International
En direct

++Guerre Ukraine-Russie EN DIRECT++

En direct

L'UE prolonge la protection des réfugiés ++ 1200 corps récupérés

Suivez en direct les dernières infos sur la guerre de la Russie contre l'Ukraine et ses implications en Suisse ainsi que dans le monde.
04.06.2025, 14:4914.06.2025, 13:32
Team watson
Team watson
Plus de «International»
  • En février 2022, Vladimir Poutine déclenche une guerre contre l'Ukraine, en violation du droit international.
  • Les troupes russes avancent lentement dans la région de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine. L'Ukraine a occupé une partie du territoire russe en représailles, que Moscou affirme avoir reconquis.
  • La réélection de Donald Trump pourrait changer la donne. Le 11 mars, Kiev a accepté une proposition américaine de cessez-le-feu avec la Russie, mais aucun accord n'est en vue.
Envoyez-nous votre contribution
avatar
13:27
Kiev annonce avoir récupéré 1200 nouveaux corps remis par la Russie
L'Ukraine a rapatrié 1200 corps de plus remis par la Russie. C'est la nouvelle étape d'un accord conclu lors de récentes négociations entre les belligérants à Istanbul, a annoncé samedi une structure gouvernementale ukrainienne chargée du dossier.

«L'Ukraine a reçu 1200 corps supplémentaires qui, selon la partie russe, appartiennent à des citoyens ukrainiens, dont des militaires», a indiqué sur Telegram le centre ukrainien de coordination pour les prisonniers de guerre.


13:26
Zelensky espère que l'aide à Kiev ne sera pas réduite
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dit espérer que la série de frappes menées par Israël et l'Iran l'un contre l'autre n'aboutira pas à une diminution de l'aide occidentale à l'Ukraine pour faire face à l'invasion russe.

«Nous aimerions que l'aide à l'Ukraine ne diminue pas pour cette raison. La dernière fois, cela a été un facteur qui a ralenti l'aide à l'Ukraine», a indiqué Volodymyr Zelensky lors d'une conférence de presse menée vendredi mais diffusée samedi.

Le président ukrainien a aussi estimé que le soutien européen à l'Ukraine «ralentit» sans les Etats-Unis. Il a par ailleurs affirmé que l'offensive russe à Soumy a été stoppée et dément toute avancée à Dnipropetrovsk.


15:55
L'Ukraine annonce avoir récupéré 1200 corps remis par la Russie
L'Ukraine a rapatrié 1200 dépouilles remises par la Russie, nouvelle étape d'un accord conclu lors de récentes négociations entre les belligérants à Istanbul en Turquie, a annoncé vendredi une structure gouvernementale ukrainienne en charge du dossier.

«Selon les affirmations de la partie russe, les corps sont ceux de citoyens ukrainiens, notamment des militaires», a annoncé le centre ukrainien de coordination pour les prisonniers de guerre sur les réseaux sociaux. L'Ukraine va effectuer ses propres «expertises nécessaires» pour identifier ces personnes, a ajouté le centre.



Il a publié des images de wagons frigorifiques et de personnes en combinaisons blanches, masques et gants qui en déchargent des sacs mortuaires. Le centre a remercié la Croix-Rouge internationale dont des collaborateurs, en combinaisons avec emblèmes de leur organisation, sont visibles sur ces photos, pour son assistance dans cette opération.
14:43
Réfugiés ukrainiens: l'UE prolonge jusqu'en 2027 la protection
Les Etats européens ont approuvé vendredi à l'unanimité la prolongation d'un an, jusqu'en mars 2027, de la protection accordée aux réfugiés ukrainiens dans l'Union européenne (UE).

Les Ukrainiens fuyant le conflit avec la Russie bénéficient depuis 2022 d'un statut unique leur permettant de séjourner, de travailler et d'accéder à des aides au sein de l'UE. Ils sont actuellement 4,3 millions dans ce cas, répartis principalement en Allemagne, Pologne et République tchèque.
13:57
La Suisse doit agir pour le retour des enfants ukrainiens
Le National demande au Conseil fédéral d'agir pour le retour des enfants ukrainiens déportés par la Russie. Il a accepté vendredi, par 95 voix contre 81, une motion de Nicolas Walder (Vert-e-s/GE) demandant que la Suisse intègre la Coalition internationale pour le rapatriement des enfants ukrainiens.

La coalition, lancée le 2 février 2024, vise à ramener les enfants ukrainiens auprès de leurs familles. Elle coordonne les efforts des Etats signataires en s'appuyant sur le partage d'informations ainsi que sur la création de statistiques solides, a rappelé le Genevois.

Elle vise aussi à synchroniser et mutualiser les diverses capacités, l'expertise et les ressources financières. Enfin, elle cherche à renforcer la sensibilisation au sein des instances internationales.
12:32
La Russie revendique la capture d'un nouveau village dans la région de Soumy
L'armée russe a revendiqué vendredi la capture d'un nouveau village dans la région de Soumy, dans le nord de l'Ukraine, où elle a récemment lancé une offensive, ainsi que de deux autres dans la région orientale de Donetsk.



Selon le rapport quotidien du ministère de la Défense, les forces russes ont capturé la localité de Iablonivka dans la région de Soumy, située à environ 25 kilomètres de la capitale régionale éponyme. Dans la région de Donetsk, où se déroule l'essentiel des combats depuis le début de l'offensive russe contre l'Ukraine en février 2022, l'armée russe a pris le contrôle des localités de Komar et de Koptievé.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait lui assuré jeudi soir que les forces ukrainiennes «repoussent peu à peu les occupants dans la région de Soumy».
10:50
L'Otan booste ses dépenses, mais l'Europe peut-elle produire plus d'armes?
Sous pression de Donald Trump et face à la menace russe, les dirigeants des pays de l'Otan devraient s'accorder fin juin à La Haye sur une hausse sans précédent de leurs dépenses militaires. Mais les Européens ont-ils les capacités suffisantes et les structures en place pour dépenser efficacement cette manne, afin de protéger le continent contre toute éventuelle attaque?



Pour le secrétaire général de l'Otan Mark Rutte, la question est cruciale: «C'est ce qui m'empêche vraiment de dormir: il faut non seulement augmenter les dépenses mais aussi augmenter la production industrielle en matière de défense», a-t-il expliqué jeudi.

De son côté, la Russie, en pleine économie de guerre, produit quatre fois plus de munitions que l'Europe et les Etats-Unis réunis. Plus grave, elle sera capable d'ici 2030 de «lancer une attaque victorieuse» contre l'Otan, a-t-il encore averti. Les 32 pays de l'Alliance vont s'efforcer les 24 et 25 juin aux Pays-Bas de se mettre d'accord pour consacrer au moins 5% de leur Produit intérieur brut (PIB) à leur sécurité au cours des prochaines années.
6:49
Trump est «déçu» par la Russie et l'Ukraine
Le président américain Donald Trump a exprimé sa frustration face à la stagnation des négociations entre Moscou et Kiev. «Je suis très déçu par la Russie, mais je suis aussi déçu par l'Ukraine», a déclaré Trump jeudi devant des journalistes à la Maison Blanche. Selon lui, un accord entre les deux pays aurait déjà été possible.

Jusqu'à 6000 personnes meurent chaque semaine dans la guerre en Ukraine, a déclaré Trump. Parmi elles, de nombreux civils «sont touchés par des missiles».



La Russie avait lancé sa guerre d'agression contre l'Ukraine le 24 février 2022. Malgré une initiative du président américain, tous les efforts pour parvenir à un cessez-le-feu ont échoué. Lors des deux derniers cycles de discussions entre Moscou et Kiev à Istanbul, seul un échange de prisonniers a été convenu.
6:47
Pistorius promet 1,9 milliard d'euros à l'Ukraine
Le ministre allemand de la Défense Boris Pistorius (SPD) a promis une aide militaire supplémentaire de 1,9 milliard d'euros lors d'une visite en Ukraine. Cet argent devrait notamment servir à financer des missiles à longue portée, a déclaré Pistorius jeudi lors d'une conférence de presse commune avec le président ukrainien Volodymyr Selenskyj à Kiev.



Si cet argent supplémentaire est voté par le Bundestag, l'Allemagne mettra alors à disposition cette année un total d'environ neuf milliards d'euros.
14:00
Kiev et Moscou annoncent avoir échangé des prisonniers de guerre
La Russie et l'Ukraine ont annoncé jeudi avoir procédé à un nouvel échange de prisonniers de guerre, nouvelle étape d'un accord conclu lors de récentes négociations entre les deux camps à Istanbul en Turquie.



«Aujourd'hui, des soldats des forces armées, de la garde nationale et des gardes-frontières sont de retour à la maison», s'est félicité le président ukrainien Volodymyr Zelensky sur Telegram.

«Un groupe de militaires russes a été renvoyé depuis le territoire contrôlé par le régime de Kiev», a indiqué de son côté l'armée russe, sans que ni Kiev ni Moscou ne précisent le nombre de prisonniers échangés.
7:00
Boris Pistorius à Kiev pour discuter d'une aide supplémentaire
Le ministre allemand de la Défense Boris Pistorius est arrivé dans la capitale ukrainienne, Kiev, pour des entretiens politiques. Le politicien du SPD a déclaré vouloir s’informer sur la situation en Ukraine et discuter avec des représentants du gouvernement d’une aide militaire supplémentaire pour le pays attaqué par la Russie.



Avant son voyage, il avait déclaré : «Nous faisons tout notre possible pour soutenir l’Ukraine de manière à ce qu’elle puisse se défendre et se mettre en position de forcer la Russie à engager de véritables négociations.»
6:57
Zelensky met en garde contre une réduction de l'aide américaine
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a averti que son pays subirait de graves conséquences si les États-Unis réduisaient ou interrompaient leur aide. «Si cette aide est vraiment réduite, nous le ressentirons. L’Ukraine le ressentira, mais aussi d’autres pays. Cela représente une vague de risques pour d’autres États, pour tous les États, et surtout pour l’Europe», a déclaré Zelensky dans une interview publiée mercredi soir par Bild, Welt et d’autres médias du groupe Axel Springer.



«C’est une bombe ou une mine, si l’on retire l’aide à l’Ukraine», a-t-il ajouté. «Cela peut faire exploser la sécurité dans n’importe quel pays.»
Actuellement, l’aide militaire américaine continue, a précisé Zelensky, mais il n’y a pas de nouveaux engagements.
21:31
Des dirigeants d'Europe du Sud-Est condamnent l'invasion russe
Plusieurs dirigeants d'Europe du Sud-Est, parmi lesquels le nouveau président roumain, ont condamné mercredi l'invasion russe de l'Ukraine à l'issue d'un sommet régional à Odessa, grand port ukrainien de la mer Noire ciblé à de nombreuses reprises par Moscou. «Nous condamnons avec la plus grande fermeté la guerre d'agression brutale menée par la Russie contre l'Ukraine», indique la déclaration commune publiée par la présidence ukrainienne, qui n'a cependant pas été signée par le président serbe Aleksandar Vucic, son nom n'y figurant pas.

La déclaration a été signée par le nouveau chef de l'Etat roumain Nicusor Dan, élu en mai, ainsi que par la présidente moldave Maia Sandu, les premiers ministres bulgare, croate et grec et des représentants d'autres pays des Balkans.

Aleksandar Vucic, dont le pays maintient de bonnes relations avec Moscou, était présent au sommet d'Odessa pour sa première visite en Ukraine depuis le début de la guerre en février 2022.

Les signataires ont réitéré leur «engagement à fournir un soutien global et durable à l'Ukraine et à son peuple aussi longtemps que nécessaire» et appelé «toutes les nations à s'abstenir d'offrir toute forme d'aide matérielle ou autre à l'effort de guerre de la Russie».

Le texte cite aussi le «retrait complet des forces et des équipements russes de l'ensemble du territoire ukrainien» comme «conditions essentielles et non négociables pour une paix». Les pays signataires soutiennent «l'Ukraine sur la voie irréversible de son intégration euro-atlantique complète, y compris son adhésion à l'Otan» et appellent à renforcer les sanctions contre Moscou.

