
L'ancien président Donald Trump a annoncé mardi dans un communiqué qu'il annulait sa conférence de presse prévue jeudi en Floride, un an exactement après l'assaut du Capitole par ses partisans.Image: AP
Le milliardaire s'insurge à nouveau contre la «fraude» qui a selon lui entaché la dernière élection présidentielle remportée par Joe Biden.
05.01.2022, 05:0805.01.2022, 06:44
L'ancien président Donald Trump a annoncé mardi dans un communiqué qu'il annulait sa conférence de presse prévue jeudi en Floride, un an exactement après l'assaut du Capitole par ses partisans. Le républicain assure qu'il s'exprimera le 15 janvier, lors d'un meeting en Arizona.
On vous en avait parlé ici:
L'ex-homme d'affaires n'apporte pas d'explication claire à l'annulation de la conférence de presse qu'il prévoyait depuis sa luxueuse résidence en Floride (sud-est):
«Je renonce "à la lumière" de la commission parlementaire biaisée et malhonnête qui enquête sur mon rôle et celui de mes proches dans cette attaque (du Capitole, le 6 janvier 2021 ndlr) qui a traumatisé l'Amérique.»
L'annonce de cet événement, qui aurait coïncidé avec un moment de recueillement du Congrès américain à Washington, avait été reçue comme une provocation de plus par les critiques de l'ancien président:
«Le comportement de Trump n'a sans doute pas de précédent dans l'histoire américaine. Aucun ancien président n'a à ce point tenté de jeter le discrédit sur son successeur et sur le processus démocratique.»
Carl Tobias, professeur de droit à l'université de Richmond
La voie libre pour Joe Biden
La volte-face de Donald Trump laisse la voie libre à Joe Biden, qui prendra bien la parole jeudi depuis l'enceinte du Capitole, là même où des milliers de partisans de son adversaire républicain ont essayé d'empêcher le Congrès de certifier son élection:
«Il va parler du travail qui reste à faire pour assurer et renforcer notre démocratie et nos institutions, pour rejeter la haine et les mensonges que nous avons vus le 6 janvier, pour unir le pays»
Jen Psaki, porte-parole de la Maison Blanche
Depuis son élection, Joe Biden semble répugner à s'en prendre frontalement à «l'autre type» ou «le gars d'avant» - les formulations employées par le président et par la Maison Blanche pour ne surtout pas nommer celui que, peut-être, il faudra à nouveau affronter lors de la présidentielle de 2024. Officiellement, Joe Biden compte se représenter, et le républicain, lui, laisse entendre qu'il y songe. (ats/jch)
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