Zelensky veut nous voler les gardes-suisses
Le Zelensky tour, c'est un peu comme celui des Red hot chilli pepper: si vous les avez loupé l'année dernière ou celle d'avant, vous pouvez être à peu près sûr qu'il repassera dans votre ville l'année suivante. Sauf que bon, le Volo, il vient pas pour chanter Californication, mais pour quémander des chars Lepoard 2 et des obus de 155mm.
«Bon, alors, il vient, ce Zelensky?»
Le timing est serré. Zelensky ne fait pas Milan-Zurich-Munich en trois jours comme les Red hots, mais plutôt Londres-Paris-Rome-Berlin, en deux jours, s'il-vous-plaît.
«J'ai pas que ça à faire, moi, il y a des messes en latin à préparer.»
Après avoir vu Keir Starmer, Emmanuel Macron et Giorgia Meloni, Zelensky est au Vatican pour rencontrer le pape.
«Alors, il est où le vieux?»
«Vous êtes ceinture rose de judo? Ça vous dit de venir vous battre à Bakhmout?»
«Jolies médailles. Vous êtes pas un général soviétique, hein? Haha, je rigole.»
«Hé, psssccht, le Suisse. La neutralité, c'est dépassé — comme ton uniforme.»
«Ça sent le chocolat et la raclette, par ici.»
«Et dire que ce sont ces gulus armés qui refusent de me donner des chars.»
«Viola, j'ai un message pour toi. Regarde-moi dans les yeux et écoute bien.»
«Je t'emprunte tes hommes un moment. Tu les récupères à Kiev dans un ou deux ans, deal?»
«Bon, mec, faisons ça vite. Il me faut 50 000 hallebardes pour mon armée.»
«La grâce du Christ sauvera les innocents.»
«Oui, bon. La grâce du Christ, elle tire du 5,56mm?»
Pour l'occasion, Zelensky a d'ailleurs offert au pape... une peinture représentant le massacre de Boutcha.
«Alors tu vois, ça c'est une peinture qui rappelle...»
«...que tu nous as lâchement abandonnés face aux forces du Mal.»
*Flashback de la Seconde guerre mondiale en cours*
«Bon, Franky, j'ai compris, tu ne peux pas trop m'aider. Merci pour l'accueil, c'est joli, chez toi. Ton café, c'est du napolitain?»
Volodymyr Zelensky a toutefois gardé la meilleure étape de sa tournée pour la fin: Berlin.