Ces engagements sont aux antipodes des demandes de la Russie, qui exige avant toute paix que l'Ukraine lui cède les régions dont elle revendique l'annexion, renonce à rejoindre l'Otan et aux livraisons d'armes occidentales. Le port d'Odessa, où s'est déroulé le sommet, est régulièrement visé par des frappes de missiles et de drones russes. Dans la nuit de mardi à mercredi, une nouvelle attaque de drones lancés par la Russie y a endommagé des habitations, des entrepôts et des navires civils, a indiqué la diplomatie ukrainienne.
16:40
La cathédrale Sainte-Sophie de Kiev endommagée lors de frappes russes
La cathédrale Sainte-Sophie de Kiev, l'un des monuments les plus connus d'Ukraine et inscrit à l'Unesco, a été légèrement endommagée lors des frappes russes menées dans la nuit de lundi à mardi sur la capitale, a constaté mercredi un journaliste de l'AFP.



Cette cathédrale orthodoxe, aux murs blancs, à la façade verte et aux coupoles dorées, est un édifice emblématique datant du XIe siècle, construit lors de la période de la Rus' de Kiev, un Etat médiéval commun à l'histoire de l'Ukraine, de la Russie et du Bélarus.

«La cathédrale Sainte-Sophie, dans la capitale, a été endommagée: une partie de sa façade s'est effondrée sous l'effet de l'onde de choc» d'une explosion à proximité, a indiqué mardi soir le président Volodymyr Zelensky dans son adresse quotidienne sur les réseaux sociaux.
16:33
Frappes russes meurtrières sur Kharkiv - Kiev récupère 1200 corps
Des frappes russes ont tué trois personnes et fait plus de soixante blessés dans la nuit de mardi à mercredi à Kharkiv, deuxième ville d'Ukraine, alors que Moscou a intensifié ses attaques quotidiennes sur ce pays et que les négociations de paix sont dans l'impasse.

Parallèlement aux attaques, un nouvel échange de militaires grièvement blessés doit avoir lieu jeudi, a annoncé Moscou. Kiev a de son côté annoncé avoir récupéré 1212 corps de ses soldats tués sur le front, une des plus importantes opérations du genre depuis l'invasion lancée par Moscou il y a plus de trois ans.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé les Occidentaux à «ne pas avoir peur» d'«agir» après les nouvelles frappes. Cela doit, selon lui, forcer Moscou à «s'engager dans la véritable diplomatie» pour mettre fin à la guerre.
14:33
Russie: l'ex-bras droit de Navalny condamné à 18 ans par contumace
Un tribunal militaire russe a condamné mercredi par contumace Léonid Volkov, l'ancien bras droit du défunt opposant russe Alexeï Navalny, à 18 ans de prison. Cela en pleine répression de toute dissidence en Russie.


Léonid Volkov.

Léonid Volkov, qui vit en exil à l'étranger depuis 2019, a été reconnu coupable, entre autres, de «création d'une organisation extrémiste», de «réhabilitation du nazisme» et de «diffusion de fausses informations» sur l'armée russe, a indiqué le tribunal, cité par l'agence TASS.
Déclarées «extrémistes» en 2021, les organisations de l'opposant Navalny ont été démantelées et la plupart de leurs responsables ont fui le pays ou ont été emprisonnés.

Léonid Volkov, âgé de 44 ans et déclaré «agent de l'étranger» en Russie, est l'une des figures les plus connues du mouvement d'Alexeï Navalny, lui-même mort dans une prison de l'Arctique russe en février 2024 dans des circonstances troubles.
12:39
Normalisation avec Washington: le Kremlin juge peu probable des résultats rapides
Le Kremlin a jugé mercredi «peu probable» des «résultats rapides» dans les discussions russo-américaines sur la normalisation des relations entre Moscou et Washington, entamées après le retour de Donald Trump à la Maison Blanche en début d'année.

«Il y a beaucoup d'obstacles dans les relations bilatérales, il est peu probable qu'on puisse espérer des résultats rapides», a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, lors de son briefing quotidien, tout en soulignant que «ce travail difficile va se poursuivre».
Depuis le premier appel officiel entre Vladimir Poutine et Donald Trump le 12 février, Russes et Américains ont dit vouloir une remise à plat de leurs relations bilatérales, un revirement soudain après des années de tensions extrêmes, sur fond de conflit en Ukraine. Le locataire de la Maison Blanche, qui a dit se positionner «au milieu» entre la Russie et l'Ukraine, a depuis repris sur plusieurs points la rhétorique du Kremlin, tout en vantant la possible coopération économique des Etats-Unis avec la Russie.
12:37
L'Ukraine récupère 1212 corps de soldats tués sur le front
L'Ukraine a annoncé mercredi avoir récupéré 1212 corps de ses soldats tués sur le front avec la Russie, une des plus importantes opérations du genre depuis l'invasion lancée par Moscou il y a plus de trois ans.

«Les corps de 1212 défenseurs tombés au combat ont été ramenés en Ukraine», a indiqué dans un communiqué la structure gouvernementale en charge du dossier. «Les enquêteurs et médecins légistes établiront dans les plus brefs délais l'identité des défunts», a-t-elle ajouté.
6:25
Deux morts et 60 blessés dans de nouvelles frappes russes
De nouvelles frappes russes sur Kharkiv, dans le nord-est de l'Ukraine, ont fait deux morts et au moins 60 blessés dans la nuit de mardi à mercredi, a annoncé le maire. La deuxième plus grande ville d'Ukraine est située à moins de 50 km de la frontière russe.

«Dix-sept frappes de drones ont eu lieu dans deux districts» de la ville, a indiqué le maire, Igor Terekhov. Elles ont touché notamment des immeubles d'habitation, a précisé le bureau du procureur local, soulignant que l'arme utilisée avait été des Geran-2, la version russe du drone iranien Shahed. Une femme de 65 ans et un homme de 47 ans ont été tués, a indiqué la police régionale. Parmi les blessés figurent neuf enfants. Deux personnes ont par ailleurs été blessées dans la nuit dans la région de Zaporijjia et une à Kherson et des bâtiments ont été frappés dans la région d'Odessa, selon les autorités locales.
Depuis une semaine, Kharkiv voit se multiplier les attaques nocturnes d'ampleur, comme l'ensemble du pays. La ville à majorité russophone avait connu dans la nuit de vendredi à samedi son «attaque la plus puissante depuis le début de la guerre» en février, avec une cinquantaine d'explosions. Deux personnes avaient alors été tuées et 17 blessées.

A l'échelle nationale, la Russie a lancé sur l'Ukraine 315 drones explosifs dans la nuit de lundi à mardi, faisant trois morts et 13 blessés.
19:59
Moscou-Kiev: gros échange de prisonniers
La Russie et l'Ukraine ont procédé mardi à la deuxième phase d'un échange d'ampleur de prisonniers de guerre, seule avancée concrète des récents pourparlers de paix à Istanbul, désormais dans l'impasse. Ce nouvel échange est intervenu quelques heures après des frappes nocturnes russes qui ont fait au moins 3 morts en Ukraine.

«Un deuxième groupe de militaires russes a été rapatrié depuis le territoire contrôlé par le régime de Kiev. En échange, un groupe de prisonniers de guerre des forces armées ukrainiennes a été remis», a indiqué le ministère russe de la Défense, cité par les agences russes TASS et Ria Novosti.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a précisé de son côté que l'échange de mardi concernait des «soldats grièvement blessés» lors des combats.

Lors des récents pourparlers de paix entre Kiev et Moscou, le 2 juin à Istanbul, Russes et Ukrainiens avaient convenus de libérer tous les prisonniers de guerre grièvement blessés ou malades et ceux âgés de moins de 25 ans. Les deux capitales n'ont pas précisé à ce stade le nombre de soldats impliqués dans cet échange, dont la première phase avait eu lieu lundi.

L'incertitude demeure concernant l'échange entre Moscou et Kiev de milliers de corps de soldats tués, également décidé début juin à Istanbul. La Russie, qui a accepté de remettre 6000 dépouilles à l'Ukraine, a indiqué attendre une confirmation de Kiev. Interrogé à ce sujet, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a indiqué mardi que des camions frigorifiques avec une partie des corps de soldats ukrainiens devant être remis attendaient «depuis plusieurs jours à la frontière» qu'un «accord définitif» soit trouvé.
17:54
De nouvelles frappes russes sur Kiev et Odessa font au moins trois morts
De nouvelles frappes nocturnes russes impliquant des centaines de drones ont fait mardi trois morts et plusieurs blessés à Kiev et Odessa. Le président Volodymyr Zelensky a appellé à une «action concrète» de ses alliés occidentaux face à Moscou. Ces nouvelles attaques aériennes d'ampleur interviennent alors que les pourparlers de paix directs entre Russes et Ukrainiens, initiés en mai à Istanbul, sont dans l'impasse. Moscou avait promis des frappes de représailles après une série d'attaques ukrainiennes sur son sol, qui étaient elles-mêmes une réponse à l'invasion russe lancée en 2022.

Dans la nuit de lundi à mardi, la Russie a lancé sur l'Ukraine 315 drones explosifs, dont 213 ont été abattus par la défense antiaérienne, et sept missiles, tous neutralisés, selon l'armée de l'air ukrainienne. Plusieurs régions du pays ont été touchées par ces frappes ou par la chute de débris de drones abattus, dont la ville portuaire d'Odessa, où deux personnes ont été tuées et neuf blessées, selon le gouverneur régional Oleg Kiper.




A Kiev, la capitale, des immeubles résidentiels et entrepôts ont été touchés et une femme a été tuée et quatre personnes blessées. Une journaliste de l'AFP a entendu au moins 12 explosions et des tirs de la défense anti-aérienne, ainsi que le bourdonnement d'une dizaine de drones. L'armée russe a de son côté affirmé avoir ciblé l'industrie militaire ukrainienne et avoir notamment touché des usines fabriquant des missiles, des chars et des navires, ainsi que des aérodromes et dépôts de munitions et de carburant. Et en Russie, dans la région frontalière de Belgorod, une personne a été tuée et quatre blessées dans une attaque de drone ukrainienne ayant détruit une supérette, a annoncé le gouverneur Viatcheslav Gladkov.

Après les frappes nocturnes russes, Zelensky jugé «vital» que la réponse «ne soit pas le silence du monde, mais une action concrète». Il a appelé à «une action de l'Amérique, qui a le pouvoir de contraindre la Russie à la paix» et à «une action de l'Europe, qui n'a pas d'autre choix que d'être forte».
17:18
L'UE veut réduire les revenus pétroliers russes, avant un G7
L’Union européenne veut réduire les revenus pétroliers de la Russie pour l’obliger à négocier avec l’Ukraine, en amont du sommet du G7 au Canada. Ursula von der Leyen a proposé de baisser le plafond du prix du pétrole russe de 60 à 45 dollars, dans un 18e paquet de sanctions. «La force est le seul langage que la Russie comprend», a-t-elle affirmé, appelant à un cessez-le-feu et des négociations sérieuses.

Le pétrole représente encore un tiers des revenus russes. Le plafond actuel, instauré en 2022 par le G7, aurait déjà entraîné une baisse de 30% des recettes selon Kaja Kallas. Mais pour être efficace, le G7, y compris les Etats-Unis de Donald Trump, doit à nouveau s’y rallier. La Russie contourne ces restrictions grâce à une flotte «fantôme» de plus de 500 pétroliers. L’UE veut y ajouter 70 nouveaux navires à sa liste noire, et sanctionner 22 banques russes supplémentaires, ainsi que des entreprises, notamment chinoises, soupçonnées d’aider l’armée russe.

La Commission prévoit aussi des sanctions pour empêcher toute réactivation du gazoduc Nord Stream. Malgré l’interdiction du pétrole russe, l’UE continue d’acheter du gaz, notamment la France. Un plan vise à en finir totalement avec le gaz russe d’ici fin 2027.
16:31
La Russie a procédé à la deuxième phase de son grand échange de prisonniers avec l'Ukraine
La Russie a procédé mardi à la deuxième phase de son grand échange de prisonniers avec l'Ukraine, qui concerne les personnes grièvement blessées ou âgées de moins de 25 ans, ont rapporté les agences de presse russes.

