiliser tous les moyens nécessaires pour atteindre cet objectif», a dit à CNN Abou Mohammed al-Jolani, le chef du groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Sham (HTS). Son groupe qui mène la coalition rebelle est considéré comme terroriste par l'ONU, les Etats-Unis et certains pays européens.

«Objectif, Damas»
«Idleb, Hama, Homs et bien sûr l'objectif, Damas: l'avancée des opposants continue. Nous souhaitons que cette avancée se poursuive sans incident», a déclaré le président turc, Recep Tayyip Erdogan, dont le pays est un soutien majeur des rebelles.

Craignant l'entrée des rebelles, des dizaines de milliers d'habitants de Homs, principalement des membres de la minorité alaouite dont est issu le dirigeant syrien, ont fui en direction de la côte ouest, d'après l'OSDH.

«Même si c'est le diable»
Mais Yazan, un ex-militant anti-régime qui a fui Homs et s'est réfugié en France, a déclaré «avoir rêvé de cela depuis plus d'une décennie». «Peu importe qui mène (cette offensive), même si c'est le diable lui-même. L'important est que ce pays soit libéré» du pouvoir Assad.

L'OSDH a indiqué que les troupes gouvernementales syriennes s'étaient retirées de Homs vendredi, mais le ministère syrien de la Défense a démenti.

Ces dernières heures, les rebelles «sont entrés dans les villes de Rastane et Talbisseh», dans la province de Homs, en l'absence totale des forces du régime, a ajouté l'OSDH qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie.
epa11760249 A man (C) holds a flag of the Syrian opposition after Syrian opposition forces entered the city of Hama, Syria, 06 December 2024. Syrian opposition forces, led by the Islamist militant gro ...
Image: ats
Vidéo: watson

L'attaque du Hamas contre Israël, en images:

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L'attaque du Hamas contre Israël, en images
Des habitants de la ville d'Ashkelon, dans le sud d'Israël, évacués par la police.
source: ap / tsafrir abayov
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    Une blessure au dos aurait poussé Luigi Mangione à l'acte
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