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Greenpeace sous enquête pour avoir jeté des rochers en mer

«La zone où les rochers ont été déposés est bel et bien affectée par le chalutage de fond», se défend Greenpeace (image d'illustration).
«La zone où les rochers ont été déposés est bel et bien affectée par le chalutage de fond», se défend Greenpeace (image d'illustration).Keystone

Greenpeace sous enquête pour avoir jeté des rochers en mer

L'ONG écologiste fait l'objet d'une enquête judiciaire en France pour «immersion en mer de déchets ou autres matières» depuis un navire. Elle justifie son geste par la lutte contre le chalutage de fond.
28.05.2025, 08:0428.05.2025, 08:04

Une enquête judiciaire a été ouverte en France, après le largage en mer le 21 mai par Greenpeace de plus d'une dizaine de rochers dans une aire protégée de la Méditerranée pour empêcher le chalutage de fond, a indiqué mardi le parquet de Perpignan. Il s'agit d'une enquête pour «immersion en mer de déchets ou autres matières» depuis un navire, a-t-il précisé. «Des vérifications sont en cours afin de déterminer les conséquences exactes et motivations de cet acte».

La ministre française de la transition écologique, Agnès Pannier-Runacher a indiqué dimanche sur franceinfo qu'un bateau avait déversé «plus de dix tonnes de gravats dans une aire marine protégée, sous prétexte de faire une campagne contre le chalutage de fond, à un endroit où les chaluts ne pénètrent pas, c'est profondément choquant». «C'est illégal ce qu'ils ont fait et le procureur est saisi», avait-elle encore déclaré.

«Des blocs de calcaire»

«Greenpeace n'a pas déversé des gravats mais bien quinze rochers d'une à deux tonnes chacun [...] des blocs de calcaire qui proviennent directement d'une carrière, un matériau similaire à ce qu'on peut retrouver naturellement dans le parc marin», a tenu à préciser l'ONG mardi.

«La zone où les rochers ont été déposés est bel et bien affectée par le chalutage de fond», poursuit-elle dans un communiqué diffusé sur Internet, assurant que son bateau «a d'ailleurs croisé quatre chalutiers qui étaient en pleine activité à quelques kilomètres de là».

«Il reste un peu de temps à Agnès Pannier-Runacher pour revoir son dossier avant la tenue du sommet de l'UNOC», la conférence de l'ONU sur l'océan, qui doit avoir lieu à Nice du 9 au 13 juin, écrit encore l'ONG. (jzs/ats)

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