«Un deuxième groupe de militaires russes a été rapatrié depuis le territoire contrôlé par le régime de Kiev. En échange, un groupe de prisonniers de guerre des forces armées ukrainiennes a été remis», a indiqué le ministère russe de la Défense, cité par TASS et Ria Novosti.
15:55
La Russie dit avoir ciblé l'industrie militaire ukrainienne lors de ses frappes nocturnes
La Russie a affirmé mardi avoir ciblé, lors de ses frappes nocturnes sur l'Ukraine qui ont fait trois morts selon Kiev, l'industrie militaire du pays dont des usines fabriquant des missiles, chars et navires.

«Cette nuit, les forces armées russes ont lancé une frappe groupée à l'aide d'armes de haute précision et de drones d'attaque contre des entreprises de l'industrie aéronautique, des missiles, des blindés et l'industrie navale en Ukraine», a indiqué le ministère russe de la Défense sur Telegram, assurant avoir «touché toutes les cibles désignées».
15:53
L'UE propose un 18ᵉ «paquet» de sanctions
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a proposé mardi d'abaisser de 60 à 45 dollars le seuil du prix de vente du baril de pétrole russe, pour réduire les revenus pétroliers de la Russie en guerre, dans le cadre d'un nouveau «paquet» de sanctions.


Ursula von der Leyen.

«Les exportations de pétrole représentent toujours un tiers des revenus de la Russie. Nous devons réduire cette source de revenus», a-t-elle déclaré devant la presse.
15:50
28 ans de prison pour un Colombien qui a combattu au sein de l'armée ukrainienne
Un ressortissant colombien a été condamné mardi à 28 ans de prison par un tribunal russe, accusé d'avoir combattu au sein de l'armée ukrainienne en tant que «mercenaire», notamment dans la région russe de Koursk.



Cet homme, identifié comme Pablo Puentes Borges, était accusé de «mercenariat», de «franchissement illégal de la frontière» et de «contrebande d'armes et de munitions», a indiqué sur Telegram le service de presse des tribunaux de la région de Koursk. Il «a été reconnu coupable» et «a été condamné à une peine de 28 ans d'emprisonnement», a ajouté cette source.

La Russie a condamné à plusieurs reprises à de lourdes peines des citoyens étrangers accusés d'avoir combattu au sein des forces armées ukrainiennes, Moscou les considérant comme des «mercenaires», ce que punit la loi russe.
15:48
Ukraine: nouvelles frappes russes sur Kiev et Odessa, trois morts
De nouvelles frappes nocturnes russes impliquant des centaines de drones ont fait mardi trois morts et plusieurs blessés mardi à Kiev et Odessa. Le président Volodymyr Zelensky a appelé à une «action concrète» de ses alliés occidentaux face à Moscou.

Ces nouvelles attaques aériennes d'ampleur interviennent alors que les pourparlers de paix directs entre Russes et Ukrainiens, initiés en mai à Istanbul, sont dans l'impasse. Moscou avait promis des frappes de représailles après une série d'attaques ukrainiennes sur son sol, qui étaient elles-mêmes une réponse à l'invasion russe lancée en 2022.

Dans la nuit de lundi à mardi, la Russie a lancé sur l'Ukraine 315 drones explosifs, dont 213 ont été abattus par la défense antiaérienne, et sept missiles, tous neutralisés, selon l'armée de l'air ukrainienne.
6:16
Attaques aériennes «massives» sur Kiev et Odessa
Des attaques aériennes russes massives ont visé dans la nuit de lundi à mardi les villes ukrainiennes de Kiev et d'Odessa, faisant un mort, ont annoncé les autorités locales. Une maternité a notamment été touchée à Odessa.

«L'ennemi a massivement attaqué Odessa avec des frappes de drones. Des infrastructures civiles ont subi des dommages et il y a des incendies. Les Russes ont touché une maternité, une station médicale d'urgence et des bâtiments résidentiels», a indiqué le gouverneur Oleg Kiper, précisant que la maternité avait pu être évacuée à temps. Par ailleurs, «des bâtiments résidentiels ont été détruits et endommagés dans le centre d'Odessa. Un homme de 59 ans a été tué», a ajouté ce responsable, faisant état par ailleurs d'au moins quatre blessés.
A Kiev, au moins une personne a été blessée dans le district de Darnytsky dans une attaque aérienne également qualifiée de «massive» par le maire Vitali Klitschko, qui a fait mention d'un bâtiment en feu. Le chef de l'administration militaire de la capitale, Timour Tkatchenko, a évoqué une blessée dans le district de Shevchenkivsky, où, là aussi, un immeuble est en feu, selon cette source.

Dans le centre de Kiev, une journaliste a entendu au moins 12 explosions et des tirs de la défense antiaérienne, ainsi que le bourdonnement d'une dizaine de drones. Klitschko a prévenu que l'attaque se poursuit, avec l'arrivée d'un «nouvel essaim de drones».
18:00
Nouvel échange de prisonniers de guerre entre Kiev et Moscou
L'Ukraine et la Russie ont annoncé lundi le début d'un nouvel échange de prisonniers de guerre qui se poursuivra ces prochains jours. Il s'agit de l'un des rares résultats des récents pourparlers entre les deux belligérants.

Ceux-ci n'ont pas précisé, pour des raisons de sécurité, selon Kiev, le nombre des soldats impliqués dans cet échange qui avait été décidé au cours d'un deuxième cycle de négociations directes, à Istanbul, le 2 juin.

Russes et Ukrainiens avaient alors convenu de libérer tous les prisonniers de guerre grièvement blessés ou malades et ceux âgés de moins de 25 ans.

Il s'agissait de l'un des seuls points d'accord trouvés pendant ces pourparlers, en plus d'un échange à venir de plusieurs milliers de corps de soldats tués au combat. Hormis cela, les négociations de paix sont dans l'impasse.

«Un premier groupe de militaires russes âgés de moins de 25 ans a été rapatrié du territoire sous le contrôle du régime de Kiev. En échange, le même nombre de militaires de l'armée ukrainienne a été transféré», a annoncé le ministère russe de la Défense dans un communiqué.

Ce nouvel «échange a commencé aujourd'hui et se déroulera en plusieurs étapes dans les prochains jours», a ensuite expliqué le président ukrainien Volodymyr Zelensky, précisant que «le processus (était) assez complexe» et «les négociations se poursuivent pratiquement tous les jours».

«Pour des raisons de sécurité, le nombre final des personnes libérées sera rendu public une fois le processus d'échange terminé», a pour sa part souligné le centre ukrainien de coordination pour les prisonniers de guerre, ajoutant que l'on continuait aussi à travailler au rapatriement des corps de soldats tués, comme convenu en Turquie.

Selon cette source, c'est le 66e échange de prisonniers entre Kiev et Moscou depuis le début de l'invasion russe de grande ampleur en février 2022.

Le médiateur ukrainien pour les droits humains, Dmytro Loubinets, a, quant à lui, déclaré que les militaires de son pays échangés lundi étaient «dans leur vaste majorité» en captivité depuis 2022.
14:23
Zelensky: l'échange de prisonniers avec Moscou se poursuivra
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a indiqué que le nouvel échange de prisonniers avec la Russie se poursuivra dans les «prochains jours», après l'annonce faite lundi par Moscou et Kiev du début de cette opération, sans que le nombre de soldats échangés ne soit révélé.

«L'échange a commencé aujourd'hui et se déroulera en plusieurs étapes dans les prochains jours», a expliqué Volodymyr Zelensky sur les réseaux sociaux, précisant que «le processus (était) assez complexe» et «les négociations se poursuivent pratiquement tous les jours».


14:20
Le Kremlin veut renforcer les liens militaires avec l'Afrique
Le Kremlin a dit lundi vouloir renforcer ses liens militaires avec l'Afrique, quelques jours après le départ annoncé du groupe paramilitaire russe Wagner du Mali.

«La présence russe en Afrique ne cesse d'augmenter et nous avons l'intention de renforcer notre coopération tous azimuts avec les pays africains», a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, lors de son briefing quotidien.

«Même si l'accent est placé sur les investissements», cette coopération comprend également «des domaines sensibles liés à la défense et la sécurité», a souligné Dmitri Peskov, interrogé pour savoir si la présence russe allait rester la même en Afrique après le départ du groupe Wagner du Mali.

Il n'a toutefois pas directement commenté le départ de l'organisation paramilitaire russe du Mali, où celui-ci était présent depuis 2021.

Les contingents de Wagner seront réintégrés au sein de son successeur, l'Africa Corps, une autre organisation sous le contrôle du ministère de la Défense russe, ont indiqué dimanche à l'AFP des sources diplomatiques et sécuritaires.
11:30
Record de drones russes lancés en une nuit
La Russie a lancé dans la nuit de dimanche à lundi un nombre inédit de 479 drones explosifs sur l'Ukraine. L'armée de l'air ukrainienne en a fait état lundi, alors que Moscou refuse toujours les demandes de Kiev de cessez-le-feu.

L'armée précise que 460 de ces drones avaient été interceptés ou neutralisés, ainsi que 19 des 20 missiles tirés par la Russie.

«Des impacts ont été enregistrés à dix endroits», a-t-elle indiqué, sans donner plus de détails.

Le 1er juin, l'Ukraine avait dit avoir été visée par 472 drones dans la nuit, un record jusque-là.
10:29
Davantage de capacités de défense pour l'Otan
Le secrétaire général de l'Otan, Mark Rutte appellera lundi lors d'une conférence à Londres à augmenter de 400% les capacités de défense aérienne et antimissile de l'Alliance. Objectif: pouvoir contrer la Russie, qui «sème la terreur par le ciel».

«Nous avons besoin de faire un bond en avant dans notre défense collective (...) Le danger ne disparaîtra pas, même avec la fin de la guerre en Ukraine», doit-il déclarer, selon un communiqué, lors de cet évènement du think tank Chatham House.



Pour maintenir une dissuasion et une défense crédibles, «l'Otan a besoin de 400% de défense aérienne et antimissile supplémentaires», prévoit-il d'ajouter en amont du sommet de l'Otan à La Haye les 24 et 25 juin.

«Nous voyons en Ukraine comment la Russie sème la terreur par le ciel, nous allons donc renforcer le bouclier qui protège notre espace aérien», doit encore souligner Rutte. Il sera reçu lundi par le premier ministre Keir Starmer à Downing Street.

Leur rencontre intervient au moment où le président américain Donald Trump exige des Alliés européens et du Canada qu'ils s'engagent à consacrer au moins 5% de leur produit intérieur brut (PIB) à leur défense, sous peine de ne plus garantir leur sécurité.
9:05
Des drones ukrainiens ciblent une usine russe
Des drones ukrainiens ont interrompu l'activité d'une usine électronique lundi en Tchouvachie, région russe située à environ 600 km à l'est de Moscou.

Kiev envoie régulièrement des engins sur le territoire ennemi, en réponse aux bombardements aériens quotidiens menés par l'armée russe.

«Ce matin, des tentatives d'utiliser des drones en Tchouvachie ont été constatées», a écrit lundi sur Telegram le gouverneur régional. Il a souligné que les attaques n'avaient pas fait de victimes.

Selon lui, «deux drones ont chuté sur le territoire de l'usine VNIIR», l'un des principaux concepteurs et fabricants russes de composants électroniques.

Il a été décidé de «suspendre temporairement la fabrication pour assurer la sécurité des employés», d'après la même source.
8:09
La Pologne fait décoller des avions après une attaque russe
L'armée polonaise a fait décoller des avions lundi.

«En raison de l'attaque aérienne intense de la Fédération de Russie sur le territoire de l'Ukraine, des avions polonais et alliés ont commencé à opérer dans l'espace aérien polonais dans la matinée», a annoncé sur X l'état-major.

«Les chasseurs de service ont été déployés par paires, et les systèmes de défense aérienne et de reconnaissance radar basés au sol ont atteint le niveau d'alerte le plus élevé», a-t-il ajouté, précisant qu'il s'agissait d'actions «de nature préventive».

Ce type de déploiement est courant lorsque des missiles ou drones russes visent les régions de l'ouest de l'Ukraine, frontalières avec la Pologne. Celle-ci est membre de l'Otan.

«Des dizaines» de drones et de missiles russes se sont abattus dans la nuit de dimanche à lundi sur la région de Rivne, dans l'ouest de l'Ukraine, a indiqué le maire.
17:27
Kiev annonce un échange de prisonniers pour la «semaine prochaine»
L'Ukraine a annoncé dimanche que l'échange avec la Russie de prisonniers et de corps de soldats tués qui devait se tenir ce week-end aurait lieu «la semaine prochaine», après que Moscou et Kiev se sont accusés de retarder le processus.

«Le début des opérations de rapatriement, selon les résultats des négociations d'Istanbul, est prévu pour la semaine prochaine (...) Tout se déroule comme prévu», a déclaré le chef du renseignement militaire ukrainien, Kyrylo Boudanov, accusant Moscou de «jeu informationnel déloyal».
11:59
L'armée russe annonce attaquer la région de Dnipropetrovsk
L'armée russe mènera une offensive dans la région ukrainienne de Dnipropetrovsk, proche de celle de Donetsk. Elle l'a annoncé dimanche. Il s'agit d'une première en plus de trois ans de conflit.

L'entrée de l'armée russe dans la région de Dnipropetrovsk (centre-est), non confirmée par l'Ukraine, marque un nouveau revers symbolique alors que ses forces sont en difficulté sur le front. Elles manquent d'hommes et d'armements.

«Les unités de la 90e division blindée (...) ont atteint la frontière ouest de la République populaire de Donetsk et continuent de mener l'offensive sur le territoire de la région de Dnipropetrovsk», a écrit l'armée russe sur Telegram, en utilisant le nom que Moscou utilise pour la région de Donetsk annexée.

Kiev n'a pas réagi dans l'immédiat à ces déclarations, mais les autorités régionales de Dnipro avaient fait part d'un mort dans un bombardement russe dans une localité de la zone.
16:33
Russie et Ukraine s'accusent de perturber l'échange de prisonniers
La Russie et l'Ukraine se sont accusées samedi de perturber l'échange de prisonniers devant avoir lieu ce week-end. Cela après des frappes russes de grande envergure ayant notamment touché Kharkiv, la deuxième ville ukrainienne.

Selon le négociateur en chef russe Vladimir Medinski, «la partie ukrainienne a reporté de manière inattendue la réception des corps» de soldats tués «et l'échange de prisonniers de guerre à une date indéterminée».

Côté ukrainien, le Quartier général de coordination pour le traitement des prisonniers de guerre a démenti ces déclarations, accusant Moscou de «jeux déloyaux» et de «manipulation».

Cet échange programmé pour ce week-end selon Moscou et Kiev était le seul résultat concret des pourparlers directs russo-ukrainiens en Turquie lundi.

Les deux parties avaient alors convenu de libérer tous les prisonniers de guerre grièvement blessés ou malades, ainsi que ceux âgés de moins de 25 ans, ce qui aurait fait de cet échange le plus important de la guerre après un précédent ayant concerné 1.000 personnes de chaque côté en mai.

A l'issue des négociations d'Istanbul, le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait assuré qu'il aurait lieu ce week-end et la Russie avait dit être prête pour samedi, dimanche ou lundi. Samedi, Moscou a affirmé avoir transmis une liste à l'Ukraine, qui, selon elle, ne «correspond pas» aux termes de l'accord.

Concernant les dépouilles, le négociateur russe Vladimir Medinski a appelé Kiev à «récupérer les corps de 6000 soldats» ukrainiens, dont «1212 sont déjà sur le lieu d'échange». L'Ukraine a répliqué qu'aucune «date n'avait encore été fixée».
15:45
Ukraine: Lula demande à l'ONU de chapeauter les discussions
Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, en visite en France, a suggéré que l'ONU prenne la tête d'un groupe de pays «pas impliqués dans la guerre» en Ukraine pour tenter de trouver un accord entre Kiev et Moscou, lors d'une conférence de presse samedi.

«L'ONU peut retrouver un rôle de premier plan dans cette affaire», a déclaré le chef d'Etat brésilien, alors que des pourparlers russo-ukrainiens lancés en mai en Turquie patinent, plus de trois ans après l'invasion de l'Ukraine par la Russie.

«Antonio Guterres est un homme bon. Il (...) peut proposer un groupe d'amis au (président ukrainien Volodymyr) Zelensky et au (président russe Vladimir) Poutine, qui discutent avec eux deux, entendent la vérité des deux et ensuite construisent une alternative», a affirmé M. Lula.

«Ce que je propose, c'est de créer une commission de pays qui ne sont pas impliqués dans la guerre pour discuter avec Zelensky et avec Poutine», a-t-il ajouté.

Selon le président Lula, «personne n'obtiendra tout ce qu'il veut, mais ils obtiendront ce qui est possible», c'est-à-dire «ni à 100% la position de Zelensky, ni à 100% la position de Poutine».

Il a cité à ce titre l'exemple de la Crimée, région annexée par Moscou en 2014 dont l'appartenance à l'Ukraine n'est pas négociable pour Kiev, mais dont Vladimir Poutine «ne veut pas partir».


7:41
Offensive «sans précédent» sur Kharkiv
Deux personnes été tuées et au moins 17 autres blessées dans des frappes russes d'une ampleur sans précédent sur Kharkiv. C'est ce qu'a indiqué samedi le maire de la deuxième ville d'Ukraine.

La cité a subi «l'attaque la plus puissante depuis le début de la guerre» en février 2022, a annoncé l'élu, faisant état d'«au moins 40 explosions» en un bref laps de temps.

«L'ennemi frappe simultanément avec des missiles, des drones Shahed et des bombes aériennes guidées», a-t-il détaillé. Selon lui, au moins 48 Shahed, deux missiles et quatre bombes guidées ont été employés.



Deux personnes ont été tuées dans le district de Kyivsky et une autre dans celui d'Osnovyansky, et une vingtaine ont été blessées, a-t-il rapporté.

Un couple de quinquagénaires a par ailleurs péri dans l'attaque qui a touché deux immeubles à Kherson, dans le sud, selon le gouverneur de la région du même nom. Deux personnes ont été blessées, ainsi que deux autres dans la région de Dnipropetrovsk (est).
12:48
Moscou juge le conflit «existentiel» après avoir mené de nouvelles frappes mortelles
La Russie a qualifié vendredi sa guerre contre l'Ukraine de conflit «existentiel» après y avoir mené pendant la nuit de nouveaux bombardements massifs ayant fait au moins trois morts, «une riposte» selon Moscou à de récentes attaques ukrainiennes d'ampleur.

«Pour nous, c'est une question existentielle, une question de nos intérêts nationaux, de la sécurité, de notre avenir et de celui de nos enfants», a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, lors de son briefing quotidien.


Dmitri Peskov.

Alors que les pourparlers de paix relancés ces derniers mois par le président américain Donald Trump semblent désormais dans l'impasse, les frappes et les combats meurtriers se poursuivent inexorablement.
10:05
Zelensky appelle ses alliés à réagir de «manière décisive»
Volodymyr Zelensky a enjoint vendredi ses alliés à réagir de «manière décisive» aux nouvelles frappes nocturnes de la Russie à travers l'Ukraine qui, selon le président ukrainien, ont été menées avec plus de 400 drones et 40 missiles.
«La Russie doit être tenue responsable. Dès les premières minutes de cette guerre, ils ont bombardé des villes et villages pour détruire des vies», a-t-il déclaré. «Maintenant, c'est le moment où l'Amérique, l'Europe et le monde peuvent arrêter ensemble cette guerre en faisant pression sur la Russie», a-t-il ajouté dans un message sur les réseaux sociaux.
10:04
L'Ukraine a été attaquée par plus de 400 drones et 40 missiles
L'Ukraine a été attaquée par plus de 400 drones et 40 missiles russes pendant la nuit, a annoncé vendredi le président Volodymyr Zelensky. Ce dernier a enjoint ses alliés à réagir de «manière décisive».
6:37
Au moins quatre morts dans des frappes russes sur Kiev
Une attaque russe aux drones et missiles balistiques a fait au moins quatre morts à Kiev dans la nuit de jeudi à vendredi, ont indiqué les autorités locales. Plusieurs autres régions ont fait état d'importants bombardements. «Quatre personnes sont confirmées mortes dans la capitale», a déclaré le maire Vitali Klitschko sur Telegram, après avoir évoqué un bilan d'un mort et 20 blessés dont 16 hospitalisés. Les services d'urgence avaient indiqué auparavant que Kiev avait la cible d'une «attaque impliquant des drones et missiles balistiques» touchant plusieurs quartiers de la ville.


Des explosions ont retenti dans la ville au petit matin.

Hors de la capitale, plusieurs régions ont fait état d'importants bombardements russes. A Loutsk (ouest), non loin de la frontière polonaise, «une attaque massive de missiles et drones» a «partiellement détruit» un immeuble résidentiel, faisant cinq blessés, selon le chef de l'administration militaire régionale Ivan Rudnytsky sur Telegram. Egalement à l'ouest, la région de Ternopil a subi «l'attaque aérienne la plus massive à ce jour», avec «de multiples frappes» selon Viatcheslav Negoda, chef de l'administration militaire régionale.

En Russie, le maire de Moscou Sergueï Sobianine a indiqué que la capitale avait été ciblée par 10 drones ukrainiens dans la nuit.

Trois aéroports desservant la ville ont été fermés provisoirement, selon l'agence chargée du transport aérien, qui a ensuite levé les restrictions.
20:00
Trump a demandé à Poutine de ne pas répondre à l'attaque de drones
Le président américain n'a pas frontalement attaqué son invité, le chancelier allemand Friedrich Merz, sur la question épineuse de l'excédent commercial allemand, tandis que ce dernier s'est gardé d'exposer trop crûment leurs divergences sur le conflit déclenché par l'invasion russe de l'Ukraine en 2022.



«Vous savez que nous avons apporté notre soutien à l'Ukraine et que nous cherchons à accroître la pression sur la Russie», a déclaré le chancelier allemand, depuis un mois à la tête de la première économie européenne, sans que Donald Trump ne réponde à cette demande à peine voilée de nouvelles sanctions américaines contre Moscou.

Friedrich Merz a assuré que Donald Trump, très sensible à la flatterie, était «le personnage-clé» pour trouver une issue pacifique. Le républicain a seulement dit avoir demandé à Vladimir Poutine, avec lequel il a parlé mercredi, de ne pas répondre à la spectaculaire attaque de drones lancée par l'Ukraine le week-end dernier sur plusieurs aérodromes russes, tout en assurant que cette riposte russe ne serait «pas belle à voir».

«J'ai dit (à Vladimir Poutine) : 'Ne le faites pas. Vous ne devriez pas le faire. Vous devriez arrêter'. Mais encore une fois, il y a beaucoup de haine (entre l'Ukraine et la Russie)», a déclaré le président américain, qui a à nouveau semblé renvoyer dos à dos les deux belligérants.

«Notre alliance avec les Etats-Unis a été, est et restera d'une importance capitale pour la sécurité, la liberté et la prospérité en Europe», avait écrit Friedrich Merz avant son départ pour Washington. Le chancelier allemand doit être soulagé: il n'a pas été piégé comme d'autres dirigeants étrangers, comme son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, puis sud-africain Cyril Ramaphosa, par Donald Trump. Au contraire, il a été reçu jeudi de manière très cordiale, en dépit des différends commerciaux.
10:44
Coupures d’électricité après des attaques ukrainiennes
L’occupation russe dans le sud de l’Ukraine a de nouveau signalé des frappes de drones ukrainiens ayant provoqué des coupures de courant pour des dizaines de milliers de personnes dans les régions de Zaporijjia et Kherson. Dans la région de Kherson, le poste électrique principal aurait été délibérément visé, selon le responsable administratif nommé par Moscou, Vladimir Saldo. D’après l’agence de presse russe Tass, il a évoqué 67 000 foyers privés d’électricité.



Dans la zone occupée de la région de Zaporijjia, plusieurs villes comme Melitopol ou Primorsk, mais aussi Enerhodar — située à proximité directe de la centrale nucléaire de Zaporijjia contrôlée par la Russie — se sont retrouvées sans courant, selon les autorités russes. Toutefois, l’alimentation électrique nécessaire à la centrale à l’arrêt n’a pas été affectée, a précisé une porte-parole de l’installation, citée par Tass.
10:25
Un haut responsable militaire ukrainien a indiqué que la Russie préparait de nouvelles offensives de grande ampleur, selon des informations récentes des services de renseignement ukrainiens. Certains de ces plans s’étendraient jusqu’à l’année prochaine. Ces offensives viseraient notamment à priver l’Ukraine de l’accès à la mer Noire, a déclaré le colonel Pavlo Palisa, chef adjoint de l’administration présidentielle, mercredi à Washington.
10:24
Zelensky déplore une nouvelle attaque russe ayant tué une famille
Une attaque de drones russes dans la nuit de mercredi à jeudi dans le nord de l'Ukraine a fait au moins cinq morts, dont un enfant d'un an, ont déploré le président Volodymyr Zelensky et les autorités ukrainiennes. Ces frappes sur la localité de Prylouky, dans la région de Tcherniguiv, «ont endommagé des bâtiments dans une zone résidentielle», tuant cinq personnes et en blessant six autres, a indiqué le chef de l'administration régionale, Viatcheslav Tchaus sur Telegram.



Dans la matinée, le président Volodymyr Zelensky a déploré cette nouvelle attaque russe contre des civils, accusant Moscou de «tenter constamment de gagner du temps pour continuer à tuer». Une maman, sa fille et son petit-fils d'un an ont été tués par ce bombardement russe, a-t-il dit.
5:53
Une attaque de drones russes dans le nord fait cinq morts
Une attaque de drones russes dans la nuit de mercredi à jeudi dans le nord de l'Ukraine a fait au moins cinq morts, a indiqué le chef de l'administration de la région de Tchernihiv. Un enfant d'un an fait partie des victimes.

Ces frappes sur la localité de Prylouky «ont endommagé des bâtiments dans une zone résidentielle», a indiqué Viatcheslav Tchaus sur Telegram, précisant que six blessés avaient été hospitalisés.

A Kharkiv, grande ville du nord-est proche de la frontière russe, le gouverneur Oleg Synegoubov a fait état de bombardements aux drones qui ont fait 17 blessés «dont une femme enceinte, des enfants et une femme de 93 ans».

Ces nouveaux bombardements interviennent alors que Donald Trump a prévenu mercredi, à l'issue d'un appel avec le président russe Vladimir Poutine, que Moscou comptait riposter à la spectaculaire attaque ukrainienne contre des bombardiers russes.
5:53
Kim Jong-un promet un «soutien inconditionnel» à la Russie
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a promis à la Russie un «soutien inconditionnel» à son invasion de l'Ukraine, a rapporté jeudi l'agence officielle nord-coréenne KCNA.

M. Kim a reçu mercredi à Pyongyang le secrétaire du Conseil de sécurité russe Sergueï Choïgou, qui effectuait sa deuxième visite dans la capitale nord-coréenne en moins de trois mois.



Il a assuré que son gouvernement apporterait «son soutien inconditionnel à la position de la Russie et sa politique étrangère sur toutes les questions internationales cruciales, y compris le dossier ukrainien», selon le compte rendu publié par l'agence.

Le numéro un nord-coréen a exprimé «sa conviction que la Russie allait, comme toujours, remporter la victoire dans sa cause sacrée de recherche de la justice», est-il ajouté.

Les deux parties ont convenu de «continuer de renforcer progressivement» leurs relations, selon KCNA.

L'ambassade russe à Pyongyang a indiqué de son côté sur son compte Telegram que les deux dirigeants avaient «échangé leurs points de vue sur la situation autour de la crise ukrainienne et dans la péninsule coréenne».
20:52
Le pape a appelé Poutine à faire «un geste» pour la paix en Ukraine
Le pape Léon XIV a appelé le président russe Vladimir Poutine à «faire un geste en faveur de la paix» en Ukraine, lors d'un entretien téléphonique mercredi, a indiqué le Vatican. «Le pape a lancé un appel à la Russie pour qu'elle fasse un geste en faveur de la paix, et a souligné l'importance du dialogue pour la réalisation de contacts positifs entre les parties et pour la recherche de solutions au conflit», a déclaré le Vatican a propos de cette première conversation avec le chef d'Etat russe pour le nouveau pape depuis son intronisation.


Le pape Léon XIV

De son côté, le Kremlin a affirmé que Vladimir Poutine a déclaré vouloir atteindre la paix par des moyens «diplomatiques» mais accusé Kiev de chercher «l'escalade» des hostilités. «Vladimir Poutine a attiré l'attention sur le fait que le régime de Kiev mise sur l'escalade du conflit et mène des actions de sabotage contre des infrastructures civiles sur le territoire russe», a argumenté le Kremlin dans un communiqué. Après deux cycles de pourparlers directs entre Russes et Ukrainiens à Istanbul, Moscou continue d'avancer des demandes maximalistes pour mettre fin à son offensive, dont le retrait des forces de Kiev de quatre régions dont le Kremlin revendique l'annexion et le renoncement de l'Ukraine à rejoindre l'Otan. Kiev insiste de son côté sur un cessez-le-feu inconditionnel que la Russie refuse, estimant qu'il permettrait aux troupes ukrainiennes de se réarmer grâce à l'aide occidentale.

Lors de sa conversation avec le pape Léon XIV, qualifiée de «constructive» par le Kremlin, Vladimir Poutine a par ailleurs critiqué l'interdiction en 2024 par les autorités ukrainiennes de l'Eglise orthodoxe relevant du patriarcat de Moscou, qui comptait autrefois le plus de fidèles en Ukraine. Il a appelé le Vatican à «s'engager plus activement en faveur de la liberté de culte en Ukraine». Le Vatican a été considéré ces dernières semaines comme l'un des lieux possibles pour des négociations de paix entre la Russie et l'Ukraine et Vladimir Poutine a exprimé mercredi sa «gratitude» au pape «pour sa volonté de contribuer au règlement» du conflit.
22:45
Une nouvelle frappe russe contre un terrain d'entraînement ukrainien
Une attaque de missile russe contre un terrain d'entraînement militaire du centre de l'Ukraine a fait plusieurs blessés mercredi, a annoncé l'armée de terre ukrainienne. Une frappe similaire il y a quelques jours avait entraîné la démission de son commandant. L'armée russe a frappé à plusieurs reprises ce type de lieux, parfois très loin du front, et le commandement militaire ukrainien a été accusé de créer des cibles faciles en massant des soldats de façon trop visible.

Mercredi, «l'ennemi a lancé une attaque de missile sur le site d'une des unités d'entraînement» dans la région centrale de Poltava, a indiqué l'armée de terre sur Telegram. «Malheureusement, il y a des blessés», a-t-elle ajouté. L'armée, qui a ouvert une enquête, a assuré que les soldats avaient été dispersés et s'étaient réfugiés dans des abris, permettant d'éviter «le pire».

Dimanche, une attaque de missile russe avait déjà tué 12 soldats et blessé 60 autres sur un terrain d'entraînement dans la région de Dnipropetrovsk, également dans le centre de l'Ukraine. Le commandant des forces terrestres, Mikhaïlo Drapaty, avait dans la foulée présenté sa démission, en évoquant son sentiment de «responsabilité» après une multiplication d'attaques de ce type ces derniers mois. Ces frappes ont provoqué de vives critiques contre le commandement militaire, accusé de n'avoir pas pris suffisamment de mesures pour assurer la sécurité des soldats.
20:11
Trump a parlé à Poutine: pas de «paix immédiate» en vue en Ukraine
Donald Trump a annoncé mercredi avoir eu avec son homologue russe Vladimir Poutine une «bonne conversation, mais pas une conversation qui va mener à une paix immédiate» en Ukraine, dans un message sur son réseau Truth Social. «Le président Poutine a dit, très fermement, qu'il allait devoir riposter aux récentes attaques» ukrainiennes contre des bombardiers russes, a ajouté le président américain, en précisant que l'entretien avait duré «une heure et quinze minutes».
L'Ukraine avait lancé le week-end dernier une attaque complexe et ingénieuse de drones explosifs sur plusieurs aérodromes russes, détruisant ou endommageant de nombreux avions militaires. Les négociations entre Kiev et Moscou sur une trêve, que Donald Trump a encouragées, sont au point mort.
16:19
Moscou dit que Kiev a refusé une trêve partielle de 2-3 jours
Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a affirmé mercredi que l'Ukraine avait refusé d'accepter l'offre de Moscou d'une trêve partielle de 2-3 jours. Kiev, qui demande un cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours, n'a pas commenté dans l'immédiat.

«Je pense qu'il s'agit tout simplement d'une grave erreur du régime de Kiev, je veux dire par là le refus catégorique et grossier de Zelensky d'accepter cette proposition», a dit M. Lavrov lors d'une réunion gouvernementale présidée par Vladimir Poutine et diffusée à la télévision russe.
14:48
L'attaque des drones ukrainiens en Russie «accroît les risques»
L'attaque ukrainienne contre les bombardiers stratégiques russes du weekend dernier accroît le niveau de risque d'erreur de calcul et d'escalade, a estimé mardi l'émissaire américain pour l'Ukraine, le général Keith Kellogg.

«Les niveaux de risque augmentent considérablement», a déclaré M. Kellogg sur la chaîne de télévision Fox News. «Lorsque vous attaquez une partie du système de survie national d'un adversaire, à savoir sa triade nucléaire. Cela signifie que votre niveau de risque augmente parce que vous ne savez pas ce que l'autre partie va faire».

Kiev a revendiqué une attaque coordonnée par drones contre plusieurs bases aériennes russes très éloignées de l'Ukraine, affirmant avoir détruit ou endommagé plusieurs bombardiers stratégiques, des avions qui peuvent être employés pour bombarder l'Ukraine mais sont aussi prévus pour emporter des armes nucléaires et entrent dans le cadre de la doctrine nucléaire russe.
12:40
Chine et la Biélorussie subissent une «pression inédite» de l'Occident
Les pays occidentaux exercent une «pression inédite» sur la Chine et le Biélorussie, a lancé le président Alexandre Loukachenko au cours d'un entretien avec son homologue Xi Jinping à Pékin.

«Vous avez correctement identifié la principale tendance de notre époque: la pression inédite de l'Occident sur nous, en premier lieu sur la République populaire de Chine», a déclaré M. Loukachenko au numéro un chinois, selon l'agence bélarusse officielle Belta.

«La Chine ne permettra pas que l'on brise l'ordre mondial. Beaucoup, beaucoup de nations sont convaincues de cela», a ajouté le dirigeant, toujours selon Belta.


Alexandre Loukachenko.
6:46
Un secrétaire de Poutine en visite à Pyongyang
Le secrétaire du Conseil de sécurité russe Sergueï Choïgou est arrivé à Pyongyang pour rencontrer le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un et discuter du partenariat entre les deux pays, ont annoncé mercredi les agences russes. Ces derniers se sont rapprochés sur fond d'offensive russe en Ukraine.

«Les discussions devraient porter sur la mise en oeuvre de certaines clauses du traité de partenariat stratégique global entre la Fédération de Russie et la RPDC (République populaire démocratique de Corée, ndlr), ainsi que sur la commémoration des combattants coréens qui ont participé à la libération de la région de Koursk», frontalière de l'Ukraine, selon l'agence Ria Novosti, qui cite le service presse du Conseil de sécurité russe.

La visite en Corée du Nord du haut-responsable russe, ancien ministre de la Défense, illustre le rapprochement accéléré entre Moscou et Pyongyang. Son dernier déplacement dans le pays, voisin de la Russie, remontait à mars.

Moscou et Pyongyang ont renforcé leur coopération militaire ces dernières années, la Corée du Nord fournissant des armes et des troupes pour soutenir la guerre de la Russie contre l'Ukraine. La Corée du Nord a ainsi envoyé des milliers de soldats pour aider les troupes russes à reconquérir la région de Koursk partiellement prise par l'Ukraine. Les deux pays ont signé un accord de défense mutuelle à l'occasion d'une rare visite du président russe Vladimir Poutine en Corée du Nord l'an dernier. En avril, Pyongyang a confirmé pour la première fois avoir déployé des troupes sur le front ukrainien aux côtés de l'armée russe.
6:44
François Bayrou redit l'engagement de Paris au côté de Kiev
Le Premier ministre français François Bayrou a reçu mardi à Matignon son homologue ukrainien Denys Chmyhal. Il a rappelé à cette occasion l'engagement «indéfectible» de la France au côté de l'Ukraine face à la «guerre d'agression» de la Russie, à travers plusieurs accords de coopération.

Les deux chefs de gouvernement ont salué «la solidité» des relations franco-ukrainiennes et pris «plusieurs engagements concrets» pour aider l'Ukraine à «faire face à la menace contre son territoire, réparer les infrastructures essentielles détruites, et préparer (son) avenir européen», a détaillé Matignon dans un communiqué.

En matière d'industrie de défense, la France a annoncé une enveloppe «de garanties de financement» allant jusqu'à 1,5 milliard d'euros pour l'Ukraine, qui vise à «mobiliser davantage» les entreprises françaises de ce secteur et à développer des «partenariats de long terme» dans le «renforcement des capacités de production et d'innovation technologique», et ce dans les deux pays.

Pour «réparer» les infrastructures essentielles détruites en Ukraine, la France va reconduire, à partir de 2026, un «fonds de soutien» d'un montant de 200 millions d'euros, associant «contributions publiques et cofinancements des entreprises ainsi que d'autres bailleurs».



Un premier fonds bilatéral du même montant a permis de financer 19 projets d'entreprises françaises en Ukraine dans les secteurs de la santé, des transports, du déminage, de l'énergie et de l'eau, a salué Matignon.

Les deux pays ont également signé «un programme de coopération» visant à soutenir le processus d'adhésion de l'Ukraine à l'Union européenne, «un arrangement administratif» destiné à promouvoir l'enseignement de la langue française en Ukraine et à faciliter la mobilité académique, ainsi qu'une «déclaration d'intention» relative à la simplification des procédures d'échange de permis de conduire. La France accueillera en outre «un temps fort culturel» ukrainien à partir du mois de décembre.
17:10
L'Ukraine invitée à un sommet de l'Otan à La Haye fin juin
Volodymyr Zelensky a annoncé que l'Ukraine a été invitée à un sommet de l'Otan à La Haye fin juin, après avoir averti qu'une absence de son pays aurait accordé «une victoire» à son homologue russe, Vladimir Poutine, farouchement opposé à une adhésion de Kiev à l'Alliance.

Un responsable de l'Otan, interrogé mardi par l'AFP, a précisé que l'agenda du sommet était toujours en cours d'élaboration, mais a assuré que «l'Ukraine serait parmi nous à La Haye», sans dire si le président ou un autre responsable ukrainien représenterait son pays.

Volodymyr Zelensky.
15:17
La Russie accuse Kiev d'être à l'origine d'explosions ferroviaires ayant tué sept personnes
La Russie a accusé mardi l'Ukraine d'être à l'origine des explosions ayant provoqué le week-end dernier l'effondrement de deux ponts et des accidents de trains qui ont fait sept morts et plus d'une centaine de blessés, dont des enfants.

«Il est évident que les terroristes, agissant sur ordre du régime de Kiev, ont tout planifié avec une précision maximale afin que leurs explosions touchent des centaines de civils», a indiqué le Comité d'enquête russe, chargé des principales investigations criminelles, dans un communiqué.
13:32
Le Kremlin refuse de donner plus de détails sur l'attaque de drones
Le Kremlin, interrogé mardi à la fois sur l'attaque de drones ukrainiens sans précédent contre l'aviation militaire et l'effondrement de ponts en Russie dimanche, a botté en touche.

Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov s'est contenté d'appeler à attendre les «résultats de l'enquête» et à se référer aux communiqués du ministère de la Défense.
Dimanche, les services ukrainiens ont mené une attaque contre l'aviation russe, faisant décoller des drones qu'ils avaient réussi à infiltrer dans le pays jusqu'à des milliers de kilomètres du front.

Deux ponts se sont aussi effondrés dans des régions frontalières de l'Ukraine, provoquant des accidents de train meurtriers, mais les autorités russes n'ont pas accusé Kiev d'y être lié.
12:28
Présidentielle en Pologne: le Kremlin dit ne pas s'attendre à une amélioration des relations
Le Kremlin a dit mardi ne pas s'attendre à une amélioration des relations entre Moscou et Varsovie, après la victoire du candidat nationaliste, Karol Nawrocki, à l'élection présidentielle en Pologne.

«Actuellement, on ne peut pas s'attendre à l'arrivée au pouvoir en Pologne d'un homme politique avec une vision politique plus large qui permettrait de comprendre la nécessité de réfléchir à une normalisation des relations avec ses voisins, avant tout, avec la Fédération de Russie», a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, lors de son briefing quotidien.
12:28
Une rencontre Trump-Poutine-Zelensky «peu probable» dans l'immédiat, dit le Kremlin
Le Kremlin a jugé mardi "peu probable" dans un avenir «proche» la tenue d'une réunion entre les présidents russe Vladimir Poutine, ukrainien Volodomyr Zelensky et américain Donald Trump, suggérée par la Turquie la veille.
«Dans un avenir proche, cela semble peu probable», a répondu le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, lors de son point presse quotidien auquel participait l'AFP. La veille, le président turc Recep Tayyip Erdogan avait proposé d'accueillir un tel sommet, dont le principe avait déjà été lancé par Kiev, et la Maison Blanche avait affirmé que Donald Trump était «prêt» à s'y rendre.
12:27
Le Kremlin ne s'attend à aucune «avancée» rapide dans le règlement du conflit
Le Kremlin a dit mardi ne s'attendre à aucune "avancée" rapide dans le règlement «extrêmement complexe» du conflit en Ukraine, au lendemain de nouveaux pourparlers russo-ukrainiens en Turquie qui n'ont pas abouti à un cessez-le-feu.

«Il serait erroné d'attendre des décisions et des avancées immédiates», a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, lors de son briefing quotidien. «La question du règlement est extrêmement complexe et comporte de nombreuses nuances», a-t-il ajouté, rappelant que Moscou souhaitait avant tout «éliminer les causes profondes du conflit» pour parvenir à la paix avec Kiev.


Dmitri Peskov.
11:29
Délégation ukrainienne à Washington pour parler défense et économie
Une délégation de hauts responsables ukrainiens est arrivée mardi à Washington pour discuter avec l'administration Trump du «soutien à la défense» de leur pays et de dossiers économiques, notamment le renforcement des sanctions contre Moscou, a annoncé la présidence ukrainienne.

«Notre programme est assez complet. Nous prévoyons d'évoquer le soutien en matière de défense et la situation sur le champ de bataille, ainsi que le renforcement des sanctions contre la Russie», a indiqué sur Telegram l'un des membres de cette équipe, le chef de l'administration présidentielle ukrainienne Andriï Iermak.


Andriï Iermak.
11:20
Moscou revendique la prise d'un nouveau village
L'armée russe a revendiqué mardi la conquête d'un nouveau village dans la région ukrainienne de Soumy (nord-est), frontalière avec la Russie, où Kiev dit redouter une offensive d'ampleur, tandis que Moscou dit vouloir y constituer une zone tampon pour prévenir des incursions sur son territoire.

Dans un communiqué, le ministère russe de la Défense a déclaré que ses troupes avaient «libéré» Andriïvka, une localité située à environ 5km au sud de la frontière russe et à environ 25km au nord de la ville de Soumy, la capitale régionale.

11:17
Zelensky accuse la Russie d'une frappe meurtrière «délibérée» contre des civils à Soumy
Le président de l'Ukraine, Volodymyr Zelensky, a accusé la Russie d'une frappe «délibérée contre des civils» ayant tué au moins trois personnes et blessé 20 autres à Soumy, dans le nord-est du pays, au lendemain de nouveaux pourparlers russo-ukrainiens peu fructueux.

«A l'heure actuelle, la mort de trois personnes a été confirmée», a déploré Zelensky sur les réseaux sociaux.

«Il s'agit d'une attaque (russe) délibérée contre des civils», a-t-il ajouté, estimant que «sans pression internationale, sans mesures importantes de la part des États-Unis, de l'Europe et de tous ceux qui ont le pouvoir dans le monde, (Vladimir) Poutine n'acceptera pas un cessez-le-feu».
11:16
Ukraine: deux morts et près de 20 blessés dans une frappe russe
Deux personnes ont été tuées et près de 20 autres blessées mardi dans une frappe russe sur Soumy, dans le nord-est de l'Ukraine. Kiev craint une nouvelle attaque d'ampleur des troupes de Moscou.

«Malheureusement, deux personnes sont décédées» et «près de 20 autres ont été blessées à la suite d'une attaque ennemie à Soumy», a déclaré le responsable de l'administration militaire régionale de Soumy, Oleg Grygorov.

D'après lui, Soumy a été visée «vers 09h00 ce matin» par cinq tirs de roquettes russes, qui ont endommagé «un établissement médical, des voitures et des maisons». Parmi les blessés, dont «certains graves», figure notamment un adolescent de 17 ans, a précisé Grygorov sur Facebook.
20:21
Trump serait «prêt» à rencontrer Zelensky et Poutine en Turquie
Donald Trump reste «prêt» à se rendre en Turquie pour une rencontre avec l'Ukrainien Volodymyr Zelensky et le Russe Vladimir Poutine, a dit lundi sa porte-parole Karoline Leavitt.

Le président américain «a déjà dit qu'il y était prêt si l'on en arrive là, mais il veut que ces deux dirigeants et les deux parties viennent ensemble autour de la table des négociations», a-t-elle dit à la presse, après que le chef d'Etat turc Recep Tayyip Erdogan a de nouveau proposé un sommet de cette nature à l'issue d'une réunion entre délégations russe et ukrainienne lundi à Istanbul.
19:02
Moscou réclame un recul des troupes ukrainiennes
La Russie a demandé à l'Ukraine qu'elle retire ses troupes des quatre régions du pays dont Moscou revendique l'annexion avant tout cessez-le-feu global, selon le mémorandum russe transmis à Kiev lundi et publié par les agences de presse russes.

Selon ce document, fourni à l'Ukraine lors des pourparlers à Istanbul lundi, Moscou veut un «retrait complet» de l'armée ukrainienne des régions partiellement occupées de Donetsk et Lougansk (est) et de celles de Zaporijjia et Kherson (sud) avant «la mise en place d'un cessez-le-feu de 30 jours»
16:38
La Russie a proposé à l'Ukraine un cessez-le-feu partiel de «2-3 jours»
La Russie a proposé lundi à l'Ukraine, lors de pourparlers à Istanbul, un cessez-le-feu partiel de «2-3 jours» sur certains secteurs du front, a annoncé le négociateur en chef russe, alors que Kiev continue d'insister sur une trêve complète et inconditionnelle.

«Nous avons fait une proposition assez générale. Un cessez-le-feu concret pendant deux ou trois jours dans certaines zones du front», a déclaré Vladimir Medinski lors d'une conférence de presse à l'issue des discussions.

Vladimir Medinski.
16:36
L'Ukraine a proposé à la Russie une nouvelle rencontre fin juin
L'Ukraine a proposé à la Russie une nouvelle rencontre «entre le 20 et le 30 juin», a annoncé lundi le principal négociateur ukrainien, à l'issue de la deuxième session de pourparlers de paix directs entre Ukrainiens et Russes à Istanbul.


Roustem Oumerov.

«Nous proposons à la partie russe d'organiser une réunion d'ici la fin du mois, entre le 20 et le 30 juin», a déclaré à la presse le ministre ukrainien de la Défense, Roustem Oumerov. «Cela est essentiel pour faire avancer le processus de négociation», a-t-il ajouté.
16:33
La Russie et l'Ukraine échangeront tous leurs prisonniers jeunes ou blessés et 12 000 corps
La Russie et l'Ukraine ont convenu lundi lors de nouveaux pourparlers à Istanbul d'échanger tous leurs prisonniers de guerre grièvement blessés ou âgés de moins de 25 ans, ainsi que 6000 corps de soldats tués de chaque camp, a indiqué le négociateur en chef ukrainien.
«Nous avons convenu d'échanger tous les prisonniers de guerre grièvement blessés et gravement malades. La deuxième catégorie comprend les jeunes soldats âgés de 18 à 25 ans, sur le format tous contre tous», a indiqué le ministre ukrainien de la Défense, Roustem Oumerov. «Nous avons également convenu de restituer 6000 contre 6000 corps de soldats tombés au combat», a-t-il ajouté.
14:10
Pourparlers russo-ukrainiens: Ankara juge le soutien américain «extrêmement important»
La Turquie a jugé, lundi, «extrêmement important» le soutien des Etats-Unis au dialogue entre l'Ukraine et la Russie, à l'ouverture de pourparlers sous médiation turque à Istanbul entre Kiev et Moscou.

«Nous considérons la foi et le soutien des Etats-Unis dans ces discussions comme extrêmement importants. La détermination de M. (Donald) Trump à établir la paix a ouvert une nouvelle fenêtre d'opportunité», a déclaré le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan.
12:16
L'Ukraine prête à «des mesures importantes en vue de la paix»
L'Ukraine s'est dite lundi prête à prendre «des mesures importantes en vue de la paix» lors des pourparlers prévus à Istanbul avec la Russie. Elle a appelé Moscou à ne pas «répéter les mêmes ultimatums» inacceptables pour Kiev et ses alliés.

«La délégation ukrainienne est arrivée à Istanbul avec un programme clair et la volonté de prendre des mesures importantes en vue de la paix», a indiqué à l'AFP une source au sein de la délégation. «Si (les Russes) sont prêts à aller de l'avant, et non pas à répéter les mêmes ultimatums, alors il pourrait y avoir de bonnes et grandes nouvelles aujourd'hui», a-t-il ajouté.
12:11
La progression russe s'est accélérée
Les troupes russes en Ukraine ont accéléré leur progression au printemps, après avoir ralenti en hiver, selon l'analyse par l’AFP des données fournies par l'Institut américain pour l'étude de la guerre (ISW). L'armée russe a pris 507 km2 en mai 2025, après 379 km2 en avril et 240 km2 en mars. Déjà au printemps 2024, elle avait accéléré son avancée, prenant 449 km2 en mai, après 111 km2 en avril et 50 km2 en mars.



En mai 2025, la progression russe se concentre encore dans la région de Donetsk, avec près de 400 km2. Quant aux Ukrainiens, ils n'ont regagné aucun territoire sur le mois écoulé.

Plus largement, les 12 derniers mois ont été marqués par une progression de l'armée russe en Ukraine, alors que les Ukrainiens ne parviennent pas à regagner de terrain. De juin 2024 à mai 2025, les Russes ont ainsi pris au total 5.107 km2 quand les forces ukrainiennes n'ont récupéré que 85 km2. Ce gain russe représente toutefois moins de 1% du territoire ukrainien d'avant-guerre, incluant la Crimée et le Donbass.
A fin mai, la Russie exerce un contrôle total ou partiel sur près de 19% du territoire ukrainien.
11:51
Avant les pourparlers avec Moscou, l’Ukraine coordonne sa position avec des alliés européens
Avant la reprise des négociations avec la Russie à Istanbul, des représentants ukrainiens ont rencontré ce matin des responsables britanniques, allemands et italiens, a indiqué le porte-parole du ministère ukrainien des Affaires étrangères. Cette réunion visait à coordonner les positions des alliés en amont du dialogue direct avec Moscou.


Hakan Fidan.

La délégation ukrainienne a réaffirmé son engagement en faveur d’une résolution pacifique du conflit. Les pourparlers avec la Russie doivent débuter à 13h, heure locale, sous la médiation du ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan.
11:49
La Russie a intensifié ses attaques sur l’Ukraine
A la veille d’un nouveau round de négociations entre Kyiv et Moscou en Turquie, la Russie a intensifié ses attaques sur l’Ukraine. Des bombardements et frappes aériennes ont tué au moins cinq personnes près de Zaporijjia, dont trois femmes dans le village de Ternuvate, selon le gouverneur Ivan Fedorov. Un homme a également été tué dans un district voisin par une bombe aérienne guidée. A Kostyantynivka, dans le Donbass, une personne a été tuée dimanche. Dans la région de Kherson, trois morts et au moins 19 blessés, dont deux enfants, ont été recensés. Une attaque de drone sur la région de Soumy a blessé au moins six personnes, selon les autorités locales.
11:47
Volodymyr Zelensky félicite le nouveau président polonais
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est dit prêt à poursuivre une coopération « fructueuse » avec Karol Nawrocki, élu de justesse à la présidence polonaise avec 50,89 % des voix. Sur X, Zelensky a salué la Pologne comme «un pilier de la sécurité européenne et régionale» et un défenseur de «la liberté et la dignité de chaque nation». Il a souligné l’importance du partenariat entre Kiev et Varsovie pour renforcer l’Europe face aux défis mondiaux et rapprocher une paix durable. Nawrocki, historien de droite et ex-directeur de musée, soutient l’aide à l’Ukraine, mais s’oppose à son entrée dans l’Otan et l’UE tant que la guerre avec la Russie se poursuit.


Karol Nawrocki.
11:45
Zelensky à Vilnius pour un sommet avec des dirigeants de l'Otan
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est arrivé lundi à Vilnius, la capitale de la Lituanie, pour participer à un sommet réunissant des dirigeants du flanc oriental de l'Otan.


Volodymyr Zelensky.

Selon son porte-parole, M. Zelensky aura également des «rencontres bilatérales» avec des participants en marge du sommet, auquel doit également participer le secrétaire général de l'Otan Mark Rutte.

L'Alliance atlantique a renforcé son flanc oriental depuis l'invasion à grande échelle de l'Ukraine par la Russie en février 2022 : la Suède et la Finlande ont rejoint l'Otan, respectivement en 2024 et 2023, mettant fin à des décennies de non-alignement militaire.
8:22
Nouveaux pourparlers directs à Istanbul entre Russes et Ukrainiens
Des délégations russe et ukrainienne doivent se rencontrer à nouveau lundi à Istanbul, dans la perspective qui paraît encore lointaine de mettre fin à la guerre déclenchée par l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022.

Moscou et Kiev avaient déjà engagé de premières discussions directes le 16 mai dans la métropole turque, mais le rendez-vous avait été peu fructueux, les deux pays ne s'engageant que sur un échange de prisonniers à grande échelle.

Le nouveau cycle de négociations doit débuter lundi à 13h00 (12h00 en Suisse) au palais Ciragan, une demeure impériale ottomane sur les rives du Bosphore devenue un hôtel de luxe depuis.

La Russie avait annoncé qu'elle présenterait un «mémorandum» de ses conditions pour un accord de paix, qu'elle a refusé de transmettre à l'avance à l'Ukraine comme Kiev le réclamait.

Les deux parties sont très loin d'un accord, que ce soit une trêve ou un règlement à plus long terme.
7:53
La Russie dit avoir abattu 162 drones ukrainiens dans la nuit
La Russie a annoncé lundi avoir abattu dans la nuit 162 drones ukrainiens, dont la majorité dans les régions de Koursk et de Belgorod, frontalières de l'Ukraine. Cela au moment où de nouveaux pourparlers directs entre Russes et Ukrainiens doivent commencer à Istanbul.

«Les systèmes de défense antiaérienne ont intercepté et détruit 162 drones aériens ukrainiens» entre 17h10 et 23h00 GMT dimanche, a indiqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué.

Les drones ont essentiellement visé la région de Koursk (57) et celle de Belgorod (31), selon la même source.

Cette annonce intervient alors que des délégations russe et ukrainienne doivent se rencontrer à nouveau lundi à Istanbul dans la perspective, qui paraît encore lointaine, de mettre fin au conflit déclenché par l'assaut russe à grande échelle contre l'Ukraine en février 2022.
Dimanche, à la veille de ces discussions très attendues, l'Ukraine a mené une vaste attaque coordonnée de drones contre des aérodromes militaires en Russie, jusqu'en Sibérie, Moscou confirmant ensuite que plusieurs avions avaient «pris feu».
6:28
Appel entre Lavrov et Rubio avant les pourparlers d'Istanbul
Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov s'est entretenu au téléphone avec son homologue américain Marco Rubio, notamment pour évoquer le nouveau cycle de pourparlers avec l'Ukraine à Istanbul lundi, a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères cité par les agences d'Etat.

Les deux responsables ont «échangé leurs points de vue sur diverses initiatives visant à un règlement politique de la crise ukrainienne, notamment les plans de reprise des négociations directes entre la Russie et l'Ukraine à Istanbul le 2 juin prochain», a indiqué le ministère, cité par l'agence Tass.
13:31
L'armée ukrainienne dit qu'une frappe russe a tué 12 de ses soldats
Au moins 12 soldats ukrainiens ont été tués et plus de 60 autres blessés dimanche dans une frappe de missile russe contre le terrain sur lequel ils s'entraînaient, a annoncé l'armée de terre ukrainienne.

«Aujourd'hui, le 1er juin, l'ennemi a lancé une frappe de missile contre le site de l'une des unités d'entraînement», a écrit l'armée de terre sur Telegram, faisant état d'un bilan de «12 morts et plus de 60 blessés».

Depuis le début de l'invasion russe en février 2022, l'armée de Moscou a frappé à plusieurs reprises des sites où se rassemblaient des militaires ukrainiens, parfois loin du front.

Ces attaques ont parfois suscité des critiques en Ukraine, des responsables politiques accusant par exemple le commandement militaire de créer des cibles faciles et de mettre les soldats en danger en les regroupant.

L'armée de terre a précisé dimanche qu'il n'y avait eu «ni réunion, ni rassemblement de masse» à l'endroit visé, dont la localisation n'a pas été précisée.

La «majorité» des militaires s'étaient aussi rendus dans un abri antiaérien après le déclenchement de l'alerte prévenant d'une attaque à venir, a assuré l'armée.
10:42
Russie: des explosions à l'origine de l'effondrement de deux ponts
L'effondrement de deux ponts dans les régions russes de Koursk et de Briansk, frontalières de l'Ukraine, dans la nuit de samedi a dimanche, a été provoqué par «des explosions», ont déclaré les enquêteurs russes.

Dans la région de Briansk, à 22h50 (21h50 en Suisse) samedi, où au moins sept personnes ont été tuées, «un pont routier s'est effondré à la suite d'une explosion», a déclaré le Comité d'enquête de Russie dans un communiqué. Dans celle de Koursk, dimanche vers 03h00 (02h00 en Suisse), «un pont ferroviaire a également été détruit par une explosion», a ajouté le Comité.
«Un mineur de 17 ans est décédé dans la nuit des suites de ses blessures à l'hôpital de Dax», a déclaré la magistrate de permanence, confirmant des informations du quotidien Sud Ouest. «Ça s'est passé à l'occasion des célébrations du PSG mais le lien, comme le fait de savoir s'il s'agissait de supporters, n'est pas confirmable en l'état.»

Selon une source policière, les faits se sont produits vers 23h15, peu après le coup de sifflet final de la finale de Ligue des champions remportée par le PSG contre l'Inter Milan à Munich (5-0), qui a entraîné de nombreuses démonstrations de joie à Paris et ailleurs en France. La victime a reçu plusieurs coups de couteau, selon cette même source.

«Ça s'est passé à l'occasion des célébrations du PSG mais le lien, comme le fait de savoir s'il s'agissait de supporters, n'est pas confirmable en l'état et pas du tout évoqué non plus» dans l'enquête, a précisé le parquet de Dax.

Aucune autre victime n'est à déplorer dans ce dossier.

Une enquête pour homicide a été ouverte et confiée à la police judiciaire de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), a précisé le parquet, qui a prévu de diffuser un communiqué de presse dimanche dans l'après-midi.
8:49
Deux ponts ferroviaires s'effondrent en Russie: au moins 7 morts
Un pont ferroviaire s'est effondré dans la nuit de samedi à dimanche au moment où une locomotive passait dessus dans la région de Koursk, dans le sud-ouest de la Russie. Un incident similaire a fait au moins sept morts dans la région voisine de Briansk.

L'un des effondrements a eu lieu dans le district de Zheleznogorsk. La locomotive a «chuté sur l'autoroute qui passe sous le pont» et «pris feu», a indiqué sur Telegram le gouverneur par intérim de la région de Koursk. Les conducteurs de la locomotive, dont il n'a pas précisé le nombre, ont été blessés et conduits à l'hôpital, a-t-il ajouté.

Dans la région de Briansk, au moins sept personnes ont été tuées et près de 70 autres blessées dans l'effondrement d'un pont samedi soir sur une voie ferrée, près de la frontière ukrainienne. Les autorités russes n'ont à ce stade fait aucun lien avec la guerre en Ukraine.

Kiev n'a pas fait de commentaire sur les incidents. La compagnie ferroviaire a évoqué une «interférence illégale» comme cause de la catastrophe à Briansk.
12:52
L'Ukraine ordonne de nouvelles évacuations dans la région de Soumy
Les autorités de Soumy, région du nord-est de l'Ukraine frontalière de la Russie, ont annoncé samedi l'évacuation obligatoire de onze villages en raison des «bombardements», Kiev craignant une offensive russe dans la zone.

«Cette décision a été prise compte tenu de la menace constante qui pèse sur la vie des civils en raison des bombardements des localités frontalières», a indiqué l'administration régionale de Soumy.

Il s'agit de plusieurs villages proches de la frontière. Au total, 213 localités de la région sont déjà placées sous ordre d'évacuation.

Les autorités régionales n'ont pas cité dans leur communiqué la crainte d'un assaut russe, mais Moscou y a revendiqué la prise de villages ces dernières semaines.

Et samedi, le ministère russe de la Défense a annoncé dans un communiqué avoir pris le village de Vodolagy, près de la frontière russe dans la région de Soumy (nord-est). Il a aussi indiqué s'être emparé d'un village de la région de Donetsk, dans l'est, Novopil.

Crainte d'un assaut d'ampleur
Plus tôt cette semaine, Volodymyr Zelensky a affirmé que Moscou massait plus de 50'000 soldats près de la région de Soumy en vue d'une possible offensive.

L'essentiel des combats se concentre pour l'heure dans l'est de l'Ukraine, notamment dans la région de Donetsk, même si les soldats combattent aussi dans le sud et dans la région de Kharkiv (nord-est).

L'armée ukrainienne, moins nombreuse et moins bien armée, craint un nouvel assaut d'ampleur qui mettrait à mal ses ressources.

Le porte-parole du service d'Etat des garde-frontières, Andriï Demtchenko, a affirmé jeudi à la télévision ukrainienne que la Russie avait massé assez de forces près de Soumy pour «tenter une attaque».
7:37
Deux morts dans des attaques russes en Ukraine
Deux personnes ont été tuées dans la nuit de vendredi à samedi dans des frappes russes dans les régions de Kherson et Zaporijjia, dans le sud de l'Ukraine, selon les autorités. Dix Russes ont été blessés par des drones ukrainiens dans la région de Koursk.

Dans la région de Zaporijjia, une fillette de 9 ans a été tuée et un garçon de 16 ans blessé dans une attaque aux bombes téléguidées qui ont détruit plusieurs immeubles dans un village près de la ligne de front, a écrit sur Telegram Ivan Fedorov, le chef de l'administration régionale.

Dans la ville de Kherson, un homme de 66 ans est mort dans un bombardement contre le district de Dniprovskyi, a indiqué sur Telegram le chef de l'administration régionale Oleksandr Prokoudine.

Des bombardements russes ont également fait un blessé à Kharkiv (nord-est), selon les autorités.

Du côté russe, dix personnes ont été blessées lors d'attaques de drones ukrainiens dans la région de Koursk au cours de la même nuit, a indiqué sur Telegram le gouverneur régional par intérim Alexandre Khinchtein.
19:35
Un sommet à quatre?
Interrogé plus tôt dans la journée, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a de nouveau refusé de transmettre à l'avance ce document et dit que le texte serait discuté «lors du deuxième cycle de négociations». Le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan, en visite à Kiev, avait proposé plus tôt que la Turquie accueille «une rencontre entre Messieurs Trump, Poutine et Zelensky, sous la direction» du président turc Recep Tayyip Erdogan.

Volodymyr Zelensky avait déjà proposé de rencontrer son homologue russe en mai, puis d'organiser un format tripartite incluant le président américain Donald Trump. Mais le Kremlin n'avait pas donné suite et seul un rendez-vous peu fructueux entre délégations avait eu lieu le 16 mai à Istanbul.

Après que Donald Trump avait signifié cette semaine que son homologue russe «jouait avec le feu», Moscou avait proposé à Kiev de se retrouver pour de nouveaux pourparlers directs lundi dans la mégapole turque.



Interrogé vendredi sur la possibilité d'un sommet Poutine-Zelensky-Trump-Erdogan, Peskov a affirmé que le président russe était «favorable, sur le principe, aux contacts au plus haut niveau». Mais il faut d'abord «des résultats» dans les négociations entre Kiev et Moscou. Il a aussi affirmé que le Kremlin enverrait à Istanbul une délégation qui sera «prête» pour de nouveaux pourparlers lundi avec l'Ukraine.

Le chef de la diplomatie ukrainienne Andriï Sybiga, au côté de son homologue turc, s'est lui contenté de dire que l'Ukraine était «intéressée» à la poursuite des rencontres. Plus tôt, Hakan Fidan avait assuré que «les deux parties souhaitent un cessez-le-feu», selon l'agence de presse étatique Anadolu.
18:31
Zelensky dit que Moscou refuse d'envoyer son «mémorandum»
Volodymyr Zelensky s'est gardé vendredi de confirmer la participation de l'Ukraine à des pourparlers avec la Russie lundi à Istanbul. Il a accusé Moscou de les saborder en refusant de transmettre à l'avance son mémorandum détaillant ses conditions à un accord de paix.

Les efforts diplomatiques pour mettre fin à la guerre, lancée en 2022 par la Russie, s'intensifient depuis quelques semaines, mais buttent sur la défiance entre les deux pays qui se rejettent la responsabilité du manque de progrès concrets.



«Depuis plus d'une semaine, les Russes sont incapables de présenter ce prétendu 'mémorandum'», a dénoncé M. Zelensky, en référence à un document que Moscou a promis de fournir pour ce deuxième cycle de négociations directes.

«La Russie fait tout ce qu'elle peut pour qu'une prochaine réunion potentielle n'apporte aucun résultat», a-t-il accusé, tout en évitant de confirmer la participation de l'Ukraine à ces nouveaux pourparlers.
13:02
Le Kremlin écarte l'idée d'un sommet Poutine-Zelensky-Trump-Erdogan
Le Kremlin a écarté vendredi une rencontre proposée par la Turquie entre Vladimir Poutine, Volodymyr Zelensky et Donald Trump sous l'égide de Recep Tayyip Erdogan. Il a conditionné tout sommet de ce type à l'obtention de «résultats» dans les négociations avec Kiev.

Le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan, en visite à Kiev, avait proposé plus tôt que la Turquie accueille «une rencontre entre M. Trump, M. Poutine et M. Zelensky, sous la direction» du président turc Recep Tayyip Erdogan.

Volodymyr Zelensky avait déjà proposé de rencontrer son homologue russe en mai, puis d'organiser un format tripartite incluant le président américain, mais le Kremlin n'avait pas donné suite.

Moscou a en revanche proposé à Kiev de se retrouver pour de nouveaux pourparlers directs lundi à Istanbul, après un premier rendez-vous peu fructueux le 16 mai dans la mégapole turque.
11:51
Istanbul propose d'accueillir une rencontre Poutine-Zelensky-Trump
Le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan, en visite à Kiev, a proposé vendredi que la Turquie accueille une rencontre entre les présidents russe Vladimir Poutine, ukrainien Volodymyr Zelensky et américain Donald Trump.

«Nous pensons sincèrement qu'il est possible de couronner les premier et deuxième pourparlers d'Istanbul par une rencontre entre M. Trump, M. Poutine et M. Zelensky, sous la direction (du président turc) Erdogan», a déclaré Fidan lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue ukrainien Andriï Sybiga.


Hakan Fidan.

«Nous pouvons soit fermer les yeux sur la poursuite de cette guerre, soit parvenir à une paix durable d'ici la fin de l'année», a ajouté le chef de la diplomatie turque, affirmant que «les attentes en matière de cessez-le-feu et de paix se sont accrues».
«Des avancées peuvent certainement avoir lieu tant que nous restons à la table des négociations», a dit encore M. Fidan, qui doit être reçu vendredi par le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
10:51
Pour la Turquie, Moscou et Kiev «souhaitent un cessez-le-feu»
Le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan, attendu en Ukraine vendredi, estime que la Russie et l'Ukraine «souhaitent un cessez-le-feu» et doivent maintenant «exprimer leurs positions de négociation».


Hakan Fidan.

«Je constate que la question commence à prendre une tournure plus optimiste à mesure que les négociations commencent. Les deux parties souhaitent un cessez-le-feu. Personne ne dit qu'il (n'en veut) pas», a déclaré Fidan dans le train qui le menait à Kiev, selon l'agence de presse étatique Anadolu.
Moscou a proposé à Kiev de se retrouver pour de nouveaux pourparlers, lundi à Istanbul, après un premier rendez-vous le 16 mai dans la mégapole turque. L'Ukraine s'est dite «prête» à y participer, à condition de connaître les conditions de la Russie afin d'engager «une discussion constructive».
7:03
Ukraine: Macron évoque un «test de crédibilité» pour les Etats-Unis
Le président français Emmanuel Macron a affirmé vendredi que la décision ou non de sanctionner la Russie si elle refuse un cessez-le-feu en Ukraine était un «test de crédibilité» pour le président américain Donald Trump.

Si la Russie «confirme» qu'elle «n'est pas prête à faire la paix», Washington doit confirmer son «engagement» à sanctionner Moscou, a dit le président français lors d'une visite à Singapour.



«Je me suis entretenu il y a 48 heures avec le président Trump qui a marqué son impatience. La question, maintenant, c'est: qu'en faisons-nous? Nous [les Européens, ndlr] sommes prêts», a souligné le dirigeant français, qui s'exprimait aux côtés du premier ministre singapourien Lawrence Wong.

Accompagné des autres dirigeants européens de la «coalition des volontaires», M. Macron s'était rendu à Kiev le 10 mai, où ils avaient menacé Moscou de sanctions massives si la Russie ne consentait pas à un cessez-le-feu immédiat, une annonce qui n'a pas été suivie d'effet à ce jour.

La guerre en Ukraine dans l'œil d'Alexander Chekmenev:

1 / 25
La guerre en Ukraine dans l'œil d'Alexander Chekmenev
Faces of war pour le New York Times.
source: alexander chekmenev
partager sur Facebookpartager sur X
L'appartement des Zelensky en Crimée, vendu par la Russie
1 / 13
L'appartement des Zelensky en Crimée, vendu par la Russie
source: www.imago-images.de / imago images
partager sur Facebookpartager sur X
L'Ukraine utilise des leurres plus vrais que nature
Video: watson
Ceci pourrait également vous intéresser:
0 Commentaires
Comme nous voulons continuer à modérer personnellement les débats de commentaires, nous sommes obligés de fermer la fonction de commentaire 72 heures après la publication d’un article. Merci de votre compréhension!
Ryanair va mettre des amendes à certains passagers
Face à la multiplication des mauvais comportements à bord, Ryanair instaure des sanctions financières. Désormais, les passagers perturbateurs devront s’acquitter d’une amende de 500 euros.

La compagnie aérienne low-cost Ryanair a annoncé une mesure stricte à l’encontre des passagers qui troublent l’ordre à bord de ses avions. Toute personne débarquée par les agents de sécurité en raison d'un comportement inapproprié s’expose désormais à une amende forfaitaire de 500 euros (réd. 470 francs suisses).

L’article